Opéré en juillet 2010 pontages aorte-coronarien, on m'a prescrit du Di-Antalvic. Les douleurs de la sternotomie restant prégnante et invalidante j'ai continué mon antalgique. En 2011 le Di-Antalvic ayant été supprimé , le pharmarcien m'a substitué le DA par du Tramadol... Je pensais au début qu'il s'agissait d'un générique... Un certains nombres de troubles sont apparus, d'abord une somnolence diurne important, je ne dormais que 4 à 5 heures par nuit depuis toujours, je me suis retrouvé à n'être éveillé que § à 7 heures par jour. Mon entourage médicale ne connaissant pas les effets du tramadol j'ai fait des séjours dans un service du "sommeil" et mon trouble a été diagnostiqué comme étant une narcolepsie, prise de Modiodal... je dormais 3 à 4 de moins par jour... Je ne souffrais plus de mon sternum, j'ai voulu arrêter le Tramadol. J'ai arrêté brutalement au bout de trois jours j'avais des impatiences, des douleurs musculaires, la tête dans le sac, impossible d'avoir l'esprit clair et une sensation de manque intolérable. j'ai tenu deux jours et j'ai bien compris que je faisais une adduction à ce fichu médicament que j'avais arrêter . Je suis reparti à 200mg puis j'ai baissé de 50 mg par semaine. Arrivé à 50 mg je n'ai pas tenu trois jours... j'étais tellement mal que j'ai repris 100 puis trois heures après étant toujours très mal 50 de plus puis trois après je me suis retrouvé à 200mg. j'ai refait la tentative deux fois... IMPOSSIBLE d'ARRETER cette merde. Comment faire ?

Mise en ligne le 14/10/2013

Bonjour,

Le Tramadol est effectivement connu pour provoquer de la dépendance physique avec risque de syndrome de manque à l'arrêt brutal du produit. Vous en avez fait malheureusement l'expérience.

Pour ne pas vivre cet état de manque, il est conseillé de réduire progressivement les dosages mais peut-être pas aussi vite que ce que vous l'avez fait. Nous comprenons évidemment votre envie de vous délester de ce médicament au plus vite mais si vous souhaitez le faire avec le moins de souffrance possible cela va vous demander probablement plus de temps. 

La diminution des dosages, le temps qu'il faut rester à chaque dosage ne peut s'établir qu'au cas par cas, il n'y a vraiment aucune règle en la matière. Peut-être pouvez-vous demander à votre médecin prescripteur de vous accompagner dans cette démarche. Si cela n'est pas envisageable, peut-être pouvez-vous alors solliciter un professionnel spécialisé dans la pharmacodépendance pour vous suivre et vous conseiller au plus juste dans la progression de votre arrêt. Vous trouverez ce type de professionnels dans des CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Vous trouverez ci-dessous les coordonnées des cinq CSAPA de votre ville, tous spécialisés dans la prise en charge des pharmacodépendances. Les consultations y sont confidentielles et gratuites. 

Si vous avez besoin de nous solliciter à nouveau, n'hésitez surtout pas, nous sommes également joignables tous les jours, de 8h à 2h, au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe).

Cordialement.