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TRAMADOL : les personnes responsables de l'addiction?

Par Ancyre

Bonjour, après plus de 10 ans libéré de l'enfer de l'addiction au tramadol, je pense que témoigner est un devoir, pour ceux qui m'ont aidé, ceux qui ont besoin de pistes et de faits concrets pour éviter ce piège, pour tous, et mettre en garde.

Tout d'abord, mon histoire ressemble peut être à certaine mais avec le recul elle me semble différente : sachez que depuis toujours, j'ai été mis en ggarde sur les drogues, moi-même je militait contre la vente de drogue. Les seuls médicments que je prenais étaient ceux préscrits par mon médecins lorsque j'étais malade (grippe etc...), j'étais fumeur depuis mes 16 ans, je ne buvais jamais, je faisais du sport, j'étais brillant dans mes études, j'avais des amis, ma famille m'aimait. Brf, une vie bien rangée et jamais de ma vie je n'aurais pu me dire "plus tard tu seras drogué", cela me semblat impensable!!
il faut dire qu'avec un parent malade depui l'enfance (sclérose en plaques), la médication était banalisée, ou dédramatisé pour ne pas faire peur surtout lorsque nous étions en bas âge. Aujourd'hui je me rends compte que même la prise de médicament anodins doit être cachée devant les nfants.

