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Vos questions / nos réponsesMon compagnon et le père de mon fils consomme de la cocaïne et maintenant du crack.
Pour la cocaïne il me l’a d’abord caché, puis quand il n’avait plus d’issu car j’avais une preuve irréfutable il à été obligée de m’avouer certaines consommations qui restaient selon lui rare et qu’il n’en consommerait plus. Je l’ai cru…
Jusqu’à récemment car j’ai découvert des objets cachés chez moi : une pipe à crack artisanale, des cuillères brûlées, une bouteille d’eau trouée avec de l’aluminium dessus et un stylo.. tout ce qui porte à croire qu’il consomme non seulement toujours de la cocaïne mais également une autre forme encore plus dangereuse : du crack.
Je l’ai confronté et il a nié, trouvé des excuses qui ne tenaient pas la route, changé plusieurs fois de discours et la dernière excuse en date qu’il a trouvé c’est de se justifier en disant que c’est un ami à lui qui était venu un soir qui aurait consommé du crack en cachette dans notre salle de bain (les cuillères étaient cachés la bas.) je ne l’ai évidement pas cru car c’est peu probable.
Il a peut être consommé avec lui mais il était bien impliqué dans cette histoire car quelques temps auparavant au supermarché il a acheté de l’ammoniac soit disant pour nettoyer sa voiture. Il a également fait des recherches internet sur le bicarbonate de soude et j’ai trouvé dans son téléphone une conversation avec son dealer où il allait acheter quelque chose à 60€ le gramme. Pour ça il m’a dit que c’était pour du cannabis « filtré » mais ça ne correspond pas au prix puis ensuite à change de version à nouveau en me disant qu’il a juste fait l’intermédiaire entre le dealer et un client ce qui ne tient pas debout…
Il est dans le déni total j’ai voulu lui dire que je voulais l’aider l’accompagner dans ses soins et ses sevrages si il m’avouait la vérité mais il est enfermé dans le mensonge.
Il n’hésite pas à me voler ma carte bancaire que je suis obligée de cacher et devient violent. Il l’a été plusieurs fois notamment quand je lui ai dis que j’ai prévenu sa sœur de ses consommations mais je cherchais juste de l’aide. Je ne le reconnais plus il n’est plus celui que j’ai connu…
Je veux rompre mais il refuse de partir de chez moi et je culpabilise car sans moi il va se retrouver à la rue. Mais je ne peux rien faire pour lui tant qu’il est dans le déni et je veux mettre en sécurité mon enfant et moi-même.
Avez-vous déjà vécu une situation similaire ? Comment le faire enfin avouer et sortir du déni avant qu’il ne soit trop tard pour lui ? Comment faire pour sécuriser ma situation sans culpabiliser pour lui car je l’aime toujours .. ?
J’aurais besoin d’aide et de conseil… merci
Bonjour EM26,
Appelez le CSAPA pour vous.
Éventuellement, si possible, consultez un psychiatre ou un psychologue si cette option est plus accessible.
Vous avez raison de vous sécuriser, vous et votre enfant.
Faites votre récit de vie par écrit depuis votre arrivée au monde.
Mon fils vit dans la rue. Je comprends votre ambivalence.
Or, j'ai fait un choix. Celui de ma pulsion de vie face à sa pulsion de mort.
Je suis avec vous,
Pépite
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