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je ne controle plus rien hormis mes envies de mort

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je vous avez pste il y a queque semaines une question , mais la je suis en train litterallementcraquer , il n'y a pas une journées sans que j'ai des envies de mettre un terme a mes jours et pas un sans envie de cames . je deviens dingues et en plus de ces problemes (ce qui est deja trop) je (re)deviens agessif voir violent . je sens mon petit monde s'ecrouler . Je suis dechirer car j'ai vraiment envi que tout s'arrete maintenant mais j'ais des enfants et pour euxje ne peux pas , alors du coup j'ai le cerveau en ibbulition constamment et ayant deja vecu ce genre d'experience desagreable , je sais que je vais droit dans le mur . Et j'ai pas envi de m'en prendre a de pauvres innocent (pas en les frappant mais verballement) .alors je ne vois qu'une seule issue partir soit direction le cimetiere soit prendre unsac et faire ce que j'ai deja fait par le passe : prendre la poute . je suis deja exclu de cette societe enfin ça , ça ne me derange pas car c'est une societe qui ne perdurra pas dans le temps , rien n'a ne sens tout est controle et rien n'est respecte cette societe cours a l'echec . je suis peu-etre "fou" mais pas sans coeur et je suis perdu au milieu je ne me reconnais pas je vis comme un ermite a la seul difference et elle est de taille je vis en ville et je voudrais changer ça et partir vivre dans un lieu isolé , un lieu ou je pourrais etre moi parler seul chanter tout haut sans sentir ces regards qui disent "il est fou celui-la" . mentallement je suis assez fort , mais quand le coupe est pleine , il faut que je change radicalement de cap mais j'en ais pas les ressources (financieres) et mais enfants sont dans un departement proche de mon lieu de vie .que dois-je faire , qui dois-je voir ?. ps: le lieu de consultation que vous m'avez donner sur nantes je suis deja patient d'une addictologue depuis une dizaine d'années . merci . et meme si vous ne repondez pas ça n'a pas d'importance car ecrire c'est pour moi comme faire une purge ça me fait du bien . je fais ca quotidiennement j'ecris ce qui passe par la tete c'est ma psychotherapie de moi a moi .

Mise en ligne le 16/01/2012

Bonjour,

Nous comprenons la difficulté à laquelle vous êtes confronté. Votre parcours et votre toxicomanie vous a placé dans une situation difficile pour laquelle vous ne semblez pas voir une issue. Cependant, vous devez savoir qu’il n y a pas de fatalité et qu’il est toujours possible que les choses s'améliorent. Mais cela suppose que vous vous en donniez les moyens et que vous  alliez jusqu’ au bout de votre démarche, en respectant les conseils et les indications de vos soignants.

Vous avez indiqué, dans votre précédente question,  prendre du SUBUTEX depuis 9 ans, non en sublingual mais plutôt en sniff ou en intraveineuse et ne pas «croire aux cachetons ».  L’une des vocations du SUBUTEX est, justement,  de ne pas être sniffé ou pris en intraveineuse. Il s’agit d’un médicament (certes  soumis en partie aux règles concernant les médicaments stupéfiants) destiné au traitement de la toxicomanie et non  à une consommation substitutive, par défaut,  d’héroïne. C’est dans cette logique que le traitement par le SUBUTEX  comprend  principalement quatre phases :

-une phase d’induction : le SUBUTEX est administré chez le patient héroïne-dépendant après une période d’abstinence d’environ  12 à 24 heures.

-une phase de stabilisation : il s’agit d’ajuster la dose de SUBUTEX par paliers.

-une phase de maintien : la durée de cette phase varie selon le médecin prescripteur et le patient ;

-la phase d’arrêt : qui se fait progressivement et par réduction des paliers du dosage.  

L’utilisation du SUBUTEX est  un acte médical et doit le rester, la substitution doit être inscrite dans un projet solide de soins.

Nous entendons votre opinion à l’égard d'une société qui vous exclut, du moins le pensez-vous. Pourtant cette même société met au service  de ceux qui le demandent un dispositif d’aide et de soins que vous n’avez peut-être pas opportunément saisi.   

Nous vous encourageons  à reprendre vos démarches de soins mais de redéfinir la manière dont vous les suivez.  Si ça ne l’a déjà été, nous vous suggérons également de ne pas exclure de faire une demande pour une post cure où vous pourrez avoir l’occasion de faire une rupture avec la ville, avec "la routine" tout en vous plaçant dans un projet qui va vous ouvrir des perspectives nouvelles  et valorisantes.

Vous trouverez ci-dessous une adresse de centre de post-sevrage et nous vous invitons à le contacter. Vous pouvez aussi nous contacter au 0800 23 13 13 (Ligne de Drogues Info Service gratuit & anonyme depuis un poste fixe tous les jours entre 8h00 et 2h00 du matin) pour reparler, si vous le souhaitez, de votre difficulté à avoir des conseils et un soutien.

Bon courage et cordialement.

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


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