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Vos questions / nos réponsesBonjour à toutes et tous
Je n'y comprends rien et surtout je n'arrive pas à engendrer un dialogue honnête. c'est le coeur lourd et angoissé que je vais libérer ma parole ici .. et peut être prétendre a du soutien.
Je suis avec mon compagnon depuis deux, en tout état de cause je l'ai connu il avait une énorme addiction à l'alcool. Au bout d'un an il a bien voulu entendre qu'il était alcoolique ; il a fait des efforts pour baisser sa consommation.
sans pour autant réaliser qu'il avait besoin de soin , persuader que ce n'était pas un problème pour lui d'arrêter.
Puis l'année dernière , mon intuition m'amène à penser qu'il consomme autre chose .. en quelques mois, sans investigations , les éléments arrivent d'eux mêmes. (demi paille dans les poches de vêtements, carte coupée traces sur les meubles, poudre sur le nez une fois !) ... Il consomme de la C.
Au départ je pense que c'est occasionnel mais ce n'est pas le cas. c'est quotidien . je lui en parle , je lui dit je sais .. il dément ; Je le choppe avec sa paille après une prise Il dément .. j'ai juste dit "tu peux me parler" il se ferme à toute communication l'air agressif et part dans une crise de rangement radical ...
Plusieurs choses se passent pour moi ouvrir les yeux sur le nombre de mensonges qu'il me déverse chaque jour ( ne réalisant pas que je ne suis pas dupe mais plutôt dépitée) , le fait qu'il me dise que c'est moi qui fabule.(j'ai gouté le reste des traces de poudre blanche restante sur un meuble( Amer chimique) après son passage dans une pièce). Bien entendu je suis terriblement amoureuse .. je suis coincée entre mes sentiments et ma déception qu'il me mente au lieu d'être honnête. car il n'a aucune raison de méfier de moi.
A ce jour sa consommation alcool, de la C et le cannabis. (tous les jours)
Ca me rend dingue que malgré que je lui dise je sais et les preuves sont la .. il dise NON .
Autre chose , quand il n'y avait que l'alccol quand il dépassait un stade et il était violent verbalement, mais depuis qu'il consomme la C .. il est calme enfin calme il est toujours en activité corporelle , ce que je veux dire c'est qu'il est gentil comme dans un comportement normal coté parole. J'ai déjà assisté cependant à ce qu'on appelle un craving ... ou la d'un instant à l'autre changement d'attitude/ comportement jusqu"à "disparition" pour prendre sa dose.
Cote santé c'et la cata , fond des yeux jaunes et parfois même le teint jaune , amaigrissement, mouchoir ensanglanté parfois crise de transpiration des variations hypothermique ( chaud froid) quand il consomme pas ( ou qu'il en a plus) . Y a bien une crise par semaine mais il a toujours une bonne explication. Cela me fait penser qu'il se ment a lui même.
Bref je n'arrive pas a lui faire réaliser que je sais ( c'est comme si il oubliait les preuves irréfutables)
Je souffre terriblement de ce déni , je voudrai trouver un moyen de libérer la parole . j'ai compris avec l'antécédent de l'alcool ( toujours dépendant de toute manière) que je ne pouvais pas l'aider .. que je devais me protéger aussi car ces sujets le rende agressif , sur la défensive et
Si je n'aborde pas ces sujets alors c'est le plus gentil des maris ... mais je ne peux pas me mettre dans le déni moi même donc souvent je me sens triste et il le sens .. mais je n'arrive plus à parler puisque jusqu'à maintenant il refuse catégoriquement d'admettre quoi que ce soit .
Je veux bien vos retours d'expériences sur à quel moment votre compagnon compagne vous en a parlé ?
Car je ne suis jamais dans le jugement , et quand j'ai parle de tout ca je l'ai fait avec douceur et ouverture d'esprit
petit détail supplémentaire je pense que ca fait bien 20 ans qu'il a des addictions au moins l'alcool qui lui a valu divorce.
Le fait de mentir sans cesse est pour moi une trahison, de confiance et une invalidation de ce que je dis , de ce que je sais .
Mais je crois qu'il est dans un état grave par rapport aux nombreux symptomes
Merci à celles et ceux qui m'ont lu jusqu'au bout
Bonjour Amandine,
Bravo pour votre générosité et l'amour qui vous anime.
Aimer une personne dépendante est tellement dur. Dur de le voir se détruire. Dur d'envisager une vie de couple normale. Dur de subir les sauts d'humeurs et les crises de manque.
