Par chat
Chattez avec
Drogues Info Service
Vos questions / nos réponses
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesChattez avec
Drogues Info Service
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesBonjour, Mon fils a décidé d'arrêter son traitement de métha seul. Il est à 40g/jour. Cela fait maintenant 3 jours qu'il ne prends plus rien. Il ressent néanmoins des douleurs au niveau de son dos plus de force "comme il dit" et il rumine toujours sa brutale séparation inatendu de sa copine il y a 3 mois maintenant. Doit t'il se faire aider par son médecin est ce la bonne solution de faire cela seul? Il veut pourtant vraiment s'en sortir. Cela me fait mal de le voir faire des efforts seul contre cette merde qu'est la drogue... Excusez ma vulgarité... De plus il a été licencié (écomonique)aprés 2 ans de taf dans la même entreprise, pas de chance pour lui. Merci de m'éclairer de vos conseils. Cordialement, bearana
Mise en ligne le 26/03/2014
Bonjour,
La méthadone est un traitement de substitution que l'on peut arrêter seul, progressivement ou brutalement comme le fait votre fils. Cet arrêt brutal n'a rien de dangereux mais expose à ce que l'on appelle une syndrôme de manque physique. Selon les personnes, ce syndrôme s'exprime différemment: crampes musculaires, douleurs des membres, douleurs lombaires et abdominales, sueurs, frissons, nausées, vomissements, diarrhées... Ces symptômes apparaîssent quelques heures après la dernière prise de méthadone et peuvent, toujours selon les cas, se prolonger jusqu'à une quinzaine de jours.
Rien d'autre que la prise d'un opiacé, grande famille de molécules à laquelle appartient la méthadone comme l'héroïne, ne peut calmer ce syndrôme de manque. Votre fils a pour ainsi dire deux options qui s'offrent à lui: "serrer les dents" pendant la durée du sevrage ou alors reprendre son traitement et le diminuer progressivement pour éviter le manque.
Au-delà de ces considérations physiques, votre fils est peut-être par ailleurs attaché psychologiquement à la méthadone, même si son plus grand souhait semble de s'en défaire. La dépendance psychologique à un produit, quel qu'il soit, peut rendre son arrêt difficile, périlleux, et conduire à des rechutes. Il est le plus souvent recommandé de mettre en place un accompagnement psychologique pour se faire aider. Dans le contexte difficile que traverse votre fils, cela semblerait encore plus particulièrement recommandable.
Si votre fils est intéressé par ce type d'accompagnement, vous trouverez ci-dessous les coordonnées du CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) qui semble le plus proche de chez vous. Différents types de professionnels dont des psychologues exercent dans ces centres. Les consultations y sont individuelles, confidentielles et gratuites. Sachez que si vous le souhaitiez, vous pourriez vous même, en tant que proche, y être reçue pour du soutien, des conseils.
Si vous ou votre fils avez besoin de revenir vers nous, n'hésitez surtout pas à le faire. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe).
Cordialement.
32, 34 rue Roger Salengro
44600
SAINT NAZAIRE
Tél :
02 40 01 96 12
Site web :
www.oppelia.fr/structure/la-rose-des-vents/
Accueil du public :
Sur rendez-vous du lundi au vendredi de 9h-12h30 et de 14h à 18h - Fermé les jeudi après-midi
Consultat° jeunes consommateurs :
Sur rendez-vous avec/sans entourage - deux autres lieux de rendez-vous : Maison de la Famille de Guérande - Espace Ressources de St Nazaire.
Service mobile :
Sur demande des professionnels (médecins, pharmaciens, psychologues...) sur le territoire de Pont-Château.
CAARUD :
Sans rendez-vous: lundi-mardi de 10h à 12h et vendredi de 14h à 17h - Groupe femmes : mardi de 14h00 à 17h00
Substitution :
Délivrance de substitution de traitement aux opiacés pour les usagers suivis.