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Vos questions / nos réponsesBonjour,
En couple depuis 2 ans avec mon compagnon, j'ai découvert récemment qu'il était addict à l'alcool, au cannabis et à la cocaïne. Il souffre de dépression depuis plus de 2 ans mais ne s'est jamais soigné, et est petit à petit depuis 2 ans tombé d'abord dans l'alcool, puis le cannabis, puis la cocaïne quand les deux premières substances ne suffisaient plus. Il a, pour payer sa consommation, contracté des crédits et s'est endetté. Lorsque j'ai découvert ses dettes il y a un mois, nous avons résolu les soucis avec sa famille. Il a à cette période avoué être dépendant à l'alcool et au cannabis mais a nié toute dépendance à la cocaïne. J'ai compris sa dépendance en étudiant ses comptes bancaires et l'ai mis face à l'évidence, il a alors avoué. Il a dit avoir eu un électrochoc avec le fait que nous ayons tout découvert et a depuis entamé un suivi psychiatrique pour soigner sa dépression et ses dépendance. Sa famille est au courant et le soutien.
Le problème, c'est que je suis totalement perdue de mon côté. C'est une personne profondément gentille et généreuse, mais il m'a menti depuis le début de notre relation, a continué à mentir après la découverte de ses dettes sur son addiction à la cocaïne et sur les détails de sa dépendant, et j'ai l'impression qu'il continu de me mentir. J'ai perdu toute confiance en lui et je ne sais pas si j'arriverais à lui refaire confiance un jour. Je ne sais pas si je dois lui donner une chance et donner une chance à notre couple, au risque d'avoir perdu du temps si il n'arrive pas à se sortir de sa dépendance ou si je me rend compte que je n'arriverais pas à lui refaire confiance, ou si je dois "être réaliste" comme dit ma famille, et mettre un terme à cette relation aujourd'hui alors que je l'aime encore et que je pourrais gâcher une relation qui peut encore fonctionner... ? Sa famille me dit que tout va s'arranger avec son suivi et qu'il va guérir, et ma famille me pousse à le quitter. Notre couple a-t-il encore une chance ? Est-ce que je me voile la face en pensant qu'il peut s'en sortir et arrêter de mentir ? Ou est-ce que je suis réaliste et que je dois me faire confiance quand je pense qu'il mentira toute sa vie et qu'il faut que je le quitte, même si cela me brise le coeur aujourd'hui ? D'autant plus que je vois qu'il a très peur que je le quitte, et qu'il fait tout pour essayer d'arranger la situation et que le quitter maintenant risque de le plonger encore plus dans la dépression...
Bonsoir,
J’ai vécu la même situation que toi, mon fil «mon copain prends de la cocaine ».
Je suis désolé que tu ai à vivre ça..
je t’avais répondu un long message qui s’est effacé :/. Je vais essayer de le reprendre ^^.
Le mensonge fait souvent parti de l’addiction, ils se mentent à eux avant de nous mentir. Néanmoins, ton sentiment de trahison est légitime. Donne toi le temps de digérer tout ça. Dans mon cas, je l’ai découvert aussi et j’avais la sensation d’avoir une autre personne auprès de moi.
Les gens de ton entourage ne savent peut être pas ce que c’est que de vivre avec une personne qu’on aime profondément mais qui se détruit. Ils ne pourront imaginé une seule seconde ce que toi tu vis à l’intérieur.
Il a entamer un parcours et c’est déjà génial. Ça peut être long … mais pas forcément voué à l’échec.
Il prends soin de lui, et toi ? Vois tu quelqu’un ?
Ne t’oublie pas dans tout ça, jamais, ça peut prendre beaucoup d’énergie.
Si tu as besoin je suis là
.
Mon message est nettement plus court que ce que j’avais écrit de base, mais la je m’endors …
Je te souhaite du courage.
Bonjour,
Merci pour votre réponse. J'ai consulté moi aussi un psychologue spécialité en addictologie car j'avais besoin de savoir quelle était sa part de responsabilité dans tout ça, et si le mensonge était lié à sa personnalité ou un symptôme de son addiction. J'ai bien compris qu'une grande partie est liée à son addiction, mais je sais également que c'est une personne qui fuit le conflit et donc ment pour éviter les problèmes, même en dehors des sujets de drogue ou d'alcool.
