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Vos questions / nos réponsesBonsoir, mon frère de 40 ans est toxicomane depuis 3/4 ans au crack et autre drogues ou substance illicite. Il est dans un déni total perte de poids agressivité. Son seul refuge après des jours passés à Paris dans des squats est un logement que mon père paye. Logement qui est dans un état déplorable : déchets au sol vaisselles non faites, odeurs à la limite du supportable. ( obligés d’aller faire le ménage tous les 15 jours) et nous sommes également contraints de lui faire les courses car il n’a plus de rsa depuis 5 mois et ne travaille plus depuis 3 ans. La propriétaire du logement souhaite vendre cet appart et l’a proposé à mon père a un prix raisonnable. Mes parents de 73 ans sont déjà à bout et se retrouvent désormais en plein dilemme acheter l’appartement et rester dans ce cercle vicieux courses ménages tous les 15 jours où le virer de l’appart et qu il se retrouve à la rue??? On a essayer de lui faire entendre raison mais rien y fait il esquive la discussion en se mettant en colère à la limite de l’agressivité. Acheter l’appartement donnera l’impression de rester figer dans une situation toxique mais le savoir à la rue et sdf le vivrons nous bien??? Nous ne savons plus quoi faire car on a l’impression qu’il ne changera pas. Merci pour votre aide. Saphia
Bonjour Saphia.
C'est une situation très difficile mais ayant vécu avec une femme que j'ai beaucoup aimé dépendante à cette drogue si j'aurais eu les moyen de lui payer un appartement et de payer les frais qui vont avec je l'aurais fait.
Ma plus grande hantise c'est quelle se retrouve à la rue, une fois à la rue il est encore plus difficile de s'en sortir et l'on sombre encore plus.
Voilà ma faible contribution.
C'est un enfer cette drogue, j'ai moi mm était dedans pendant 8 ans.
merci @jok66 et c'est réconfortant d'avoir des retours de personnes qui comprennent la situation. Effectivement mes parents ont les moyens d'acheter l'appartement et je sais que pour eux ils préfèrent le savoir dans un endroit "safe" même si il découche très souvent. Aura t'il le déclic un jour? je l'espère pour lui. Nous n'avions pas conscience que cette drogue pouvait provoquer une telle déchéance de l'être humain au point de ne pas se rendre compte du changement physique. Et dès qu'on essaye d'entamer la conversation, il se met sur la défensive en disant "arrêter de dire de la merde, je suis normal"!!. Encore merci.
J'espère aussi qu'il aura ce déclic, c'est tellement aléatoire j'ai l'impression.
C'est une maladie très dur a soigner et qui fait tellement de mal et encore plus a l'entourage.
Qu'on on est la dedans on se fou de tout malheureusement
On a certains moment de lucidité et il fait être assez fort pour s'y accrocher et c'est la qie la famille peut intervenir mais mm la ce n'est pas gagner. Il fait gagner du temps contre ce produit, chaque jour passez sans et une relle victoire. Mais qu'on on est la dedans chaque jour passez sans et un calvaires voir inproductif a nos yeux et consommer nous paraît la seul solution réel et valable, c'est se point de vu qu'il faut changer et réussir a leur faire prendre conscience que c'est un leure, ils le savent au fond d'eux et leur dire mm si c'est l'enfer a s'en suicider les premiers mois, ensuite ça sera plus facile et tout le bon viendra petit a petit
Vraiment courage
Bonsoir,
Je comprends ce dilemme et cette ambivalence que je vis.
Hier j'ai regardé sur Arte un documentaire sur Rimbaud et Verlaine.
Rien ne les raisonnait. Aucune limite.
Absinthe et cannabis.
Stupéfiant ce mélange d'amour, de violence, de beauté poétique.
Ils ont mal fini.
Alors que faire ?
Je pense que je serais capable de payer un logement et le minimum. C'est un peu ce que je fais depuis 14 ans. Même si depuis le 14/08 il est dans la rue car je ne donne plus d'argent.
Ce n'est jamais assez
Et après ?
Demain je ne suis plus là.
Que se passera t'il ?
J'ai choisi d'accepter ce qui est.
Un examen de conscience régulier. Avec l'aide de thérapeuthe et ici du Modérateur.
Quel que soit le choix, ça me crève le coeur.
Je suis avec vous.
Bonjour Saphia,
Comme je vous comprends, je vis exactement la même problématique avec mon fils de 32 ans...
La description de l 'état de l appartement est exactement un copié collé avec celui de mon fils
Lorsque nous nous voyons et que je fais les courses, le ménage, il a de plus en plus d'agressivité verbale envers moi et dit que en fait tout est de ma faute car il habite en grande ville et qu'il est phobique de la ville exct exct
J'avoue que je ne sais plus que faire moi non plus, j'aimerai tellement qu'il est enfin un déclic ...
Merci de m'avoir lu. Frambi
bonjour, merci a tous pour vos messages, on se sent moins seul @pepite vous avez entierement raison rien ne le résonne, on a beau lui parler gentiment rien n'y change. Il est dans son monde et impossible d'y pénetrer. @Frambi hélas on se rend malade pour eux et le pire dans tout ça c'est que c'est a nous de trouver des solutions pour leur confort. Mon frère n'a pas plus le rsa depuis 5 mois, plus de téléphone car je pense qu'il les vends (on est rendu au 10 eme telephone acheté!!) et il a culot de nous dire "ben pourquoi vous ne faites rien pour mon RSA, vous n'avez toujours pas appelé l'assistante sociale!!!!" et il prend l'excuse du téléphone portable qu'il a soit disant perdu (10 de perdu ca fait beaucoup) et il s'imagine qu'on croit ce qu'il dit. C'est devenu un mythomane ++++.
En attendant on lui paye un appart, les courses et en prime le ménage car ca peut vite se trasnformer en squat. Bon courage à vous tous.
Bonjour Nouvelle lune,
Leur chemin d'individuation est interrompu par la prise de ces substances.
Ils sont soumis à leur tyrannie...
Ce qui a inexorablement des répercussions sur nous.
J'ai récemment vu le film sur Freud.
Il dit l'essentiel : grandis.
Or nous les maintenons dans un état enfantin, sans mise à l'épreuve ni désir d'émancipation.
Je n'ai pas de solutions clés en main.
Personnellement j'avance avec mes confusions et mes ambivalences.
Mais je refuse d'être soumise au tyran qui le gouverne.
Ce tyran est puissant...
Prenez soin de vous,
Pépite
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