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Vos questions / nos réponsesBonjour
Mon fils majeur est décédé par overdose et après un examen de corps il va y avoir une autopsie. Dans le cadre de ce décès survenu chez une de ses amies, une enquête à été ouverte.
Je reste choqué et très surpris que l'on nous impose une autopsie avec le sentiment l'autopsie n'apportera rien de plus à une enquête qui n'en porte que le nom.
Je partage içi le courrier envoyé au Procureur et à l'Institut Médico Légal.
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Au vu des circonstances du décès, une autopsie va être réalisée sur mon fils xxxx.xxxxxxcc qui repose aux pompes funèbres de xxxxxx (xx). Nous, ses parents, ne souhaitons pas de prélèvements.
Ce qu'il avait exprimé sans faire de démarche en ce sens auprès de son frère et moi-même qui sommes inscrits au registre national des refus.
Nous contestons également cette décision de justice car il ne s'agit pas d'une mort suspecte et qu'il n'y a aucune implication de tiers. Si sa mort était suspecte il y aurait eu des mesures conservatoires à son domicile et sur son téléphone concernant ses derniers messages et l'historique des réseaux sociaux privés et publics (Télégram, Snapchat etc).
L'examen interne ne servirait qu'à la médecine pour l'étude des décès.
Dans ces circonstances, évidemment c'est une "violation de corps" qui ajoute à la douleur des familles.
Nous savons que cette requête à peu de chance d’être entendue et recevoir une réponse favorable.
L'autopsie n'est pas acceptée par la famille car la cause de sa mort est connue avec le détail des produits qu'il a pris. Ses affaires ont été laissées sur place et son téléphone nous livre des informations.
Le médecin n'ayant pas pu se déplacer avant la fin de journée et la rigidité cadavérique atteinte à son intensité maximale.
Nous sommes aussi surpris que la Gendarmerie ait immédiatement montré une photo du cadavre auprès de personnes de son entourage pour vérifier son identité.
Tout ces éléments ajoutent à l'incompréhension d'une autopsie.
J'ai l'impression d'une forme de "merchandising" qui ne se situe pas pleinement dans les critères d'une enquête.
Sa famille la plus proche entament un deuil pathologique.
Dans l'attente du résultat de l'autopsie, je pense qu'il a fait une dépression respiratoire provoquant l'arrêt cardiaque. Une surdose en combinant opiacés + méthadone et alcool. La liste des drogues trouvées à son chevet tend à cette conclusion. L'autopsie devrait alimenter les statistiques d'overdose liés à la méthadone.
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