Pour être franche je ne souhaite pas l'abandonner dans son combat, mais j'ai depuis quelques jours pris le temps de réfléchir et lu énormément de témoignages sur ce site qui ne me donnent pas confiance en l'avenir. Je sais que seul 20 à 30% des désintoxications fonctionnent sur le long terme, la grande majorité avec plusieurs rechutes, et que le mensonge fait partie intégrante de la vie des addicts. Je peux comprendre que des femmes mariées ou avec des enfants soient plus promptes à rester et à donner une chance à leur couple, mais je ne me vois pas me lancer dans une construction de vie et de famille avec tous ces risques.
J'ai l'impression d'être très égoïste en disant cela, parce que c'est une maladie dont il n'est pas responsable et c'est injuste de briser notre couple par peur de l'avenir et par envie égoïste d'une vie facile. Mais je me dis que les deux années écoulées ont déjà été très dur, alors même qu'il n'était pas en sevrage. Et je commence déjà à voir ses symptômes de sevrage. Il alterne en phase de dépression, phase d’agressivité (très légère mais il est froid, distant, et un peu méchant dans ses actes et ses paroles), et phase comme si tout allait bien (comme par hasard après qu'il il a eu l'occasion de reconsommer car il était tout seul à la maison).
Je sais qu'il continu à mentir. J'avais demandé à pouvoir surveiller ses compte en banque pour être sûre qu'il arrête les retraits de liquide mais ses codes de connexion ont mystérieusement changé sans qu'il comprenne pourquoi. Je suis sûre qu'il les a changé et refuse de me le dire afin de pouvoir continuer à acheter de la drogue sans que je puisse le voir. Il m'a dit avoir perdu son portefeuille et ne plus avoir de carte bleu. Je n'y crois pas du tout, je suis sûre qu'il me dit ça pour que je pense qu'il n'a plus de moyen de s'acheter de cocaïne.
Et dans le même temps j'ai l'impression de devenir paranoïaque, je me dis qu'en fait il me dit peut être la vérité et que c'est moi qui psychote.
Du coup mon quotidien devient invivable. Je pense à ça tout le temps, je m'inquiète pour lui en permanence. Je n'arrive plus à me concentrer sur mon travail, je pleure tous les jours et c'est les montagnes russes émotionnelles. Je n'ai plus envie de rentrer à la maison et il commence à me reprocher d'être tout le temps absente. Il m'a même demandé si je le trompais, alors qu'il sait très bien que la fidélité est quelque chose d'extrêmement important pour moi et que je ne le tromperais jamais.
Bref plus le temps passe plus je m'épuise physiquement et émotionnellement et je ne pense pas pouvoir tenir ainsi ne serait-ce que quelques jours de plus. Je n'arrive toujours pas à l'accepter moi-même mais j'ai l'impression que notre histoire est vouée à se terminer sous peu. J'ai désespérément envie d'y croire mais tous mes amis, ma famille, ma psy et les témoignages sur ce site me font comprendre que je me voile la face. Que les chances sont extrêmement mince qu'il s'en sorte, même si pas inexistante, et que le combat sera long et difficile.
C'est horrible parce que je me sens coupable de tout. Je me sens coupable de rester parce que je ne suis plus moi-même et je manque d'empathie et de patience envers lui, et je ne crois plus rien de ce qu'il dit. Et je me sens coupable de vouloir partir parce que je ne lui donne pas sa chance de me prouver qu'il peut s'en sortir, et je nous brise le coeur à tous les deux, si ça se trouve pour rien parce qu'il s'en sortira.
Je ne sais vraiment pas du tout quelle est la bonne décision. Je sais que c'est à moi de la prendre, c'est ce que me dit la psychologue, mais c'est extrêmement difficile et j'ai très peur de regretter mon choix, quel qu'il soit.
Avez-vous vu des témoignages de personnes dont le sevrage s'est bien passé ? Combien de temps faut-il pour réellement s'en sortir si on y arrive ? Aura-t-il plus de chance de s'en sortir s'il est encadré par sa famille ou si je suis présente ? J'ai l'impression que lorsque le conjoint reste, ça pousse la personne addict à se cacher derrière elle ou à la rendre responsable de la situation ?
Merci pour votre aide et vos témoignage !
Bonjour,
Pour moi vous êtes sur la bonne voie, vous vous posez activement beaucoup de questions et savez interroger l'extérieur de façon efficace et intelligente.
