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Vos questions / nos réponsesJe "précise" encore et j'en aurai fini, que je prends plus le dextrométhorphane (DXM) par "peur du manque" ou par "peur de la peur" (des effets encore présent du sevrage aux opiacés, même plusieurs mois après)(...), et que je compte bien continuer à le diminuer... Enfin, ma psychiatre ne voit pas "à priori" d'inconvénients à cela, puisque "cela me fait du bien", comme elle dit, et que "ça m'aide" à gérer ma "peur du manque / de la peur", et mon sevrage aux ("vrais"(c'est MON point de vue)) opiacés... J'ajoute qu'une autre médecin de 75 ans (reconvertie à la psychanalyse) n'a pas non plus vu d'inconvénients "majeurs" à ce produt... (elle m'a "trouvé" aussi beaucoup mieux que la dernière fois, voilà 3 mois, alors que je prenais le double de DXM...), dans la mesure où il me permet de mettre une sorte "d'anesthésie" sur les plaies de cet "enfant-pansement" (...) de mes parents, que j'ai été quasiment depuis ma naissance, et de mieux pouvoir ainsi mettre des "mots dessus" (les plaies et les pansements), les identifier, et pouvoir en parler en thérapie... Car si je ne veux plus être un "enfant-pansements", je suis bien obligé de les enlever, et "ça fait mal"... Les psychotropes, que je prends par ailleurs, qui m'ont fait beaucoup "de bien au début", ont sans doute perdu pas mal de leur efficacité depuis plus de 20 ans que j'en prends (je ne prends "plus" qu'un antidépresseur à faible dose (séroplex 10mg : 1/j.), du buspar, un peu de valium, et un peu de dépamide (2 cp/j.). Bien à vous. Renaud
Mise en ligne le 19/04/2010
Bonjour,
Il nous semble intéressant que vous soyez en mesure de mettre du sens sur votre consommation de DXM grâce à l'appui de votre psychiatre et d'autres personnes de votre entourage.
En effet, pouvoir reconnaître clairement les effets recherchés dans la prise de psychotrope, identifier les raisons profondes à cette consommation, sont des conditions importantes pour diminuer voir arrêter la consommation du produit.
Nous vous félicitons de votre persévérance à prendre ainsi soin de vous, malgré un parcours de vie marqué, semble-t-il, par des traumatismes douloureux dont vous cherchez légitimement à vous dégager.
Nous vous souhaitons sincèrement de réussir votre objectif de diminuer le DXM, et par là même de parvenir à calmer durablement vos peurs et votre souffrance.
Bien à vous.