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Bonjour, Je suis consommatreur de cannabis. Ma nièce de 15 ans et demi a vu de l'herbe dans ma chambre et m'a posé des questions. Je n'ai pas nié, c'était il y a environ 1 an et demi. Il y a quelques jours, elle est venue me voir en me disant qu'elle avait parlé avec des amies et qu'elles souhaitaient "essayer" le cannabis. Elle a préféré venir me voir pour en parler et compte sur moi pour "l'initier". Je suis très mal à l'aise avec cette situation, je n'ai aucune envie qu'elle commence à fumer, que ce soit du tabac ou du cannabis. Elle m'a confiée avoir déjà bu de la vodka avec ses amies après s'être procuré une bouteille. J'ai peur du coup qu'elle se tourne vers d'autres personnes, dans la rue oùje ne sais où si je refuse. Tout ce que vous pourrez me dire sera le bienvenu ! Vraiment. Merci d'avance.

Mise en ligne le 18/01/2012

Bonjour,

La situation que vous décrivez semble faire appel à votre place d’adulte, mais aussi à celle de tante, face à une adolescente à la recherche de nouvelles expériences. A 16 ans, il n’est pas anodin de vouloir essayer de nouvelles sensations : l’alcool, le tabac ou le cannabis; tout comme comme dans un autre registre: les relations amoureuses, la sexualité etc…

Dans tous les cas, il nous parait important d’ouvrir le dialogue avec elle.

Il n’est pas tant question ici de dire « oui » ou « non » mais bien de l’amener à réfléchir sur ce qui la pousse à consommer. Les « motivations » déterminent en grande partie notre rapport aux drogues et les risques que l’on a de devenir dépendant. Aussi, interrogez-la, par exemple, sur sa relation avec ses parents, sa scolarité, sur comment elle va en ce moment…

Vous pouvez également l’informer des effets et risques liés à de telles pratiques. Une consommation de drogue n’est pas sans conséquence, elle modifie la manière de percevoir les choses, de ressentir des émotions, de penser et de se comporter. Les risques de bad-trip, de coma éthylique, de prise de risque, de dépendance, voire d’interpellations par la police… pourraient être abordés avec elle afin de l’avertir et donc de prévenir.

Vous pouvez aussi lui parler de votre propre expérience. Cela peut vous demander de faire un point sur votre propre consommation et sur ce qu’elle vient dire pour vous…

N’hésitez peut être pas à valoriser la relation de confiance établie entre vous et le fait que vous êtes disponible pour toute discussion.

Pour autant, vous êtes amenée à vous positionner en tant qu’adulte et lui dire que vous n’avez « aucune envie qu'elle commence à fumer, que ce soit du tabac ou du cannabis ». Parler de vos craintes n’est ni jugeant ni moralisateur mais peut être important à dire comme à entendre.

Sachez que si votre nièce a envie de consommer un produit, elle s’en procurera quoi qu’il en soit. Mais la compréhension et le dialogue pourront peut-être l’amener à avoir un autre regard sur sa consommation.

Enfin, vous pouvez également tenter d’ouvrir le dialogue avec ses parents car le passage à l’adolescence est parfois compliqué, que ce soit pour le jeune comme pour ses proches.

Pour échanger d’avantage sur ces thèmes, vous pouvez nous contacter au 0800.23.13.13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, 7j/7, de 8h à 2h).

Cordialement.

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