Je suis depuis 2 ans résident au Viet Nam et dépendant à l'héroine (en sniff) à raison d'environ 1.5 grammes par jour. SI je ne m'était pas laissé bètement entrainé dans cet enfer j'aurais une bonne vie: je suis sur le point de me marier, je travaille, et je cache à tout le monde cette addiction trouvant des excuses toujours plus bancales pour justifier les sorties d'argent. Et surtout, ayant une vie sociale, le manque étant un enfer absolu je continue , pas pour me défoncer mais pour continuer à pouvoir "fonctionner"... Et je suis dans un pays ou je n'ai qu'une confiance limitée dans le secret médical, n'ai donc accès à aucune aide et donc à aucun de produit de substitution. Si cela était le cas je n'ai pas de doute en ma capacité à m'arrêter vu les motivations positives et le fait que je suis socialisé et vaut fonder une famille. JE voudrais savoir si il est envisageable de trouver une solution par une diminution progressive, avec l'aide de quelques benzos par exemple. Mon seul réel frein est cet état de manque insupportable. Mais là je suis complètement seul avec mon problème alors si vous connaissez des structures fiable au vietnam ou simplement me donner des conseils sur un programme personnel de réduction et d'arrêt en quelques semqine ça me sauverait la vie... J'éspère tant être entendu! Je suis déséspéré devant ce problème et complètement seul! D'avance merci...

Mise en ligne le 06/12/2011

Bonjour,

Nous entendons et comprenons votre situation.

Malheureusement, nous n'avons pas connaissance de structures spécialisées traitant des addictions au Vietnam. Nous vous déconseillons fortement l'emploi de benzos pour vous sevrer, en dehors de toute prescription médicale. Les Benzodiazépines sont en effet une "famille" de médicaments à utiliser avec précautions et uniquement dans le cadre d'un protocole de soins adapté avec un suivi médical. Ces médicaments peuvent entraîner une dépendance importante d'autant plus lorsqu'ils sont mal utilisés, quand on ne respecte pas la posologie ou si on les détourne de leur usage par exemple.

Vous pourriez essayer de vous sevrer "à la dure" sachant que les symptômes de manque physique n'excèdent généralement pas plus de 5 jours. Bien sûr, cela n'est guère encourageant mais en vous y préparant, cela est possible. Vous pourriez profiter d'un moment de repos ou de vacances pour "programmer" votre arrêt.

Enfin, vous pourriez vous faire soigner et prendre en charge en France, à l'occasion d'un voyage ou de vacances en l'anticipant à l'avance. Pour ce faire, vous pouvez consulter notre rubrique ["S'orienter"->http://www.drogues-info-service.fr/?-Adresses-utiles-] où vous trouverez les adresses des différents lieux de sevrage. Vous pouvez également joindre l'un de nos écoutant au 0 800 23 13 13. Nous sommes ouverts de 8h à 2h du matin heure française et il doit être possible de nous joindre via skype ou autre logiciel de ce type.

Dans tous les cas, nous vous assurons de notre soutien.

Bien Cordialement.