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Ma fille fume le joint,je le sais de source sûr mais elle nie et ne veut pas en parler.Je suis très inquiète car elle en fume de plus en plus(de un ,elle est passée à quatre par jour),elle a 17 ans.Je ne la reconnais plus,même au lycée j'ai été convoquée car ses professeurs on constaté un changement radical de comportement.Aidez-moi!pour qu'à mon tour je puisse aider ma puce.Il est hors de question que je la regarde se détruire sans rien faire,je me battrai jusqu'au bout pour la sortir de cet enfer.Merci à certains idiots qui l'on rendu dépendante.j'attends votre réponse avec impatience:Que dois-je faire pour l'aider? Cordialement,merci.

Mise en ligne le 01/03/2012

Bonjour,

Une consommation quotidienne de cannabis chez une jeune fille de 17ans, évoluant de un à quatre joints par jour, pose évidemment question. Il ne s'agit plus, à priori, d'une expérimentation ou d'un usage festif, mais peut-être déjà d'une forme de dépendance. Pour vérifier cela, il faudrait pouvoir en parler avec elle et qu'elle puisse vous expliquer pourquoi elle fume, ce que ça lui apporte, les "bénéfices" éventuels qu'elle tire de cette consommation. Une personne se met rarement à abuser d'un produit psychotrope sans raison précise. Il y a assez souvent, en particulier à ces âges là, des difficultés intérieures plus ou moins conscientes pouvant aller jusqu'à de grands ressentis de mal être, de malaise. Le cannabis est un produit souvent utilisé pour détendre, relaxer, calmer des angoisses, faciliter l'endormissement...

Si votre fille est dépendante au cannabis, il s'agit d'une dépendance psychologique qui se sera mise en place en fonction des raisons pour lesquelles elle fume. Autrement dit, on ne devient pas dépendant du simple fait du produit et il est important de repérer les difficultés de l'usager dans leur ensemble. Quand un fumeur de cannabis souhaite arrêter sa consommation mais n'y arrive pas seul, c'est principalement une aide psychologique qui lui est proposée.

La situation semble pour l'instant bloquée puisque vous nous dites que votre fille est dans le déni, qu'elle refuse d'en parler. Sans dialogue, sans communication, il n'y a pas grand chose de possible, et comme vous l'avez parfaitement repéré, vous avez besoin d'être aidée pour pouvoir aider votre fille. 

Vous pourriez, et ce indépendamment de votre fille, prendre contact avec une équipe de professionnels spécialisés dans la prise en charge des jeunes consommateurs mais également de leurs parents. L'aide qui vous serait proposée consiterait à faire un "état des lieux" plus large, plus approfondi de la situation de votre fille et de l'ensemble des problèmes qui se posent avec elle pour vous permettre de réaborder, différemment peut-être, ces questions avec elle.

Vous trouverez ci-dessous les coordonnées de deux lieux de consultations spécialisés dans l'accompagnement des jeunes et de leurs proches dans votre département. Les consultations y sont individuelles, confidentielles et gratuites.

Si vous souhaitiez discuter plus encore de cette situation qui vous préoccupe ou simplement obtenir plus de précisions sur ces prises en charge, vous pouvez bien sûr nous joindre au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, 7/7, de 8h à 2h).

Bien à vous.

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


APT 15 Oppelia - CSAPA - CAARUD

55 rue de l'Egalité
15000 AURILLAC

Tél : 04 71 63 82 50
Site web : www.oppelia.fr/structure/apt/
Accueil du public : Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 17h30.
Consultat° jeunes consommateurs : Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 17h30 sur rendez-vous.
Substitution : Délivrance des traitements de substitution du lundi au vendredi, de 11h à 13h. Consultations Traitements de Substitution aux Opiacés du lundi au vendredi de 11h à 13h sans rendez-vous.
COVID -19 : Décembre 2022: Accueil sur place, sur rendez-vous.

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