Votre conjoint doit accepter l'ultimatum qui est votre condition pour continuer le couple. Pardonnez le fait qu'il vous ai menti et pardonnez quand il vous avouera encore ce qu'il vous cache vraisemblablement pour continuer de consommer. La pression d'être au pied du mur crée souvent une réaction de défense de l'addiction, addiction que l'on peut voir comme une facette de personnalité indépendante si on veut. Il doit petit à petit se livrer entièrement et vous faire confiance pour vous choisir au lieu de cette addiction. Etant donné qu'il a pris le parti de se cacher c'est un processus compliqué, vis à vis de lui même également. Si vous êtes capable d'entendre l'existence de sa consommation (et je vous le conseille), faites en sorte de chiffrer et de se mettre des caps pour descendre progressivement en évitant la fuite du sevrage. Il doit relever ce défi, c'est entre ses mains, vous pouvez l'accompagner si vous le souhaitez, et vous avez raison de ne pas tolérer que celà continue (en tolérant une période de transition tout de même si besoin), mais je vous garantis que l'addiction est une maladie qui est indépendante de la personne et il est tout à fait envisageable que la personne s'en libère sans changer. Ceci dit au moment propice, un changement radical de lieu, de travail ou autre peut grandement aider.
La première chose à s'assurer est qu'il puisse se livrer entièrement à vous, et je dirais que vous pourriez garder le détail de ses consommations pour vous, ne pas forcément tout partager à la famille ou aux amis et qu'il le sache peut aider à se défaire du mensonge...
Je me permet de lui souhaiter bon courage, et à vous également.
Bonjour,
Merci d’avoir partagé tout cela avec autant de sincérité. Ton message m’a vraiment touché, parce que moi aussi j’ai traversé une situation similaire. J’ai été dépendant à la cocaïne pendant un certain temps, et je sais à quel point cette addiction peut être destructrice. Elle ne détruit pas seulement la personne qui consomme, mais aussi tous ceux qui l’aiment.
C’est ma femme qui en a le plus souffert. Elle m’a découvert, elle m’a confronté, et même si ça m’a brisé de la voir souffrir par ma faute, ça a aussi été le point de départ de mon changement. Elle a choisi de rester, mais elle n’a pas tout accepté. Elle a mis des limites claires, elle m’a dit qu’elle ne tolérerait plus les mensonges, et elle a exigé des actes, pas des paroles. Grâce à son soutien — et à sa fermeté — j’ai entamé un vrai travail de fond.
Depuis, je suis en chemin : suivi professionnel, sport, routine, foi… Ce n’est pas facile tous les jours, mais je progresse. L’important, c’est que le changement soit réel et constant.
Et je te rappelle une chose essentielle : l’addiction est une maladie primaire, chronique, avec une base génétique. Certaines personnes naissent avec cette vulnérabilité en soi, comme endormie, et un jour, elle se réveille. Ce n’est pas seulement une question de volonté ou de morale : c’est un combat intérieur très profond. Mais il est possible d’en sortir. On peut vivre sobre, dans la paix, et dans la vérité. À condition d’un engagement sincère et d’un accompagnement adapté.
Je comprends que tu sois perdue. Aimer quelqu’un ne suffit pas toujours quand la confiance est brisée. Mais je sais aussi que si la personne en face est honnête et fait un vrai travail sur elle-même, tout peut changer. Toi seule peux savoir ce qui est bon pour toi, mais surtout, n’oublie pas de te protéger et de penser à ta santé mentale.
Si tu as besoin de parler, je suis là.
Coucou Anne CC…
J’espère que tu vas bien ?
Pour te répondre je n’ai pas vue de témoignage de personnes qui s’en sont sortie … mais jette un œil sur le forum consommateurs.
Les rechutes oui font parti du processus il faut que lui comme toi soyez prêt à ça..
Dans ma famille tous mes oncles était addict, un d’eux a fait 8 cures aucune n’a fonctionné.
Je me dis que rien est une fatalité que les personnes peuvent toutes fois s’en sortir. Mais ça doit venir d’eux… et c’est la ou ça peut être long selon moi.
J’étais pareil, ça prenait toutes la place, au travail je pleurais impossible de me concentree.
