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Consommation ketamine cocaïne

Par Gerald

Bonjour à tous,

Aujourd'hui j'ai appris que je vivait avec quelqu'un depuis 10 ans qui consomme de la drogue. Soit disant pour s'amuser. Jusqu'au jour où il a fait une OD et cest comme ça que j'ai su.

Pendant 7 ou 8 mois il en a prit et Aujourd'hui me jure qu'il a arrêté. Je n'arrive pas à croire cette personne. Comment peut on arriver à arrêté après si longtemps. Je ne vois aucun signe de manque ou quoi que ce soit.

La personne me provoque va y fait moi une prise de sang. Alors... pourquoi ? Pour être sur que je ne lui fasse pas faire ?


Quels sont les signes que cette personne en prend encore ou qu'il a arrêter.
Surtout c'était le soir avant de dormir..

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1 réponse


Pepite - 30/03/2022 à 16h00

Bonjour Gérald,

Bienvenue sur ce forum.

J'ai lu sur ce site que la kétamine était un anesthésiant détourné par le consommateur pour rechercher une dissociation entre le corps et l'esprit.

Je ne vous encourage pas à rentrer dans un rapport d'opposition qui ne fera que vous épuiser et envenimer votre relation.
Vous vous sentez trahi et vous avez certainement en travers de la gorge ce comportement qui soulève tout un tas d'émotions et de sentiments.
Si vous voulez, exprimez-les ici.

Je vous invite sincèrement à prendre du recul sur ce que vous venez de découvrir et qui vous bouleverse.

A mon sens, profitez de cet événement pour faire un point sur votre situation personnelle. Centrez vous sur vos valeurs, écoutez-vous en vous posant cette première question "comment vas tu ?"
Vous allez voir que ce n'est pas facile d'y répondre et que vous allez apprendre à discerner ce qu'il se passe en vous (douleurs, tensions, ressentis...).
Une sorte de "confinement" émotionnel pour vous poser et regarder ce qu'il se passe aussi autour de vous.

Le flux de questions et d'idées de m**** vont s'immiscer dans votre mental et c'est normal. Pour moi la méditation et la relaxation via la respiration sont efficaces à 100%.
Je me fous la paix également et régulièrement en me le disant.

Vous pouvez ensuite vous rapprocher d'un addictologue, d'un CSAPA et/ou d'un psychiatre pour en parler.
En tout cas ne restez pas seul avec cette épreuve.

Enfin, personnellement je dirai à ce Monsieur ce que JE ressens avec sincérité et authenticité. Sans le TU. Aucun reproche mais plutôt ce qui vous blesse, ce qui vous fait peur, ce que vous auriez aimé...
En exprimant vos manques, vous "nourrissez" vos besoins.

Prenez soin de vous, c'est la clé !

Pépite

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