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Drogue- cause ou consequence

Par Justmere

Bonjour
Comme tant de parents je me retrouve démunie, révoltée, triste jusqu'à mes entrailles a voir mon fils, 21, prendre régulièrement des drogues (cannabis, speed, ketamine..?). Il est partie vivre seul des 18 ans, il habite en collocation et vie de son petit travail.
On a une relation très proche et on parle beaucoup et de tout. Mais tout argument est vain en parlant de la drogue. Ce déni qu'il exprime quant à la quantité de drogues utilisés, leur fréquences et possibles conséquences irrémédiables est juste frustrant d'entendre pour une mère. Il n'accepte même pas d'admettre son alarmante perte de poids. C'est un garçon intelligent qui a sans problème passé son bac, mais qui a passée des années difficiles dans notre famille ou les problèmes de son frère ont capte tout l'attention de nous les parents.
Ce que je me demande est en combien la prise de drogue peut altérer notre jugement ; combien ses effets (vie irrégulière, fatigue, mauvaise nutricion) empêchent de prendre la vie en main? Dois-je parler de dépendance?
Ou bien, faut-il enlever le focus de l'usage de la drogue pour trouver d'autre causes de son mal être (et usage de drogue) et commencer par le psy???
Et je sais, je sais, quelconque sera la voie, il faut qu'il le décidé lui même. Comme touttes les autres mères sur ce forum, je souhaite juste que cela arrive avant qu'il aura détruit sa santé.



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9 réponses


Pepite - 06/12/2021 à 11h00

Bonjour Justmere,

Vous n'êtes pas qu'une mère. Vous êtes aussi une femme, une épouse, une tante et autres. Votre mission est de prendre soin de vous.

Notre société ne propose pas de prendre en charge ces jeunes qui dérivent et qui préfèrent un environnement social dans lequel ils se "valorisent" alors qu'ils détruisent leur santé. Ainsi ils se "comprennent" dans leur malheur et ils se soutiennent avec leurs produits toxiques.
L'idéal serait des moyens positifs type structure encadrée qui offrent des projets pour jeunes dans leur pays où à l'étranger. En Europe du Nord, cela existe déjà. Gardons espoir. En attendant votre fils comme le mien jouent à la roulette russe. On n'y peut rien. J'y ai laissé ma santé pour rien, je sauve désormais ma peau.

Ma réponse va certainement vous décevoir mais je suis passée aussi par ce moment difficile où on m'a dit que je ne pourrai rien faire sauf prendre du recul, de la distance.

J'ai écrit un post qui s'appelle "fils de 25 ans qui fume beaucoup de cannabis". Je ne sais pas vraiment ce qu'il consomme en fait.
Si vous voulez le lire.

Pour modifier notre culture, il faut en parler, affronter le regard malveillant des autres. C'est ce que je fais. L'alcool, le tabac et la drogue tuent par ignorance et grâce à nos valeurs éducatives qui étouffent nos émotions. J'ai l'impression que ça évolue.

Venez ici échanger sur ce que vous ressentez. Je vous invite à vous faire aider par un professionnel.

Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde.

Prenez soin de vous,

Pépite

Mephisto - 06/12/2021 à 11h47

Bonjour,
D'abord garde le moral, il y a des gens qui consomment depuis des années du schit ou herbe et qui vivent très bien pour autant.. Après la ketamine et le speed, si ç'est pas tt les jours, ça reste dangereux mais moins..
Commen tout ceux qui se s'enfoncent et se defoncent, il doit y avoir un problème de base qui l'a incité à chercher ailleurs ce qu'il ne trouvait plus chez vous.
Le problème c'est que ton fils n' est pas idiot et qu'il se rend compte qu'il fait pas que des choses bien mais je pense qu'il essaye de te préserver aussi.
Je ne connais pas votre histoire mais je crois que tu a tout dit dans ton message. "problème avec le frérot, qui a accaparé votre attention" Ce n'est pas de votre faute loin de là mais je pense que ton gamin a été cherché un peu d'attention ailleurs et s'il avait des potes fumeurs ou sniffeurs.. Ça met du baume au cœur et dans la tête mais c'est illusoire..
J'ai 46 ans, des enfants, un métier et pourtant je fume de l'herbe et shit depuis plus de 30 ans, et de la c et de la ket... C'est pas terrible je sais bien mais ce que je veux dire c'est que ça n'empêche pas de vivre, dans un usage récréatif.. S'il est défoncé h24 c'est embêtant..
Je pense que commencer par un psy serait une bonne idée. Attention c'est comme les boulangers, si ça convient pas faut aller ailleurs.. Y a des vrais guignols !!
21 ans c'est l'âge des expériences aussi, ça lui passera t'inquiète pas...
A ta disposition pour causer si besoin...
M.

Pepite - 06/12/2021 à 12h40

Bonjour Mephisto,

Je vous trouve courageux de venir ici affronter votre problème en apportant votre soutien à cette maman qui est confrontée au chemin bien sombre de son fils.

Vous avez raison de nous inviter à dédramatiser sur la consommation de ces produits toxiques en évoquant la jeunesse et l'environnement favorisant la prise liée à un problème d'estime de soi.

