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Bonjour Cecile,
Merci pour ta considération de mon message.
En effet, ça fait du bien de pouvoir partager et qu on puisse nous répondre sur ces sujets. Moi aussi c est plutôt confidentiel dans notre vie de couple, alors je surmonte seule.
Je siis d accord pr la mort ou le suicide à petit feu, un peu comme l alcoolisme.
Je pense que ce qui me fait tenir c est qu il n est pas dans l ignorance de son addiction, bien qu on soit tous les 2 dans une sorte de déni parce que ça nous dépasse, parce qu on ne trouve pas de solution.
Il montre des élans de s en sortir, il arrive à s y tenir. Puis revient le craving, la chute, la rechute, le rétropédalage, l embourbement. La douleur de le voir affligé, la douleur de se rendre compte de la réalité de la situation. L envie plus que tout de se dire que c est pas possible qu il n y ait pas de solution, c est pas possible qu il ne fasse pas son max pour nous deux.
Il porte intérêt à ma souffrance, nous avons déjà eu des discussions. Je l ai déjà trouvé en pleurs à cause de ce qu il nous fait subir. Je m etais dit que c était le début du la prise de conscience de son côté. Il a déjà été voir des psys, dont un addictologue réputé, malheureusement le courant n est pas passé. J avais été faire une consult avec lui et cet addicto aussi, et j ai compris pourquoi il ne souhaitait plus le voir. Je connais des amis qui vont voir des psys ("classiques" pas pr de l addicto), et ils m ont déjà expliqué à quel point c est long de trouver celui qui te convient, que le courant passe, etc. Donc mon compagnon je le comprends aussi sur ça. Je suis déçue que ce gars l ait refroidit dans sa démarche, il semblait tout minimiser en plus... puis il a aussi été dans un centre, mais là-bas le médecin etait en mode ordonnance sans trop de discussion. Et mon compagnon ne se sentait pas de venir pour cela.
C est dur de trouver la structure adaptée car au fond il n y a pas vraiment de propositions en France je trouve. J ai bcp cherché que ce soit pr lui ou pr moi en tant que proche. J ai mm lu des bouquins sur l addiction en général et celle à la cocaïne (pas trop frequent dans les rayons) car connaitre le process ma aidé à comprendre à quoi m attendre. A essyer de définir ce qui est de son ressort et ce qui est de celui des rouages de l addiction.
J ai déjà eu des amis alcooliques, l une a fini par se suicider (forte dépression associée), l autre ami est décédé des suites d une cyrrhose. Je pense que les connaître dans leur combat à renforcer ma résilience vis à vis de mon compagnon, et m a sensibilisée à la difficulté quotidienne. Le tout est de reussir à faire la part des choses pr eviter de se brûler les ailes ou de chuter avec.
Je comprends en te lisant que ton compagnon a changé, j ai l impression que c est quasi un étranger pr toi. Si tu trouves face à un étranger tout devient différent. Il n est plus celui que tu as rencontré visiblement. De plus, tu dois aussi trouver la force pr tes enfants, conserver de l energie pr eux. Nous n avons pas d enfants par choix (sans rapport avec l addiction). Je ne peux pas prédire ce que j aurais fait dans ce cas.
En tt cas j ai l impression que tu ne vas pas tarder à trouver tes réponses.
Merci pr ton aide, ton écoute et soutien.
Lemouvement lundi 24 juillet 2023 21:17:12