C'est en 2004 que je suis tombé dans le tramadol, sns même savoir qu'il s'agissait là d'opioïde ou de médicament à risque. Je m'étais cassé la main en faisant des travaux dans mon appartemnt d'étudiant, et l'hôpital m'avait laissé une ordonnance de tramadol pour 3 mois à fire renouveler par mon médecin.
Au début je refusais de le prendre, le premier comprimé m'a fait vomir toute la jourée. Avec la douleur, j'i suivi le traitement le temps que mon corps s'habitue à ces effets.
Je dois noter qu'à côté j'étais très investi dans mes études, je travaillais dur, toujours tard, depuis toujours j'étais hébitué à réussir dans le domaine scolaire. L'université m'a poussé à monter d'un cran dans mon travail, et j'y suis arrivé. Mais plus les années passaient, plus le travail devenait dur, arrivé en licence puis master, jje ne faisias plus que cela. Cela faiisait donc 4 années que mon médecin me prescrivait mon tramadol,avec une main toujours douloureuse. De 1 CP par jours, le dosae est passé à 8 comprimés en à peine 6 mois, l'effet du médicamznt devenant très vitre moindre avec une acoutumance très rapide.
J'insiste encore, dans mon esprit et pour mon entourage je n'étais absolument pas drogué (à ce stage), je prenaisun traitemnt point final. En 4 ans pas une fois on m'a averti des risque d'addiction, des efffets secondaires comme les troubles du comportement, les pertes de mémoires, crises d'épilepsie etc...Merci aux médecins et pharmacins qui faisaient tourner leur buisness avec ce médicament miracle qui venait de sortir.
Bref, un jour j'oublie de faire renouveler mon ordonnance, je m dis que cela attendra la mois suivant. Si en tant que fumeur (je fumais 1 paquet par jour) je connaissais la sensation de manque, lorsque je n'ai pas fais renouvvelr mon traitement la première fois, c'est là vraiment que j'ai connu le VRI manque, les symptômes de sevrages. Je ne comprenais pas le lien avec le tramadol, je pensais être grippé. Vite chez le toubib, et il me redonne le tramadol, cette fois à double dose. (il m'a fait 2 ordonnance à mettre chez deux pharmacies). Suite à quoi j'ai non seulemen été mieux avec la reprise des médoc, mais en plus j'ai connu un "boost", une euphorie, je me sntais capable de tout, intellectuellment, phyiquement. très vite, je ne pouvais rien entammmer dans ma journée sans prendre de tramadol. Au début j'arriver à gérer, je travaillais plus, mon corps tenais le coup. C'est un ami qui passait don DE d'infirmier qui m'a dit '"mais tu es complètement accorc!", je ne voulais pas le croire. Il m'a donc pris des mains mes médicmanrts, et là je suis devenu anxieux, violent même, il me fallait mes boites, ma dose, j'étais bien drogué grâce au traitement que l'on m'avait donné. Quand j'ai demandé au mmédecin quoi faire, il m'a juste arrêté le tramadol comme ça, en me disant que pendant deux jours je srais barbouillé mais que ca passerait. Ce qui fut faux, pendant des jours j'ai pris tout et n'importe quoi pour avoir le geste d'avaler quelque chose. J'ai du aller voir un autre médecin pour avoir à nouveau mon tramadol. Très vite s'est installé le nomadisme médical, et avec accord des praticiens! ceetians me demandaient de payer cash la consultation sans ma carte vitale, des pharmacie qui me voyaient souvent acceptaient même de me vendre des boites si je ne donnais pas ma care vitale (j'en avait pour 98 euros par jour!) Au final la sécu m'a repéré, j'ai même eu la police sur le dos, les médecins chez qui j'étais allé avaient porté plainte contre moi pour se protéger; Vite j'étais blacklisté chez les pharmacies et professionnels de santé. Du moins en fçade, je pouvais les jours sans clients venir avec des ordonnances factices, et payer les pharmacies pour aoir des sac entiers de tramadol. Personne n'a eu l'idée de m'orienter vers un centre d'addictologie (je vais vous sembler naïf mais je ne savais même pas que cela existait). Vite c'est toute ma vie qui s'est écroulée : famille, amis, travail, mon épouse, j'ai tout perdu. Il a fllut qu'une association d'addictologie me ramasse sans logement, en pleine crise de convulsion dans la ue pour mettre en place un traitement de substitution à base de buprénorphine, que l'on a pu baisser sans problème de sevrage. 10 ans plus tard j'ai retrouvé une vie qu'il m'a fallut entièrement reconstruie, mais avec une image de toxico que tout le monde conserve en me regardant. Je passe sur beaucoup de détails, pour en venir au point principal :
j'étais malade, je n'atais pas un drogué par plaisir, je refusais toute drogues! l'addiction est une maladie et non un plaisir pour moi. je veux souligner le rôle des prescripteur et vendeurs (pharmacins) dans la mise en place de l'adiction au tramadol (qui peut conduire sur des substance bien pires). J'ai été montré du doit, j'ai payé le prix fort, mais les vrais esponsables qui sont-ils? Un médecin peut-il laisser un patient des année sous opioide sans alerter des riques de dépendance, ni baisser régulièrement les doses? Les pharmaciens ont vendu longtemps sous le mentrau des médicaments, aujourd'hui s'en lavent les mains depuis que le suivi et les normes de contrôle de distribution et resserré, ce n'étais le cas au début des ann&es 2000. Alors avoir été toxicoman, je l'admet et l'assume, mais derrière les responsables sont qui réellement? Je ne me décharge pas de mes dérapages, qui sont la consquence des ffets secondaires des troubles du comoortement de ce médicament, j'ai réparé toutes mes erreurs. Mais les professionnels eux, sont intouchables. Et je ne parle pas des laboratoires! Mylan par exemple, avec l'Ixprim, a condamné des millions de personnes à des troubles épathiques avec la surdose de paracéttamol, des troubles neurologiques (je suis moi même épileptique depuis cet épisode). Donc je le demandé, ne faut-iil pas se regropuer, selon les cas propres à chacun, et demander des comptes? Nous aiderons bien plus facilment les personnes sous addictions si les médecins dès le début évite de préscrire cela; aujourd"hui cela se fait déjà un peu plus, mais il y a 20 ans c'était un une mane d'arrgent, les premiers consommateurs ont été sacrifiés; désolé j'avais cela sur le coeur.
Maiis je vous le dis, vous pouvez vous en sortir, vous pouvez réparer ce qui a été défait, avec du temps et des efforts, il vous faut de l'aide, ^tre entourrer, rien n'est définitif; si moi j'ai pu m'en sortir, alors que j'étais à la rue pour redevenir père de famille, chef d'entreprise, vous aussi vous le pouvez!
Merci à vous
PS : pardonc pour les fautes j'ai du écrire vite!

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