Bonjour, Ma fille de 24 ans est alcoolique fume du canabis et de l'héroïne (soit disant elle aurait arrêté l'héroïne ) je suis comment dire impuissante je sais que ma fille se détruit et mise a part le dialogue par sms ou qlq fois par téléphone je n'arrive pas a l'aider. Lorsque je commence déjà le dialogue a tenter de lui faire dire qu'elle est malade qu'il faut qu'elle voit un médecin déjà la j'ai droit a un " non " elle n'admet pas son problème. Ma fille a 2 enfants ils ne sont plus avec elle ils vivent chez leur père qui depuis peu lui a assigné que les enfants ne viendrons plus chez elle est son copain. Je suis de l'avis du papa il agit de manière a protéger les petits. J'avoue que cela me torture de voir que ma fille ne voit plus comme elle voudrait ses enfants elle m'a appelé en pleur lorsqu'elle a eu le courrier mais que dire je n'ai pas eu le cran de lui répondre qu'il avait raison car le fait est que c'est le père de ses enfants qui l'a plonge dans tous ça. Aujourd'hui il a pris les enfants il est plus cline que ma fille mais je le hais au plus profond de moi même car auparavant c'est lui qui traîne constament a le copain de ma fille qui a l'époque était le meilleur copain du père des enfants de ma fille. La situation a totalement change ma fille n'a plus ses enfants elle le vie mal, ne me l'avoue pas, me ment constament, rejette la rencontre. J'essai de garder le dialogue mais moi la nuit je dors et la journée je travail elle fait la fiesta chaque nuit et dort le jour. Que faire fasse a cette situation chaque jour j'ai peur de voir venir les gendarme pour m'annoncer un malheur .... je comprend vraiment pas comment cette connerie de drogue continue tjs a faire autant de victime.

Mise en ligne le 24/02/2014

Bonjour,

Si elle le souhaitait, votre fille pourrait mettre en place un certain nombre de démarches pour se faire aider tant au niveau de ses consommations qu'au niveau du droit de visite et d'hébergement de ses enfants. D'après ce que vous nous rapportez, elle n'est pas prête à cela, vous lui avez fait une proposition de consultation chez un médecin dont elle n'a pu se saisir.

Il est possible, comme c'est souvent le cas, que votre fille n'admette pas encore véritablement sa problématique, comme il est possible qu'elle ne se reconnaisse pas, comme vous voudriez le lui faire dire, "malade". Vous insistez sur l'idée de maintenir un dialogue avec elle et c'est ce qu'il y a lieu de faire mais pour qu'un échange soit possible il semble important d'éviter d'être dans le jugement, la morale...

Nous comprenons vos craintes, votre désarroi et ce fort sentiment d'impuissance, ce pourquoi nous vous encourageons à prendre contact vous même avec un CSAPA (Centre de Soins s'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Ces centres proposent de l'aide aux consommateurs qui le souhaitent mais également à leurs proches, les contacter pourrait en quelque sorte vous permettre d'être aidée à aider votre fille. Les consultations en CSAPA sont individuelles, confidentielles et gratuites.

Ne connaissant pas votre lieu de résidence, il ne nous est pas possible de vous orienter. Vous pouvez par vous même rechercher sur notre site via la rubrique "Adresses utiles" le CSAPA qui vous conviendrait mais vous pouvez également nous recontacter pour cela. Nous vous rappelons que nous sommes également joignables au 0 800 23 13 13 tous les jours de 8h à 2h (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe) si vous souhaitez revenir plus précisément sur la situation de votre fille et sur vos inquiétudes.

Cordialement.