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Bonjour Miredo12,
Je comprends ce que vous traversez et vous décrivez parfaitement votre ressenti que je partage.
Je suis passée moi aussi par tous ces états émotionnels et j'ai un jour compris que le chemin qu'il avait pris pouvait déboucher sur une tragédie. Comme pour mon beau-frère.
Alors que puis je faire pour ne pas sombrer avec lui ? Ce qui ne réglerait rien.
J'ai eu un cancer, je suis en rémission, mon couple a survécu à cette épreuve. Je suis passée à côté de mon developpement personnel, à coté de moments partagés avec lui et en famille parce qu'il choisit de se droguer.
J'ai tout essayé, beaucoup perdu. Je ne veux plus être Sysyphe.
Je crois que nos limites s'imposent, que nous devons prendre soin de nous et que nous avons le droit et le devoir de dire stop à la maltraitance infligée. Pour nous, pour nos proches.
Non à l'ingratitude, non à l'emprise psychologique, non à la peur chronique, non aux comportements délétères. NON.
Ils veulent se droguer et bien ça les regarde, sans nous.
Je le soutiendrai lorsqu'il prendra un chemin d'épanouissement. Je serai une base affective sécurisante lorsqu'il se soignera.
Avoir un proche addict, c'est très éprouvant, surréaliste, innommable, insupportable. Pourtant qu'est ce que j'ai grandi humainement avec toutes ces souffrances.
C'est peut-être cela aussi la résilience.
Prenez soin de vous, vous n'êtes (malheureusement) pas seule.
Continuons à partager, soutenons nous face à ces fléaux qui saccagent notre jeunesse qui mérite d'autres expériences que celles de se détruire la santé physique et mentale.
Bien à vous,
Pépite
Pepite lundi 15 novembre 2021 16:10:07