Mais dans notre couple il y avait ce soucis et d’autres qui me parasitent. À la maison je fouillais partout, quand je trouvais je goûtais, émotionnellement c’était rude. Je faisais en sorte de pas lui montrer que c était dur pour moi mais des fois je craquais.
Tu ne brise le cœur de personne, tu fais du mieux que tu peux. Tu es la et c’est déjà beaucoup. Tu tiens ton bout d’écharpe et lui l’autre pour imagée. Tu fais ta part il doit essayer au moins de faire la sienne. On a tendance à s’enfoncer avec eux… sauf que si on est deux à aller mal, personne s’en sort.
Pour le côté maladie j’ai eu du mal avec ça. Je me disais, « je le quitte mais il est malade », sauf qu’il ne faisait rien pour s’en sortir, et qu’il me voyait sombrer avec lui sans empathie. « Il n’est pas responsable », je ne suis pas d’accord… je pense qu’au début c’est un choix… maintenant un besoin certes, mais je pense qu’il est responsable de son bien être. À lui de faire le choix de prendre soin de lui…
Je pense qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises décisions… tu fais ton chemin…
Comme toi je me disais s’il faut je pars pour rien car il s’en sortira. Ça fait un an qu’on est séparer, il consomme tjr de la coc, et je pense que l’alcool c’est pareil. J’ai continuer à lui proposer mon aide il est jamais revenu vers moi. Je lui ai donner le numéro de mon généraliste qui prends des nouveaux patients il m’a dit « j’ai pas appeler, psk j’ai pas envie de croiser mon ex dans la salle d’attente ». Y a tjr une excuse pour repousser.
C’est triste mais certains s’en sorte quand ils ont tout perdu…
Dans tout ça prends soin de toi, ne sombre pas aussi…
Donne moi des nouvelles ..
Ilyas merci pour ton témoignage . Je vous souhaite de l’amour à toi et ta femme.
Merci pour ta réponse et pour avoir partagé ton expérience, ce que tu me racontes m’a beaucoup touché.
Je suis d’accord avec toi sur le fait que la personne doit s’impliquer et que personne ne peut le faire à sa place. Mais je pense aussi que si une cure n’est pas faite correctement, en suivant vraiment les consignes des professionnels, l’addict ne pourra pas se rétablir. Il peut faire dix, vingt ou cent cures, mais si les recommandations ne sont pas respectées, cela ne fonctionnera pas.
Au final, très souvent, ces excuses font partie de l’addiction, moi-même je les utilisais aussi dans le passé.
Concernant les rechutes, je pense qu’il faut être clair : dans la vie nous pouvons tous avoir des rechutes, dans le travail, dans le sport ou dans la vie quotidienne. Mais lorsqu’il s’agit d’une addiction, si on dit à l’addict que « la rechute fait partie du processus », cela peut devenir l’excuse parfaite pour retomber. C’est pourquoi, pour moi, il ne faut pas rechuter : il faut lutter pour rester ferme.
Je pense aussi qu’il faut préciser qu’une rechute ne doit pas être vue comme quelque chose d’inévitable. Elle peut arriver, oui, mais elle ne doit pas devenir une excuse pour consommer à nouveau. L’important est de la prévenir avec un plan clair, d’identifier les déclencheurs et d’avoir des ressources pour y faire face. Et si cela arrive, l’essentiel est de réagir vite, demander de l’aide et se relever, sans l’utiliser comme justification.
L’important c’est de garder en tête qu’on peut s’en sortir, mais seulement si on s’engage réellement dans le processus.
Je te remercie de tout cœur pour tes mots et je te souhaite également paix et force sur ton chemin.
Bonjour,
Merci pour vos réponses et vos témoignages. J'ai entretemps et après une très longue réflexion pris la décision de mettre fin à notre relation. En effet au delà de la culpabilité que je peux ressentir et du fait que son addiction soit une maladie, je ne peux plus avoir confiance en lui, et une relation de couple sans confiance, ça n'est pas viable.
De plus, j'ai pu constater que le mensonge continuait et que contrairement à ses belles paroles il n'avait aucunement l'intention de se faire soigner, n'allait pas à ses rendez-vous chez le psy et mentait au généraliste sur son état.