Dans votre cas, le fait que votre conjoint soit accro à l'alcool et la cocaïne complexifie encore la situation bien que la consommation de cocaïne entraîne très souvent une forte consommation d'alcool.
Je connais votre situation car je l'ai vécue et voilà ce que je peux dire de part mon expérience :
- la plupart des toxicomanes nient leur consommation, c'est un comportement classique
-ils nient leur consommation car ils ne sont pas prêts à arrêter
-vis à vis de leur compagne, ils nient aussi par peur de la perdre d'autant plus si celle-ci a une aversion pour les drogues.
Le mensonge fait mal mais tout toxicomane ment. Vous ne devez pas le prendre personnellement. Ce n'est pas une question de manque d'amour ou manque de confiance. C'est plus complexe. De plus, un toxicomane se ment à lui-même d'ailleurs.
Pour répondre à votre question, mon ex compagnon niait également ses consommations. J'ai toujours essayé de lui parler le plus calmement possible, sans jugement, sans colère. Mais il a continué de nier. J'avais des preuves irréfutables de ses consommations, je ne l'ai pas confronté à ces preuves préférant qu'il ouvre son cœur et se confie à moi dans un souci de confiance mutuelle et car j'y voyais le 1er pas vers la guérison. Quand un toxicomane reconnaît qu'il a un problème, c'est la 1ère étape du processus guérison.
Dans mon cas, il ne l'a jamais vraiment admis. Une fois par colère il m'a dit lâché "je me drogue, je bois je fais tout ce qui va pas, tu es contente maintenant " et s'en est allé.
Une autre fois, plus calme, il m'a dit que ce n'était pas le moment pour lui de parler de ça. J'ai mis beaucoup de distance entre nous, l'ai observé de loin jusqu'à ce que je décide de le quitter l'as d'avoir un compagnon qui nie, qui ment et qui n'a pas initié d'efforts suffisants pour essayer de s'en sortir.
C'était dur
C'était il y a bien longtemps mais je pense toujours à lui, bien que j'ai refait ma vie par ailleurs de mon côté.
Bonjour et merci Allegra pour ton témoignage.
j'ai ressenti ton vécu et certainement la douleur de ton choix de l'époque
qui pourra être la mienne dans quelques temps au vu de mon moral actuel.
Il y a des phrases qui m'ont fait du bien car je commence parfois à douter sur la confiance et l'amour.
Bon, j'en suis pas là car ma souffrance de le quitter va être aussi terrible que de l'instant actuel..... et je ne sais même pas si je ne vais pas culpabiliser derrière une telle décision. A chaque fois que je suis partie quand ca devenait trop lourd je le retrouvais dans des états pitoyables .
Hier j'ai fait une demande de rendez-vous au CSAPA pour que je puisse être accompagnée
dernier recours dans ma boite à outils, le reste étant donc d'attendre le " déclic " de son autre.
Le tout est de ne pas perdre de pieds ,
Une pensée a ton ami de l'époque espérant qu'il s'en soit sorti
et que toi tu es heureuse et sereine dans ta nouvelle vie.
Dur tout cela à l'aube de mes 50 ans , compliquée pour moi de me projeter dans cet avenir incertain et de maladie
Bonjour,
Je suis actuellement dans une situation similaire. Mon conjoint est consommateur de crack depuis 2 ans .
J ai été très patiente mais les mensonges a répétition, l argent dépensée dans ça, le manque d implication dans la vie de famille sont durs à vivre ...
Je pense aussi très sérieusement à le quitter, je n en peux plus .
Nous avons 2 enfants.
Il alterne entre les phases où il dit vouloir s en sortir et fait des efforts et les phases où il est dans son monde...
C est extrêmement dur mais on ne peut pas les sauver malheureusement tant qu ils n auront pas le déclic eux même...
Allegra comment as tu réussi à le quitter ??? Je sais que c est la seule solution pour mes enfants et moi de retrouver la serenite mais je n y arrive pas .
Merci à toi Amandine.
Cela fait du bien d'échanger.
Je pense que tu as fait un très bon en prenant RDV CSAPA. Tu pourras exprimer toutes tes pensées, tes craintes, tes questions. Cela te fera beaucoup de bien.
L'entourage d'un toxicomane souffre tellement, on ne dit pas assez que les proches doivent avoir un accompagnement psychologique et s'exprimer auprès de professionnels. C'est nécessaire car c'est tellement lourd à porter.
Aussi, tu te fais du mal en doutant de son amour et de sa confiance. S'il est avec toi c'est parce qu'il t'aime.
