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Besoin d aide urgent

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Je suis veuve depuis 4 ans et j ai perdu mon fils ainé il y a dix huit mois.Je suis isolée,pas de famille etc à qui parler.Mon fils de trente deux ans est resté fragile et un peu immature.Il habite chez moi et travaille.Il a très mal vécu le déces brutal de son papa et la longue maladie de son frère ainsi que son décès.Dans la foulée il a eu une rupture avec une copine après quatre années.Mon fils m adore je le sais mais....il se drogue en snif avec de l'hero.En mai il a vu un docteur généraliste pour etre mis sous subutex; voulait il vraiment arreter l héro ou étais ce une ruse (car il snif le subutex)Il fume canabis,herbe et continue l 'hero.J ai essayé de parler avec lui et il me dit qu il n'est pas au p oint de certains qui se piquent.Je lui ai dit qu il en prenait le chemin et que tout ce cocktail était dangereux que je ne voulais pas le perdre.Je crois que c et un dialogue de sourd... J'ai peur,je suis seule,cardiaque,endeuillée,je n en peux plus. Le generaliste qui le suit ne voit rien ou s en fou royalement.Apparement je ne peux pas "travailler"avec cette doctoresse sous p retexte que mon fils est majeur...Je voudrais lui faire savoir que mon fils continue de se droguer,qu il snif le subutex etc mais dès le départ elle avait dit que s il ne jouait pas franc jeux elle ne s occuperait plus de lui...Et puis est ce la bonne solution que de lui dire?? Je suis completement perdue et deprimée .Je vous en supplie aidez moi!Merci de tout mon coeur

Mise en ligne le 06/01/2015

Bonjour,

Vous êtes actuellement confrontée à la toxicomanie de votre fils qui ne semble pas avoir la même appréciation que vous sur ses consommations. Nous comprenons votre difficulté et  entendons votre appel à l’aide.

Pourtant, nous relevons qu’il a pris en compte sa dépendance aux drogues puisque, visiblement, il a fait des démarches de soins pour se faire prendre en charge. Le fait qu'il détourne l'usage "normal" du produit indique bien sûr que le geste de prise du produit reste important pour lui, mais n'efface pas pour autant son intention de se soigner. Il peut constituer une autre étape, accompagnée encore de produits annexes, dont la durée dépendra de différents facteurs et évenements.

D’autre part, notons également qu’il n’est pas réfractaire à ce que vous évoquiez le sujet avec lui et qu’il travaille, ce qui est très positif socialement,et moralement.

Il apparait clairement que son suivi est à encourager, peut-être à ajuster et à renforcer pour le rendre efficace. Pour ce faire il est important d’œuvrer dans le sens du dialogue en dehors duquel il est difficile d'amener une personne développant une dépendance à se faire aider. Nous notons que c’est apparemment le cas, que vous parlez avec lui, qu’il vous entend mais ne donne pas suite à vos inquiétudes.

Vous rapportez qu’il est peut-être encore affecté par la perte de son père, de son frère et sa rupture sentimentale. Ce sont des événements marquants, qui laissent des traces et qui peuvent mettre du temps à s’effacer. Il serait peut-être également utile d’orienter votre discussion dans le sens de ces événements, de ce que ça lui coûte et d’éviter de cristalliser sur la question des drogues. Il est bien sûr très important qu’il puisse en parler, avec vous, mais également avec d’autres.

Le dialogue est d’autant plus nécessaire que les propos de son médecin généraliste, qui peuvent être ressentis comme peu aidants, ne manquent pas de vérité car la majorité de votre fils est la limite de l’aide qu’on peut lui apporter et exclut qu’on l’y contraigne s’il ne  représente pas un danger pour lui-même ou les tiers.     

Nous vous encourageons à ne pas désespérer et à continuer en vous faisant, cette fois, soutenir, conseiller, aider par les professionnels de la problématique de la dépendance qui travaillent également avec l’entourage. Voici le lien de  notre site vous ouvrant sur la page des adresses de ces centres. Nous vous invitons à les contacter.

Vous pouvez  également nous joindre gratuitement et anonymement  par tchat via notre site ou nous appeler au 0800 23 13 13 (Ligne de Drogues Info Service, gratuite et anonyme depuis un poste fixe) tous les jours de 8h00 à 2h00 du matin pour une écoute , un soutien ponctuels et au besoin une réorientation.     

Bien cordialement.  

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