Bonjour, J'ai appris il y a une semaine que mon petit ami prend de la cocaïne. cela fait 3ans que nous sommes ensemble, 2 mois que nous habitons ensemble. Depuis que l'on habite ensemble j'ai eu des doutes (par rapport à des faits survenus dans son entourage d'amis) et me suis mise à le "fliquer"... jusqu'au jour où je l'ai pris sur le fait. Il prend de la cocaïne et de la méthadone pour se "booster" comme il me dit, il m'a avoué qu'il avait commencé avant qu'on se rencontre avec sa bande de pote.A la base c'était pour s'amuser, puis après ça a été pour se motiver pour le travail et maintenant il en prend presque tous les soirs alors qu'il est en vacances... Je n'y est vu que du feu jusqu'à maintenant où je peux déceler tout de suite s'il y a eut une prise ou non. Je ne sais pas quoi faire, j'ai peur pour l'avenir, il m'a dit qu'il était content que je sache maintenant car ça pourra l'aider à arrêter... mais je n'y crois pas trop puisqu'il ne fait rien pour. j'ai peur qu'il se cache pour en prendre, et je sais qu'il refusera de voir un médecin pour l'aider... que faut-il faire dans cette situation? Je suis totalement perdue et déprimée... Cordialement

Mise en ligne le 05/01/2012

Bonjour,

Nous comprenons que vous soyez bouleversée en découvrant cette situation.

Durant les premiers temps d’une consommation de produit psychoactif, les usagers ont tendance à ne voir que les effets plaisant de la drogue, refusant une remise en question de leur consommation. C’est souvent lorsque les effets néfastes (troubles de la santé, perturbation des relations, impact sur la vie professionnelle…) se manifestent  fortement que la personne commencera à pouvoir évoquer cette consommation comme étant problématique.

Vous nous dites que votre ami n’en est pas là et supposez qu’il refusera des soins.

Sachez que vous pouvez trouver une aide pour faire face à cette situation, ne pas être seule, pouvoir en parler et trouver des conseils si besoin. En effet, certains centres de soins spécialisés proposent un accueil et des consultations (anonymes et gratuites) de soutien aux proches de personnes dépendantes.

Quant à l’aide que vous pourrez apporter à votre ami, vous l’aurez compris, elle est limitée si lui-même ne souhaite pas arrêter et entreprendre de démarche de soin. Vous pouvez néanmoins l’informer de l’existence de ces centres de soins spécialisés en addictologie, qui le moment voulu pourront l’accueillir et le soutenir. Ces centres proposent des consultations gratuites en anonymes de médecins, psychologues et travailleurs sociaux.

Que ce soit pour vous ou votre ami, vous pourrez trouvez des adresses de centre de soins dans la rubrique "s'orienter" de notre site.

 Bien cordialement.