Et ses mensonges ne sont pas des trahisons mais un réflexe chez tout toxicomane.
De plus, tu dois choisir de rester ou de partir en réfléchissant à ce qui est meilleur pour toi et non pour lui. Chasse tout sentiment de culpabilité. Malheureusement, c'est lui qui s'est retrouvé dans cette situation et toi tu n'y es pour rien. Il était déjà dépendant avant de te rencontrer, il l'est encore alors qu'il est en couple avec toi. Le tableau est déjà bien sombre pour lui.
La cinquantaine est un âge magnifique, celui du renouveau avec les expériences en plus. Tu as tant de choses à vivre et à découvrir. Le chemin de la vie nous réserve tellement de surprises. Sois généreuse avec toi même et laisse toi l'opportunité de croire à des jours meilleurs.
En effet, me concernant le quitter à été très dur.
Avec le recul, je pense que notre relation avec un compagnon addicte nous renvoie à notre propre dépendance, affective en l'occurrence. Je savais pertinemment qu'être avec lui me ferait du mal, me causerait des problèmes et n'était objectivement pas une bonne chose mais l'amour pour lui était plus fort. Je me suis littéralement fait violence pour rompre et j'ai terriblement souffert. Je pleurais et me tordais de douleur la nuit. Je pensais constamment à lui. Je me battais avec moi même pour essayer de le chasser de mon esprit. Je me suis sevrée de lui en somme.
Un nouveau travail, de nouveaux loisirs et de nouvelles rencontres m'ont permis de tourner la page.
Mais encore aujourd'hui, j'ai de temps à autre une pensée pour lui et mon cœur se serre.
Cependant je suis heureuse et sereine dans ma nouvelle vie.
Le concernant, je n'ai plus du tout de contact avec lui. J'ai su par des connaissances communes qu'il était retombé dans l'héroïne par injection sur des fréquences terribles, qu'il a fait de la prison pour agression en état de manque. Aujourd'hui, je ne sais pas s'il se drogue encore ou s'il s'est soigné. Je sais simplement qu'il n'a pas encore fondé de famille et qu'il a des séquelles sur le plan psy (les neurones ont pris un coup).
Bien qu'il m'ait fait énormément de mal, j'ai toujours beaucoup de peine pour lui et j'espère sincèrement qu'il réussisse sa vue.
Bonjour Cécile
Excuse moi, je n'avais pas vu ton message. J'en prends connaissance que maintenant.
Tout d'abord courage à toi et bravo pour cette endurance qui nous détruit.
Le crack c'est vraiment compliqué d'en sortir d'après ce que j'ai entendu. Il n'y a pas de substitut mais la dépendance psychologique est terrible, c'est une balle directe dans le cerveau et on en veut encore et encore. Les dégâts sur les neurones et le physique, n'en parlons pas. Bref une grosse calamité.
Oui c'est exactement ça, malgré tout l'amour qu'on peut leur donner on ne peut pas les sauver. Eux seuls peuvent se sortir de là. C'est possible bien sûr. Mais il y en a qui n'y arrivent pas, il faut aussi garder ça en tête.
Pour répondre à ta question, comment j'ai fait pour le quitter, la réponse est simple : je me suis fait violence. Comme expliqué dans mon message plus haut à Amandine, je me suis sevrée de lui d'une certaine façon. Je ne l'ai pas quitté subitement. J'ai pris des distances dans un 1er temps et j'ai essayé de l'aider de loin, de le faire parler (il niait qu'il se droguait). Au bout de plusieurs mois, voyant qu'il ne faisait pas les efforts nécessaires et continué de nier, j'ai pris la décision définitive de le quitter. C'était une rupture ferme mais sans colère ni amertume ou paroles blessantes. Et j'ai coupé absolument tout contact avec lui, je ne l'ai plus jamais revu. J'ai souffert le martyre pendant presque un an, ça m'a fait vraiment mal et la cicatrice n'est pas refermée c'est pourquoi je suis venue parler ici. Je suis d'un milieu catho bcbg, donc cet épisode de ma vie est vraiment tabou pour mes proches et finalement je n'ai jamais parlé de ça à personne.
Mais c'était la meilleure décision et je ne la regrette pas.
Dans ton cas, c'est plus compliqué de couper les ponts car tu as des enfants avec lui. Par chance, je n'en ai pas eu avec lui alors qu'on en voulait.
En fait, si tu es décidée, il faut le quitter définitivement, ne pas revenir en arrière et te détacher complètement de lui, ne pas chercher après lui, ne pas prendre de ses nouvelles, ne pas se soucier de lui et ne pas lui laisser l'occasion de te prendre par les sentiments.
