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les effets et méfaits de la prise de bupré en IV

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Je me permets de vous interpeler , car je ne trouve pas de réponse aux problémes que l'injection de buprénorphine à sur moi , en l'occurence j'ai un bras qui est en train de nécroser . Et je ne trouve pas d'interlocuteur qui prennent mon cas au serieux . j'ai un generaliste mais il ne s'inquiete pas , l'addicto m'a tout simplement dis quelle n'etait plus capable de diagnostiquer quoique ce soit car ces cours de médecine etait trop loin ... Alors je ne sais plus vraiment vers qui me retourner pour avoir un diagnostic fiable . Je suis alez aussi a la caarud de ma ville , mais je ne peux m'y rendre regulierement pour envisager un suivi regulier et il n'y a pas d'infirmiere a chaque ouverture et puis d'ailleurs ils n'ont pas de local , actuellement c'est une assos qui leurs pretent gracieusement leur local mais l'hygiene c'est pas trop ça . alors que faire , qui voir ou peut-etre devrais-je en finir tout de suite . apres tout je m'en fiche de mes bras que cela me face mal ou pas , rien n'est comparaple a la douleur psychologique . Et dans mon cas je ne peux vivre avec , je ferais mieux de me mettre une bastos comme ça plus de douleur plus rien plus de solitude plus de galere ça serait une liberation , mais bien que la tentation soit forte je pense costamment a mes enfants ,et je me dis qu'ils ont le droit à un pére , oui mais dans quel éetat serait-je quand ils vont comprendre et surtout quel va etre leurs réactions face à mes conneries ?. je suis trés partage vis à vis de mon avenir qu'il soit proche ou a plus longue échéance et bien sur combien de temps vais-je vivre comme un ermite , juste moi et mes addictions et c'est comme ça depuis bien trop longtemps . j'ais plus la volonté et l'envie que j'avais il y a encore peux , j'ais perdu l'espoir et le gout de changer aussi , alors forcement tout est plus compliqué . J'ais tres envie de baisser completement les bras et que tout cela cesse , c'est la merde mais je ne peux m'en prendre cas moi , jamais je n'ais dis non au contaire je suis plutot du style a y retourner . Quelque part je suis suicidaire , mais au moins il n'y aurra plus de soufrance . je suis depité et desoeuvrer et j'ais pas envi de changer , je vais avoir quarante ans et sur ces 40 ans il y en a 26 de tox et la moitie c'est le néant . je suis au pied du mur et je m'en fous . merci vous etes geniaux

Mise en ligne le 02/02/2012

Bonjour,

Vous êtes préoccupés par l'état de votre bras, état pour lequel vous n'arrivez pas à obtenir de diagnostic qui vous rassure. L'injection en intraveineuse de la buprénorphine peut effectivement être à l'origine d'abcès qui, mal soignés, peuvent provoquer des nécroses. Contrairement à la buprénorphine dont l'usage peut être détourné, il n'est pas possible d'injecter ou de sniffer la méthadone. Cette-dernière peut donc être plus appropriée lorsque la prise de la buprénorphine en sublingual s'avère, pour une quelconque raison, impossible. Nous vous suggérons de réfléchir à votre traitement de substitution, à la suite que vous souhaitez lui donner. Nous vous conseillons également de continuer à consulter un médecin lorsque l'état de votre bras vous inquiète. La réponse qu'il vous fera ne sera peut-être pas satisfaisante à vos yeux, mais vous aurez au moins l'avis d'un professionnel concernant une éventuelle urgence médicale.

A vous lire, ce qui semble vous préoccuper davantage, et nous le comprenons bien, c'est votre situation personnelle actuelle et à venir. Vous êtes partagés entre l'envie d'en finir, ne voyant plus d'autre solution de soulagement à votre souffrance, ce dont vous nous avez déjà fait part lors d'une précédente question. Mais en même temps, quelque chose vous retient. Vous pensez à vos enfants, vous vous dites qu'ils ont le droit d'avoir un père, et c'est bien le cas. Vous vous inquiétez de ce qu'ils penseront quand ils se rendront compte de votre situation, ce qui montre que vous avez encore envie d'apparaître, à leurs yeux, le meilleur possible. C'est tout à votre honneur !

Quel que soit le passé que l'on a, aussi difficile soit-il, il existe des portes de sorties, des issues qui mènent à un mieux-être, un mieux-vivre. Reste à trouver la motivation pour les chercher. Vos enfants sont une motivation, il y en a certainement d'autres, au fond de vous, que vous ne voyez plus après ces 26 années de toxicomanie et de "galère". Nous vous encourageons à chercher ce qui, aujourd'hui comme demain, pourrait vous donner l'envie de faire ici encore un bout de chemin...

Bien cordialement.

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