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Un monde qui ne cesse de refrapper à ma porte

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je ne pensais pas parler de ça un jour à des inconnus, et encore moins de cette façon mais bon, une aventure hier soir (discution avec une droguée qui me rappelais mon ancien raisonnement) m'a donner envie d'éclaircir mes pensées alors excusez moi si je suis parfois un peu confus.
Bonjour j'ai 18 ans, je suis à la fac, et je pense être un toxicomane "dans l'âme", j'expliquerais plus tard pourquoi ce terme.
avant cet été, ça faisait un an que je n'avais consommé aucune drogues dites "dures" et après cette entorse, certaines questions remontent encore, elles sont trop imprécises pour pouvoir les communiqués directement mais je peux toujours raconter mon histoire.
Sans vouloir faire remonter l'histoire du pauvre malheureux qui s'est drogué dans son désespoir (car oui, ceci est un cliché! la première prise est toujours consommée par désir ludique), ce monde m'a toujours attiré, même lors de mon enfance mais je pense que tout à commencé il y a bientôt 4ans, à la mort de Camille, une amie chère, j'ai assisté à sa chute avec 3 amis, ce triste spectacle nous a alors poussé à prendre notre première drogue: l'alcool. de là, j'ai adoré la sensation d'être dans un état second et je n'arrivais pas à imaginer une défonce différente. Ce n'est donc pas une occasion anodine qui m'a incité à prendre de l'herbe, je suis allé la cherchée de moi même, je voulais voir, j'étais curieux. Quand je l'ai enfin trouvée (quelques mois plus tard) ça a été le coup de foudre, j'ai adoré cette sensation et je suis très vite devenu fumeur régulier. J'ai été le premier de mes amis proches à essayer, puis j'ai été celui qui leur a fait essayer, je n'ai aucun regret, car eux, ont eu l'intelligence de ne pas aller plus loin.
lorsque j'ai eu 17 ans, des amis m'ont proposé de me faire découvrir les free party. Encore une fois, ce fut un coup de foudre, j'ai adoré ce monde, cette atmosphère, cette ambiance. puis les 10€ qui traînaient dans ma poche ce soir là m'ont donné envie de tester les drogue qui me tentaient tant depuis si longtemps, la mdma était abondante, ainsi que le speed et la cocaïne, mais je restais de marbre, je voulais du LSD! quand j'ai trouvé un dealer, je lui ai demandé s'ils étaient bons et elle s'est contenté de montré son amie derrière elle, complètement déchirée, puis elle m'a dit "elle n'en a pris qu'un" cette fille était elle habituée? c'était quoi ce truc? pouvais-je y résister? qu'est ce qui la faisait tant rire? je me posait toutes ces questions mais pour ne pas montrer que j'était un novice, et donc, une proie facile, je n'ai rien dit de plus et j'en ai acheté un, j'ai partagé ce carton avec un amis qui découvrit ça en même temps que moi et j'ai adoré ça, une nuit entière à écouter de la musique électronique psychédélique à danser, rire avec des amis et des inconnus et halluciner! le LSD fût le premier d'une longue série, j'était toujours en recherche d'effets différents, exctasy, speed, cocaïne, mdma, 2CBE, champignons et même subitex, tout y est passé. l'année de mes 17ans a été très mystique, psychédélique. mais le but visé avait toujours été l'expérience en plus du ludisme évidemment. j'ai ensuite voulu arrêter, tout en gardant ma bouteille et mon joint à la main, j'allais, et je vais toujours en teuf en me privant de délires psychédélique, je tape d’ailleurs ce message en écoutant une pure psytrance mais cet été, c'était le Hadra festival, j'ai découvert les joies des mélanges, le ludisme était toujours présent, mais plus la curiosité, je connaissais déjà l'exta, la coke et la weed, il n'y avait donc rien de nouveau "taper une trace de coke après une douille bien violente avec une herbe fraîche et un bang neuf tout en savourant chaque remontée d'extasy de la veille, il n'y a que ça de vrais!" c'est ce genre de trucs qui me reviennent à l'esprit. J'ai toujours adoré la défonce, même légère avec un seul joint, c'est plus qu'une addiction, c'est une passion! dès que je rencontre un consommateur de drogues, une énorme envie me reprend et je ne sais pas ce qu'il se passerait si toute ces nouvelles rencontres depuis le début de la fac me permettent d'y avoir accès en abondance, le point positif qui me sauve: je n'aime pas la mdma, je la trouve désagréable, et c'est une drogue très fréquente à montpellier, camouflant ainsi toutes les autres, que je trouve bien plus attrayantes.
aujourd'hui je veux faire quelque chose de ma vie et avoir mon diplôme mais mon bang est encore posé à côté de moi, il est midi et je ne suis pas encore allé en cours, je veux maintenant arrêter la ganja quotidienne afin qu'elle reste occasionnelle mais elle me permettaient d'étancher ma soif de défonce et maintenant, après avoir très fortement ralentis depuis quelques semaines, ce désir me hante, le désire d'une vie loin des problèmes de cette société, une vie construite par mes délires et hallucinations.
Voilà pourquoi je suis un "toxicomane dans l'âme" la défonce m'a toujours attiré et ce n'est pas simplement un enchaînement de circonstances et d'occasions auxquels je n'ai pas sus dire non qui m'ont poussés à prendre des drogues, c'est moi qui suis allé les cherchés, j'étais un toxico avant même mon premier trip, avant mon premier joint, avant ma première goûte d'alcool et je le suis toujours malgré le fait que ne consomme quasiment plus.

"pourquoi les enfants aiment-ils les manèges? la réponse est simple me direz-vous, c'est le plaisir des sensation, la vitesse de rotation leur donnent le tournis, tout est déformé, ils sont assis sur un beau cheval et sont entouré d'autres formes et couleurs farfelues, de plus cette musique éphémère et quelque peu répétitive les accompagne parfaitement dans cet univers!
maintenant, une autre question pourquoi les plus grands prennent-ils des drogues?"

malgré les difficultés qu'elles m'ont causé, je persiste à penser que la prise de drogue proviens peut-être d'une forme de déviance, mais pas de l’aliénation, ce comportement est tout à fait humain et même s'il faut combattre la drogue, il est inutile de frapper sur les drogués et les dealers, il y en a toujours eu et il y en aura toujours! interdire les drogues reviens à nier la réalité, les autoriser permettraient de les contrôler et ainsi, d'aider les drogués en leur permettant d'être suivis s'ils le souhaitent au lieu de les laisser se faire arnaquer et sniffer du verre pillé ou déblatérer face à un clavier avant de se faire enfermer. Si je devais avoir un message, ça serait celui-ci

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