Pour les enfants il serait peut-être même mieux de passer par ses parents, pour les visites ou autres, car ça va être compliqué de toute manière de lui confier vos enfants tant qu'il se drogue.
Je te déconseille de les lui amener en restant présente, ça va te ramener à la belle famille que vous pouvez former et bam, tu risques de replonger.
N'hésite pas à m'écrire.
Bonsoir Allegra,
Je te remercie pour ta réponse.
Oui, le Crack c est horrible en effet ... quand il m a avoue qu il se droguait j ai fait des recherches et quand j ai vu qu il n y avait aucun traitement de substition je me suis dis que cela allait être très compliqué.
A savoir qu il y a 20 ans quand je l ai connu il prenait de l heroine mais a stoppé grâce à un traitement de substitution bien conduit. C est malheureux de dire ça mais j aurais préféré qu il retombe dans ça au moins il y avait une solution...
Depuis son arrêt d avec l heroine, c etait un homme aimant, aidant, qui s occupait des enfants bref une vie tout à fait normale. Il ne sortait même pas, il s etait coupé de ses mauvaises fréquentations.
Puis il y a maintenant 2 ans et demi, il s est mis à ressortir, il a commencé à boire, à fumer un joint par jour puis la cocaine puis le crack ...
Depuis ma vie a radicalement changé... j assume tout toute seule en plus de mon travail il a démissionné de son rôle de père, de conjoint... la descente aux enfers ....
Il n a plus aucune notion du bien et du mal...
Il est entre en cure en novembre 2021 , 1 semaine... a sa sortie il a recommence
Il a arrêté pendant 3 semaines à l été 2022 mais a recommence... depuis cet échec ou je me suis pris une sacré claque j ai pris mes distances mais ça ne le fait même pas réagir...
Je sais que ça n est pas bien mais je ne lui fais que des reproches . Je tiens quand même à préciser que j ai essayé de l épauler de toutes les manières que ce soit, allant même contre mes convictions , faisant même des choses que je n aurais pas du mais aujourd'hui et depuis un petit moment je n arrive plus à l'aider. J ai longtemps été à terre aujourd'hui je vais mieux même si dans ses périodes les plus sombres son ignorance me fait extrêmement mal ...
Je ne parle même pas de l argent dépensé dans ça.
Je pense avoir été trop compréhensive, j aurais du être plus radicale parce qu aujourd'hui je n ai plus aucun impact sur lui. Je l ai tellement menace sans agir que plus rien ne le fait réagir...
Mes enfants ou plutôt mon fils de 11 ans se rend bien compte qu'il n est plus le même. Je me dois de les protéger. Mon 2rme est plus petit.
Il dit vouloir s en sortir mais ne fait rien pour , à part me dire " je sais "
Je sais que je dois partir que nous nous sommes trop abîmés mais lui pense que tout peut s arranger. Pour être honnête, je n y crois pas il m a fait tant de mal. Il m a appris à vivre seule et me débrouiller seule et je ne sais même s il s en rend compte.
Tu as parlé de dépendance affective , je crois que c est pour cette raison que j ai tant de mal à partir et pourtant je rêve de le faire mais je manque de courage ... si je n avais pas eu les enfants, il y aurait longtemps que je serais partie.
Cela a dû être extrêmement difficile de partir mais j espere que tu es heureuse maintenant. Tout ça laisse des cicatrices malheureusement...
Désolée pour ce long texte...
Nos histoires ont des similitudes Cécile. Mon ex était également un ancien heroinomane, je le savais quand je l'ai connu, mais il m'avait dit qu'il était guéri : il avait fait des cures dans des cliniques, avait un traitement de substitution, un suivi psychologique. Son entourage m'avait confirmé tout cela et il n'avait plus touché à l'héroïne pendant longtemps
Cependant peu de temps avant qu'on ne se mette ensemble, il replonge : il découvre le crack et tombe accro à la cocaïne en sniff. Il ne me l'a pas dit. Je le découvre. Et tout se met en.place : ses sautes d'humeur, ses états de manque qu'il me faisait passer pour de grosses grippes....etc etc etc
Tu n'es ni trop compréhensive ni pas assez courageuse. Ne sois pas dure avec toi. Tout simplement, tu l'aimes et tu espères que les choses s'arrangent.
Prends ta décision tranquillement, à tête reposée. Tu dois faire ce qu'il y a de mieux pour tes fils et pour toi.