Comment réagiriez-vous si vous étiez confronté à cela personnellement, avec votre propre enfant ? Tous les conseils sont bienvenues.

Pépite

Justmere - 06/12/2021 à 13h04

Merci bcp pour vos réponse, votre expériences partagées et le soutien.
Les problèmes difficiles j'ai l'impression d'y être abonnée; dix ans ou notre autre fils adopté nous a fait connaitre de la violence dans la famille, vols, exclusions de plusieurs écoles, services sociaux, police....on a fini par nous séparer avec mon mari. Je suis partie vivre dans ma maison, "lieu sûre", ou je suis lentement redevenue moi même. Comme si je savais que , de nouveau, il va falloir tout la force pour maintenant être là pouron grand fils.
Faire face aux difficultés n'est pas nouveau, je me suis aussi fait construit une barrière pour ne pas sombrer dans la culpabilité, je me suis aussi dit qu'il est trop grand que je puisse m'en "occuper", et oui je me suis reconstruite une vie a moi, bien entourée des personnes proches.
Et pourtant, je sais qu'il sera trop pour accepter que sur les deux enfants, les deux sont dans une mauvaise passe. Dans ce contexte, la séparation de mon mari après 25 ans c'est presque du détail....
On a fait une liste de drogues avec mon fils, avec quantités et fréquences qu'il en prend. Cette semaine j'ai un rdv dans un centre de dépendance pour évaluer avec un éducateur l'ampleur de sa consommation et pour être capable de savoir quel degré de désespoir je peux me permettre.
J'ai aussi un rdv psy pour un assessment fin janvier. On a bcp parlé psy, mais je me lui pas encore dit pour le RDV. Je suis venu le voir que pendant un mois et comme je ne sera pas la, je crois je me protège en cas de son refus.
Pépite, j'ai lu ton témoignage. Je suis d'accord que ce besoin de sécurité et de être dans un groupe d'amis ou tous ils sont au même point perdus, défoncés, éloignés de bases de la vie quotidienne (manger, laver, dormir, faire le moindre effort de participer à une activité"banale"blunk ne leur aide pas a s'en sortir, mais les conforte dans l'idée que leur style de vie est extraordinaire. Face à ces adultes ennuyeux qui travaillent des jobs ennuyeux, font des courses, lavent et rangent la maison.
Puis, ce discours que c'est passagère,tous les jeunes le font, il va devenir mature....je ne suis pas sûre combien ça peux me servir d'endormir mes peurs et de realitiviser? C'est tellement tentant d'y croire, même si cela sonne de plus en plus comme un mensonge.
Mephisto, merci d'avoir partagé et essayé de nuancer la realite. Comment savoir la direction que la dépendance de mon fils va prendre?

Pepite - 06/12/2021 à 16h12

Justmere,

Venez partager ici, avec nous et faites vous soutenir.

Mon couple a traversé aussi ce désert affectif où mon fils prenait toute la place. Le cancer, malheureusement, a remis chacun au centre de la priorité qui était celle que je vive. Depuis, on a renforcé nos liens mêm si la vie de couple n'est jamais facile.

Je me permets de réagir face à votre culpabilité, votre désespoir face à vos deux garçons qui sombrent.

J'en ai 2 aussi et le 2nd a 11 ans. Je pense parfois que je ne supporterai pas que mon petit fasse pareil. Puis je me reprends.
Sur ce ressenti, j'ai eu longtemps honte de moi comme j'ai eu honte d'avoir un père alcoolique. C'est comme si j'étais responsable de leur malheur alors que je les subissais.

Je crois que nos sentiments ambivalents résultent de notre culture et de sa capacité à accueillir les souffrances, les malheurs des autres.
Nous devons affronter notre culture qui doit se sortir "la poudre des yeux". Cela passe par nos RECITS sincères qui se doivent être justes, porteurs de paroles d'espoir et d'amour.
Nous nous devons d'être bienveillants pour les uns et pour les autres. Pour cela, nous devons mettre un cadre en fonction de nos possibles et sécuriser nos personnes.

