Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Vos questions / nos réponses Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Dépendance aux opiacés

Par Acidic

Bonjour, Je suis dépendant aux opiacés depuis que j’ai 16 ans et cette année je vais fêter ma 16eme année de dépendance. J ai commencé par de la morphine dans un cadre medical suite à une intervention chirurgicale puis ça a été l’engrenage, j’ai pris tout ce que j avais sous la main pour combler mon besoin en opiacés, heroine compris. J’ai injecté pendant 6 ans et ça va faire 10 ans que j ai arrêté les injections. J ai tout essayé pour arrêter, bhd, méthadone, sevrage a l’hôpital, sevrage ultra rapide sous anesthésie, sulfates de morphine… rien n’a fonctionné mis à part les sulfates de morphine en voie orale deux fois par jour mais étant hors amm mon médecin a eu interdiction de continuer a m en prescrire. Je rechute constamment. Et j en ai marre. Je pense de plus en plus à en finir. Je n ai pas la force de continuer à me battre contre la sécu pour avoir des sulfates, contre mon corps pour supporter un énième sevrage, plus le temps passe plus la seule porte de sortie que je vois c’est le suicide ou un sevrage rapide en milieu hospitalier mais je n’arriverai pas à supporter la douleur, c est au dessus de mes forces. Je voudrai savoir si il existe des protocoles de sevrages en France sans ou presque sans douleur. Je ne supporterai pas de retourner à un traitement méthadone. Je ne supporte pas cette molécule, le dernier essai que j ai fait avec la metha j ai pris 36kg la première année de traitement et même si je le voulais, dans ma ville, il faut attendre plusieurs mois avant d avoir un rendez-vous en addictologie. Et pour la bhd, je suis tétanisé a l’idée de faire un sevrage précipité, sans compter que ce médicament me donne des migraines atroces. À chaque fois que j ai fait un sevrage, j’ai replongé car mon entourage en attend beaucoup trop de moi, trop vite et le seul moyen de reprendre le dessus et d’assurer c’est de me remettre à consommer. Par exemple lors de mon dernier sevrage, j’avais annoncé qu’il faudrait que je m’éloigne de ma ville pour au moins 4 mois pour briser mes vieilles habitudes et retrouver une bonne forme physique et mentale compatible avec l intensité de mon activité pro. Ça a été le drame, 2 semaines après ma sortie d’hôpital on me demandais déjà quand je reprendrai le travail alors que j étais incapable de me lever et de me coucher à heure fixe, sans compter la dépression qui faisait que je ne passais pas une journée sans pleurer toutes les larmes de mon corps. Super pour les salariés de voir le patron comme ça… J ai réussi à passer de 6g d héroïne par jour à 1g et demi mais je veux arrêter complètement. Y a t il des solutions de sevrages avec le minimum de douleur? Et qui puisse être mise en place rapidement. J ai entendu parlé de sevrage à l aide de ketamine qu en est il en France ?

Mise en ligne le 12/02/2024

Bonjour,

Nous comprenons tout à fait votre souhait de trouver une prise en charge adaptée à vos besoins pour réussir à vous détacher définitivement de votre consommation d'opiacés.

Nous vous joignons les coordonées de plusieurs lieux de sevrage à proximité de chez vous et dans la région de Lyon, que vous pouvez contacter pour exposer votre demande.

En revanche, à notre connaissance, il n'existe pas d'endroit en France qui propose de mettre en place un sevrage à la kétamine.

Concernant la prise en charge des douleurs persistantes durant le sevrage, vous pouvez éventuellement vous adressez dans les centres spécialisés dans le traitement de la douleur. Il en existe plusieurs dans votre région. Nous vous joignons une liste en fin de réponse.

En ce qui concerne votre entourage, il est effectivement difficile de faire face à leur temporalité, différente de la vôtre, et à leurs projections. Vous pouvez éventuellement les inviter à en parler à des professionnels pour les aider à vous accompagner au mieux dans votre démarche. Vous pouvez par exemple leur indiquer les coordonées de notre service, ou la possibilité de consulter dans les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prise en charge en Addictologie, en tant que proche.

Nous espérons avoir pu vous aider dans votre démarche et vous souhaitons bon courage pour la suite.

Si vous souhaitez discuter directement de cette situation avec un.e écoutant.e, vous pouvez nous contacter gratuitement et anonymement par téléphone ou par tchat. Nous répondons au 0 800 23 13 13 tous les jours de 08h à 02h. Le tchat est ouvert de 14h à 00h du lundi au vendredi et de 14h à 20h le week-end. C'est gratuit et anonyme.

Bonne fin de journée à vous,

Bien cordialement,

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les struc


En savoir plus :

Retour à la liste