Il est après moults combats et quelques overdoses accueilli dans un centre post cure après rejet d'hospitalisation et sevrage en hospitalisation de jour aménagées. Etait piqué tous les 15 jours pour le manque. Il a tout rejeté sauf enfin cette alternative. Nous avons eu deux contacts téléphoniques hebdomadaires agréés depuis 10 jours. L'angoisse c'est sa première permission. 24h00 c'est trop court pour revenir chez nous aller retour. Et le laisser 24h00 dans la plus proche ville c'est le laisser s'exposer si ce n'est au LSD au moins à une biture en solitaire. Trop fragile à mon avis. Je l'aime fort mon fils mais j'angoisse. Dur d'assumer le rôle de maman dans ces conditions.

Mise en ligne le 26/10/2012

Bonjour,

Nous comprenons votre inquiétude légitime. Toutefois, il nous semble important de le soutenir, de valoriser son parcours et de lui faire confiance. Ces 24h de permission sont aussi un outil, un objectif pour lui et l'équipe qui le suit en postcure. Il est possible que cela se passe bien ! Cela peut aussi être un objet d'évaluation lui permettant de voir où il en est par rapport à son problème de dépendance. Un parcours de soin est souvent long et non linéaire. Il peut être ponctué de reconsommations occasionnelles mais le plus important dans ce cas et de ne pas dramatiser ou vivre ces reconsommations comme un échec mais bien de pouvoir "rebondir" et s'en servir comme objet à mettre au travail avec l'aide et le soutien de l'équipe. Vous pouvez également planifier les choses avec lui, l'aider à organiser ces 24h. Peut être avez vous de la famille ou des amis plus proches géographiquement et qui pourraient l'accueillir ..

Même si nous entendons et comprenons votre inquiétude, il faut lui faire confiance et continuer à le soutenir. Si malgré tout, cela vous angoisse trop, vous pouvez nous joindre au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe de 8h à 2h) afin d'en échanger et d'en discuter ensemble.

Bien à vous.