J'ai découvert qu'il m'avait menti bien plus que ce que je pensais puisqu'il avait dit être tombé dans la cocaïne seulement courant 2023 suite à sa dépression, alors qu'il en consomme en réalité depuis plus de 10 ans. J'ai également découvert qu'il me trompait en trouvant dans sa boîte mail des confirmations d'inscription à plusieurs sites de rencontre, ainsi que des abonnements payant pour des applications de rencontre.
Il continuait aussi à me mentir au quotidien, changeant ses codes de compte en banque et son mot de passe de boîte mail pour que je ne puisse pas voir l'argent qu'il dépensait et les mails de la banque ou de son employeur.
Il a finalement commencé à s'énerver contre moi quand je lui demandais de se soigner en disant que sa situation n'était pas dû à la dépendance mais à une simple dépression, affirmant qu'il ne prenait plus rien mais me laissant assumer tous les frais du foyer alors qu'il dépensait en moyenne 500 euros par semaine en cocaïne. Et le quotidien devenait invivable avec une personne amorphe qui passait ses journées sur le canapé à ne rien faire sous prétexte d'être en dépression, pour finalement sortir "avec des collègues" inconnus et rentrer en plein milieu de la nuit...
Aujourd'hui je l'ai envoyé vivre chez son père. Il a tenté de revenir à la maison mais j'ai refusé tant qu'il ne payait pas sa part du loyer, des courses, et qu'ils ne se faisait pas soigner. Il a perdu son nouveau travail après seulement 7 mois (dont 2 en arrêt maladie et absences injustifiés).
C'est peut être horrible de dire cela mais aujourd'hui je me sens revivre. Je redeviens moi-même. Je déménage bientôt et je pense que cela me permettra de réellement prendre un nouveau départ et me détacher de lui. Je ne sais pas quelle est la part de responsabilité de la dépendance dans ses actions, ou s'il est réellement une personne infidèle et mythomane. Mais je sais que j'ai pris la bonne décision pour moi parce que je respire enfin, et je constate même des amélioration sur ma santé et mon état physique depuis quelques semaines.
J'espère qu'il s'en sortira de tout mon coeur, mais ce sera sans moi parce que je n'ai pas la force de l'accompagner dans ce combat. Je pense aussi, de toute façon, que lui même est dans le déni et pas dans une démarche de guérison.
J'espère que ces témoignages aideront des personnes qui vivent une situation similaire et je souhaite à toutes les personnes dépendantes de trouver la force de s'en sortir.
Bonjour AnneCC,
Merci d’avoir partagé ton histoire. Je veux que tu saches que je suis également un addict en récupération et je comprends très bien à quel point il peut être destructeur de vivre aux côtés de quelqu’un avec des addictions. Cela affecte non seulement la personne qui consomme, mais aussi ceux qui l’aiment.
Concernant ce que tu racontes à propos des sites de rencontres, des mensonges et de la manipulation : lorsqu’une personne est sous l’effet de la cocaïne, son cerveau est « piraté ». La cocaïne affecte principalement trois zones :
1. Système de récompense (ganglions basaux) : elle augmente artificiellement la dopamine, générant une euphorie intense et renforçant le besoin de consommer davantage.
2. Cortex préfrontal : réduit la capacité à prendre des décisions rationnelles et à contrôler les impulsions.
3. Amygdale étendue : augmente la sensibilité émotionnelle et le stress, poussant à consommer pour soulager le malaise ou l’anxiété.
Cela explique pourquoi un addict peut mentir et manipuler : son esprit cherche à justifier l’injustifiable et à apaiser son subconscient. Même l’addict peut se convaincre qu’il a raison. Je faisais des choses similaires, parfois pires, jusqu’à ce que je reconnaisse la vérité. Quand j’ai finalement affronté la réalité, je me suis mentalisé parce que ma femme avait le droit de savoir et de décider si elle voulait continuer avec moi ; je ne pouvais pas poursuivre mon traitement en cachant des choses.
Tu as bien fait de prendre soin de toi et de poser des limites. L’addiction est une vraie maladie du cerveau, mais personne ne peut changer une autre personne si elle n’est pas réellement engagée dans sa récupération. Protéger ta santé mentale n’est pas de l’égoïsme, c’est une question de survie.
Un énorme câlin, je te souhaite le meilleur.
Ilyas.
Bonjour Ilyas,
Votre récit me réconforte.
J'en avais besoin.
Il est est valable pour l'ensemble des conduites addictives.
Je vous souhaite le meilleur.
Pépite
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