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Gros problème Cannabis & Co ... Help me !!!

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Bonjour ! J'ai un problème actuellement avec le Cannabis, je fume environ entre 5 et 10 pétards par jour (quand je peut), sans compter le nombre de Bong que j'écoule a coter ... J'ai cessé de compter tellement c'est hallucinant. D’où les problèmes qui vont suivres. Quand j'ai plus d'argent, je comble mon manque avec d'autres substances. Car j'ai horreur d'être normal. Je dois ressentir des effets en moi, des étincelles, un EFFET hors du normal quoi. Quand je me lève le matin le 1er truc que je fais, c'est roulé, fumer, et être péter. Quand je ne peut pas fumer, je comble avec tout ce qui me tombe sur la mains. Donc dés le matin calva, vodka, ou sky. J'ai commencer à remplacer le cannabis par l'alcool. Ensuite je suis parti sur les médocs : Tussidane, Pulmodexane. Ainsi que de la codéine, Néo-Codion, Tussipax, Padéryl, Tramadol. Mes parents sont séparé, et mon enfance a été un calvaire. Père alcoolique, et ma mère a des problèmes psy. Actuellement j'ai 19 ans, bientôt 20, et ma vie est un grand échec. Ma mère ma viré à 16 ans du domicile familial, et mon père conte faire pareil. J'ai quitter l'école tôt, j'ai aucun diplôme, et je voit ma vie défiler sans rien y faire. J'en ai marre ! J'en ai conscience que je suis un drogué, mais le dire c'est étrange. J'aimerai arrêter tout ça, mais tout seul je n'y arrive pas. Personne ne m'aide donc moi je reste a me défoncer et attendre de mourir. J'ai déjà perdu 2/3 ans de ma vie a rien faire appart me défoncer. J'en peut plus. Quand j'ai pas une dose je ressens le maque vite surtout avec le Cannabis et les médocs, alcool j'arrive a gérer sauf quad je suis bourrée c'est pire car je veut gobe des pilules après. Je ne pense pas qu'on peut arrêter en parlant. Je pense que le seul moyen pour moi c'est de faire une cure de désintox. Je préfère juste demander conseil avant. Le truc c'est que j'ai pas envie de devenir accro a des traitements de substitutions qui sont pire a décrocher apparemment. Je suis sur Nantes et je ne trouve pas de site. Je voit pas comment faire d'autre pour arrêter. En tout cas diminuer pour enfin me bouger, et commencer ma vie. Quand j'arrête c'est dur, impossible de dormir, donc je me lève pas le matin. Même si je me couche tôt, très anxieux, déprimer, même la flemme de sortir prendre une baguette c'est pour dire la ou j'en suis rendu ... Sa me fait réellement peur. Merci de m'avoir lu,bonne journée à vous.

Mise en ligne le 06/06/2013

Bonjour,

Vous souhaitez arrêter vos consommations et êtes lucide sur le fait que vous allez avoir besoin d'aide pour parvenir à vos fins. Il est effectivement souvent compliqué, seul, de résoudre une problématique addictive très installée. Dans votre situtation, il y a fort à supposer que s'entremêlent de la dépendance physique et psychologique. Les médicaments que vous citez (ainsi que l'alcool d'ailleurs) peuvent être physiquement très addictifs et nécessiter la prise d'un traitement de substitution pour éviter tout syndrome de manque mais cela n'a rien d'obligatoire et en entammant une démarche de soins vous restez libre des modalités de la prise en charge.

Vous semblez faire un lien entre votre enfance qui a été un "calvaire", les difficultés passées et actuelles avec vos parents, et vos multiples consommations qui ont pour but de changer votre état "normal". Votre idée d'entrer en cure peut être un moyen, pendant le temps d'hospitalisation, de rompre avec les différents produits que vous utilisez (sans traitement de substitution). Néanmoins, une hospitalisation, la plupart du temps d'ailleurs assez brève, ne permet pas de régler tout le versant psychologique d'une problématique addictive. Non seulement cela prend d'avantage de temps mais en plus cela nécessite souvent un travail de parole, de mise en lumière des raisons du malaise, du malêtre qui ont conduit à la recherche d'effets "hors du normal" via certaines drogues licites ou illicites.

Dit autrement, ce pourquoi vous consommez comme vous consommez, ne s'envolera pas une fois que vous aurez été hospitalisé pour un sevrage. Une fois que vous serez "désintoxiqué", vous aurez encore à faire à votre histoire, vos blessures, vos doutes, vos difficultés intérieures... C'est le plus souvent ce qui fait que l'on reste très fragile après une cure et représente un risque de rechute important. Quand vous dites "j'ai horreur d'être normal", nous entendons "à jeun" de tout effet psychoactif, il serait intéressant que vous puissiez réfléchir d'avantage à ce qui vous fait tant horreur dans cet état là. Parce que c'est dans cet état là, "normal", que vous allez vous retrouver à l'issue d'une cure hospitalière.

Nous vous encourageons vivement à prendre contact avec un CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Vous pourrez rencontrer sur place différents types de professionnels (médecins, psy, travailleurs sociaux...) pouvant vous accompagner au plus juste, chacun dans sa spécialité. Les CSAPA proposent des suivis ambulatoires, c'est à dire sous forme de rendez vous réguliers, mais ils travaillent en partenariat avec les unités d'addictologie hospitalieres dans lesquelles des séjours en cure peuvent s'organiser. Pour information, qu'il s'agisse d'ambulatoire ou d'hospitalier, les prises en charge sont individuelles, confidentielles et gratuites. Vous trouverez ci-dessous les coordonnées de deux CSAPA dans votre ville.

Nous restons bien évidemment à votre disposition pour toute demande complémetaire mais également pour du soutien si vous en avez besoin. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe).

Cordialement.

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


OPPELIA Le Triangle : CSAPA

18, rue de Bouillé
44000 NANTES

Tél : 02 40 48 48 58
Site web : www.oppelia.fr/le-triangle-nantes
Accueil du public : Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30. Mardi de 9h30 à 12h30.
Consultat° jeunes consommateurs : Consultations sur rendez-vous au 32 quai de Versailles à Nantes - Contact au 06 73 13 10 89.
Service mobile : Dispositif mobile PASS'AJE. L'équipe se déplace à bord d'un bus pour aller à la rencontre des jeunes là où ils se trouvent dans l'espace public et en milieu scolaire, Contact: 06 73 13 10 89
Substitution : Initialisation et délivrance de traitement de substitution dans le cadre d'un suivi médico, psycho-social.
COVID -19 : Accueil avec respect des gestes barrières.

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