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addiction au tramadol

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bonjour, je vous contacte aujourd'hui car je suis complètement impuissante face à mon désire d'arrêter le tramadol. voila 3 ans que j'en ai pris pour un problème de tendinite à tendon d'Achille. en même temps j'ai mon fils ainé qui m'a rejeté du jour au lendemain . j'étais très très mal et j'ai trouvé du réconfort dans le tramadol et j'ai augmenté les doses j'étais à plus de 800g/j. et mon médecin me l'a marqué sans me prévenir des risques . il y a un an j'ai changé de médecin et lui ai fait part de mon désir d'arrêter ce médicament . j'ai baissé je suis à 300/j mais impossible de stopper , j'ai des fortes palpitations, des sueurs , des tremblements etc donc impossible et j ai des problèmes de mémoire et concentration. donc impossible d'y arriver seule . j'ai vu un psy qui a essayer 2 traitements pour changer les récepteurs mais rien n'y fait ...d'après lui mon récepteur au tramadol est très agressif . il devait voir un spécialiste pour parler de mon cas et me recontacter. mais il ne m'a pas recontacté et il ne répond pas à mes appels. je suis perdue désespérée et du coup je repasse à 400/j.....que puis je faire , quelles solutions pour arrêter ce tramadol ????

Mise en ligne le 03/11/2014

Bonjour,

Nous comprenons votre désir d'arrêter le Tramadol et nous vous encourageons à continuer. Vous avez déjà fait une partie du chemin, ayant déja diminué de moitié votre posologie, c'est encourageant.

Effectivement une prise prolongée, à doses importantes de médicaments de la famille des opiacés provoque une dépendance et la période de sevrage peut être d'autant plus longue que le traitement a été prolongé. Certaines personnes ne présenteront aucun symptôme de sevrage à l'arrêt du tramadol, quelle que soit la durée de traitement, tandis que pour d'autres cela sera plus difficile et  plus long. Nous vous conseillons de continuer à réduire progressivement les dosages.

En effet le sevrage peut être long et demandera parfois plusieurs mois. Il peut entrainer nervosité, palpitations, sueurs, confusion, souffrances physiques comme vous le précisez. 

Nous attirons votre attention sur le fait que l'aspect psychologique a son importance. Comme vous l'avez évoqué, la prise excessive de médicaments peut faire écho à une souffrance psychologique. Le travail thérapeutique réalisé avec votre psychiatre peut vous aider à vous comprendre.

Vous avez aussi la possibilité d'être accompagnée dans un CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) prenant en charge les personnes souffrant de pharmacodépendance. Dans ces centres vous pourriez effectuer un sevrage en ambulatoire mais aussi être hospitalisée dans le cas où cela s'avérerait opportun.

Vous trouverez ci-dessous les coordonnées d'un CSAPA qui traite des pharmacodépendances. Les consultations y sont individuelles, confidentielles et gratuites. 

Vous avez également la possibilté de nous joindre au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, 7/7, de 8h à 2h) si vous avez besoin de discuter de la progression de votre sevrage, de vos éventuelles difficultés. Vous pouvez également nous joindre par chat sur notre site.

Bien à vous.

 

Csapa Bobillot


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