Je ne sais pas s'il se rend compte du mal qu'il te fait.
Je me posais la même question avec mon ex et jusqu'à présent j'ai cette question sans réponse qui me pèse : se rend il compte de tout le mal qu'il m'a fait ? M'a-t-il aimé ?
Difficile de sachet ce qu'il se passe dans leur tête qui n'est plus tout à fait la leur.
Tu sais j ai honte de moi de rester dans cette situation parce que je suis quelqu'un qui a du caractère à la base mais je suis quelqu'un qui a aussi beaucoup d empathie et je pense qu il se sert de ça...
Pour sa part, il est resté clean pendant quand même 15 ans , quel gâchis... ca fait 20 ans que nous sommes ensemble.
Si je fais ce qui est le mieux pour nous je pars parce qu il m a tellement fait endurer de choses ... et les mensonges je ne les supporte plus ... aujourd'hui je me demande comment j ai pu tenir tout ce temps ... comment j ai pu le laisser me traiter ainsi avant il ne se serait jamais permis de faire ça.
En fait, je m aperçois qu à partir du moment où les partenaires savent, ils ne se cachent même plus
Oui comme tu dis , on ne sait pas ce qu il se passe dans leur tête... les questions que tu te poses sont les mêmes pour moi ...
J aimerais avoir des témoignages de personnes addictes au crack ou qu ils l ont été.
Au bout de combien de temps, tu as réussi à partir ? Est ce qu il a essayé de te retenir ? Est ce qu il t a rappelé ? As tu réussi à refaire ta vie ?
Par contre, je suis désolée parce que cette discussion te ravive certainement des souvenirs et je comprendrai que tu ne veuilles plus répondre.
Cécile, tu n'as aucune honte à avoir. Il est ton compagnon depuis tant d'années, il est le père de tes enfants, il est parvenu à rester clean pendant très très longtemps. Ton attachement à lui est profond et tes espoirs qu'il sorte de tout ça sont légitimes, il a déjà prouvé qu'il peut s'abstenir.
Les vacances d'été sont là. Pourquoi ne pas en profiter pour partir seule avec tes fils. Cela te ferait du bien. Rien ne t'oblige à décider maintenant de rester ou de le quitter. Prendre un peu de distance te permettra d'y voir plus clair. Qu'est-ce qui sera la plus dur pour toi : vivre sans lui ou vivre avec lui avec tout ce que cela implique ? Pour y répondre il faudrait aussi pouvoir être loin de lui un moment.
Je pense qu'il ne t'en voudra si tu lui expliques vouloir prendre des vacances seules pour te reposer.
Tu peux trouver des témoignages d'accro au crack sur le forum. J'en ai lu quelques uns. Mais oui, c'est une vraie saleté ce truc. L'effet dure peu de temps, il faut en consommer constamment, ça coûte cher, ça détruit tout, pas de substitut apparemment, énorme dépendance psychologique....
Me concernant, tes questions ne me posent aucun problème. Je suis là pour parler. C'est parce que je n'ai pas parlé que le traumatisme est resté.
Je l'ai quitté au bout de 2 ans de relation : un an où on se fréquentait plus ou moins (on n'était pas de la même région) et une année de couple (il m'a rejoint dans ma ville). On préparait notre mariage, on avait une date de mariage, un appartement, on avait commencé les invitations, j'avaisachetéma robe de mariée. Quand je découvre qu'il se drogue (un mois avant le mariage) j'annule tout et prétexte à mon entourage que son père était gravement malade. Je reste en contact avec lui, j'essaie de l'aider, de le faire parler. Il pensait que je n'avais que des doutes concernant sa consommation et pas de preuves alors il continuait de nier. Pendant cette période, il ne me cherchait pas non, c'était moi qui étais après lui. Mes conversations lui prenaient la tête.
Voyant qu'il s'enfonçait de plus en plus : drogues variées, alcool, vol, filles. Je prends mes distances et j'essaie de me reconstruire. Je coupe les ponts. Et là c’est lui qui me contactait mais je ne répondais plus. Un jour il demande à me parler sérieusement et là je romps définitivement, je lui explique qu'il m'a beaucoup trop menti, que je ne lui en voulais pas toutefois et que je lui souhaitais un avenir meilleur. Je ne l'ai plus jamais revu. J'ai eu très mal pendant presque un an. C'était pire qu'une dépression.
Oui, j'ai réussi à refaire ma vie. Je me suis mariée, j'ai des enfants, j'ai acheté un joli maison avec mon mari, j'ai une vie stable et paisible aujourd'hui.
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