Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Vos questions / nos réponses Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Ai je ėtė droguė ?

Par Profil supprimé

Bonjour Voici ma mésaventure datant du 18 décembre dernier. 1er jour: Pour tromper la solitude, je décide de passer ma soirée dans un bar (très rare chez moi) et donc de me mettre quelques bières sur le whisky que j'ai dans le ventre… Je me fait des nouveaux "potes", bois avec eux jusqu'à plus soif et rentre repu chez moi. 2eme jour: Idem 3eme Jours: Idem en plus glauque … 4eme jours: Nous somment dimanche matin, j'ai la gueule je bois, normal. Je suis epuisé, je me recouche habillé sous ma couhette et pourtant j'ai froid.. Bizarre.. Je bois"raisonnablement" pour faire passer la gueule de bois, mais je ne prend pas de cuite par ce que je dois me lever a 3 heures du matin pour faire un allé et retour de 80km pour rendre service a quelqu'un. Ma course terminé, nous somment lundi matin 05h00, donc le 5eme jour. Peut être que je me suis un peu recouché, je ne me rappels plus. C'est donc ce Lundi 20 Décembre que tout bascule, je me sens de plus en plus mal, beaucoup plus mal qu'avec une "simple" gueule de bois. Je sens l'angoisse montée de façon affolante. Je pense donc que je suis en manque d'alcool et me dépêche de me realcooliser pour me "sentir" mieux, c'est comme ca que ca marche d'habitude… Mais rien ni fait, j'ai beau boire énormément, aucune ivresse, encore moins de réconfort, et l'angoisse qui continue a monter je n'y comprend rien. Je suis resté jusqu'au mercredi figé dans mon fauteuil, 3 jours et 3 nuits assis en attendant que cela ce calme, sans dormir, sans manger j'ai vraiment essayé de me forcer a plusieurs reprise mais rien ne passait tellement j'avais la gorge nouée, les minutes étant des heures, je voyais le soleil se lever et se coucher et le mal être m'emporter, l'alcool que je continuais d'ingurgiter massivement ne me faisait aucun effet, je continuais a trembler de la tete au pied, chose que je n'ai jamais connu,meme en manque.. Les minutes étant des heures, ces 3 jours et nuits m'ont paru une semaine. La souffrance était tellement intense que l'idée de mourir me revenait régulièrement, heureusement l'image de mon fils me rappelait a l'ordre. Quand je parle de souffrance, je fais reference a cette angoisse immense qui n'en finissait plus, et surtout qui n'allait peut être ne jamais finir…., et a cette faiblesse qui m'empêchait quasiment de me mettre debout, plus de force alors que meme alcoolo je cours 3 fois une heure par semaine et ce depuis des années. J'ai une grande vitalité et donc d'habitude l'angoisse la décuple et me donne envie de pousser les murs. Le mercredi apres midi je me décide a aller chez mes "amis voisins" pour rompre avec la solitude et surtout pour qu'ils appellent un toubib. Je rêvais en secret d'être endormie pour au moins 3 jours par une injection de je ne sais quoi… Resultat; 18 de tension au lieu de 12 et 90 pulsations minutes. Une ordonnance pour une boite de Xanax 0,5mg que je ne vais pas chercher, je ne veux pas passer le cap des cachetons, ca me fait peur. Mercredi soir j'appel mon meilleur AMI, lui explique le trucs, que je me demande si je ne vais pas finir par faire un tour forcé en psy, que dans tout les cas, faut qu'il vienne, et maintenant. Me connaissant, il savait que si pour la première fois de ma vie je demandais de l'aide, c'est que c'était du sérieux. 4 heures apres il avait fait les 400km Paris / Vosges et était chez moi… Jeudi matin je fini mon verre de whisky de la veille (qui serat le dernier jusqu'a aujourd'hui) et me résout a passer au Xanax. Je rentre avec lui sur paris et passe 10 jours enfermé avec 2mg/jour de Xanax, j'arrive enfin a dormir, la première nuit je me suis reveillé en hurlant par un cauchemar horrible.. Je me demande si je ne suis pas passé loin du delirium. Voila plus de 4 mois de ca, j ai mis 2 mois a m en remettre (sevrage du xanax compris), je n'ai pas bu d' alcool depuis. Ayant été fou d'angoisse malgré une forte alcoolémie, je n'imagine meme pas ce qu'aurait été mon sevrage sans xanax. De mes 18 ans a 25 ans, j'ai fumė beaucoup de cannabis, gouter a l'héroïne et une fois a l'extazy qui m'a valut un mauvais trip qui me fait penser a cette mésaventure dont je vous fais part. Aujourd'hui j ai 39 ans et depuis mes 25 ans, je n ai consommé que de l alcool. Voila, je me demande si on m a droguė dans ce bar, et si vous avez une idée de quelle drogue peut avoir engendré mon etat. Est ce possible que cela soit " simplement" un accident du a mon alcoolisme ? Je précise que je me rappel parfaitement de ce que j ai dit et fait pendant ces 3 jours et que je me sentait pleinement conscient. Et que si on m a droguė, j ai commencė seulement a me sentir mal au minimum 24 heures apres. Je vous remercie par avance pour votre réponse. Krystoff

Mise en ligne le 10/05/2011

Bonjour,

Lors d’une consommation régulière et forte d’alcool (jusqu’à 3g par litre de sang) peuvent apparaître certains troubles tels que par exemple des troubles du rythme cardiaque, une hypertension, une hypotonie musculaire, une dépression respiratoire ainsi que des troubles cognitifs comme l'affection de la mémoire et de la praxie (aptitude à faire).

De plus, les conditions émotionnelles dans lesquelles vous étiez avant de vivre cet épisode de mal être ("envie de tromper la solitude") ont pu participer à l'intensité de vos angoisses.Il est problable que les symptômes que vous décrivez s’expliquent par votre consommation d’alcool. Concernant l’éventualité d’avoir consommé un autre produit à votre insu, nous ne pouvons nous prononcer, cela relèverait plutôt d'une consultation médicale.

Quoiqu'il en soit, bravo d'avoir su traverser ces épreuves et d'être toujours abstinent aujourd'hui.

Bonne continuation.

Cordialement.

Retour à la liste