En espérant vous apporter un peu de réconfort,

Prenez soin de vous,

Pépite



Mephisto - 06/12/2021 à 17h31

Mesdames,

Tout d'abord merci pour vos réponses.
En premier lieu, je pense que seul qq un qui connaît la dépendance, l'addiction, la defonce, le manque, peut se permettre de conseiller ou d'orienter, jamais juger. Les psy c'est pour le travail de fond.. Les éducateurs, je suis partagé.. Il y en a de très bien et des très cons (désolé) militaire autoritaire, tout ce qu'il ne faut pas.. Votre fils ou vos fils ne seraient ils pas hypersensible ?? A 46 ans je l'ai appris y a qq mois, à 21 ou 25 on y pense même pas.. Ça peut être à exploiter car ça expliquerait ce besoin de q et soustraire au ressenti et autres émotions...
Pour ma part 4 enfants, 3 mères différentes et 4 ex femmes.. J'en suis pas fier mais c'est la vie.. Ce n'est pas la drogue ni l'alcool qui m'a fait me séparer mais le travail.. Comme quoi.. La dernière c'est elle qui m'a quitté, elle me supportait plus.. Bref..
Mon fils de 16 ans fume, a part lui conseiller de fumer de l'herbe (naturelle) et pas trop de shit, de pas faire de crédit et qu'il se retrouvera en garde à vue, parce que on y est tous passé... Ma fille de 18 ans je lui ai proposé de goûter et elle a pas aimé (yes !!)
Je les ai toujours averti des dangers de la drogue genre cc, mdma, ket, et autres.. Du coup ils sont blindés mais j'ai aussi toujours minimisé le fait de beaux rêves fumer voir même fait l'apologie du pétard (on fait ce que l'on peut) à l'heure actuelle, ils sont anti alcool, vu que j'suis ancien alcoolo mais ça fume un peu.. Je relativise, mais suis pas objectif du tout... J'ai dit à mon fils de faire son herbe, au moins il aura le mérite de s'être fait un peu ch.., pis c'est sympa.. Et coûte beaucoup moins cher.. Attention je n'incite personne a faire des choses illégales, toujours respecter la loi
Pour le rdv chez le psy, j'éviterais le coup de la surprise.. S'il est pas bien luné, ça risque d'être un peu tendu et il ira pas..
Honnêtement, je veux pas vous faire peur ou vous inquiétez mais ils n'arreteront pas pour vous faire plaisir.. Faut qu'ils aient envie, y a pas de secret . Ont il des ptites copines ?? Se schoot ils ensemble ?? A la pitié Salpetrière il y a un excellent service addiction..
La coke est un antidépresseur puissant et qui agit immédiatement.. Faut soigner la dépression pour enlever le produit...
Que la force soit avec vous..
M.

Pepite - 06/12/2021 à 23h22

Bonsoir Mephisto,

Nous sommes toujours dans des excuses car il n'y a aucune bonne raison de se détruire.

Les émotions, la sensibilité, le malheur font partie de la condition humaine. Et heureusement ! Cela demande de comprendre, de réfléchir et de se documenter pour cheminer vers soi et les autres. Des efforts donc.
Car au fond, ce qui caractérise toutes ces souffrances, c'est le repli sur soi, la pauvreté relationnelle et le manque d'altérité plutôt que d'expérimenter le monde qui nous mène vers l'épanouissement.

Soyons un peu sérieux sur la dangerosité de ces produits, quelques qu'ils soient. Le site ici est parfaitement documenté et il apporte des réponses fiables.

Le déni est puissant et l'histoire a montré combien l'humain, le groupe pouvaient avancer sans assumer des faits. Il a fallu 40 ans pour qu'on parle enfin des crimes de guerre lors de l'affaire Papon.

Pour ma part, mon expérience personnelle est bien sombre.
Mon beau-frère est parti il y a 7 ans. Il en avait 35. Rupture d'anévrisme. Son corps ne supportait plus tout ces cocktails Molotov. Lui aussi minimisait, lui aussi mentait à sa mère qui est la seule aujourd'hui à le pleurer.
Ce qui est fulgurant c'est le silence des proches, le déni et finalement le mépris par rapport à lui.
Il a fait ce qu'il a voulu. C'est ma belle-mère qui en a et qui paye le prix. Les autres s'en moquent.
Je ne me fais pas d'illusions. Mon père (son corps) a tenu le choc. Il a 74 ans et il est dans un état physiques très dégradé.
Mon fils, s'il continue comme cela, va droit vers des problèmes. Je lui souhaite de s'en sortir. Tôt ou tard on paye ses excès. C'est une question de temps.

Justmère, continuez à prendre soin de vous. Faites vous aider par un professionnel pour comprendre votre honte, votre culpabilité. On n'a qu'une vie et elle passe vite pour s'arrêter à un moment que l'on ignore. En attendant prendre soin de soi est de notre ressort et montre à nos enfants que nous cheminons vers l'épanouissement. Soyons des modèles même si pour le moment, ils ne les regardent pas.

Bien à vous,

Pépite

Mephisto - 07/12/2021 à 22h20

Salut Pépite,
Comme je disais, vous avez beau avoir toute la documentation, c'est pas ça qui vous fera comprendre ce qu'on ressent défoncé.
Je suis bien conscient des risques que je prends, ne les minimisent pas et j'en assume pleinement les conséquences.
Je ne vois pas l'intérêt d'en parler à des gens (mes parents) qui s'en foutent totalement de moi et c'est largement réciproque, j'ai expliqué pourquoi précédemment.
Les gens nous considérent comme des junkys, avec toutes les émissions débiles de la tv...
C'est pas en luttant contre votre fils que ça arrangera les choses et il n'est pas responsable des erreurs de son oncle et grand père.. Je viens d'une famille d'alcoolique et je bois pas..
Je comprends votre inquiétude mais croyez moi, il vaut mieux fumer de l'herbe que du crack... Il y a bien des risques et des réactions différentes et propres à chaque individu... 30 ans de fume et autre, j'ai jamais été au chômage j'ai eu ma société j'ai élevé mes enfants, formés des jeunes.. Bref c'est pas la drogue qui fait des dégâts, c'est l'état d'esprit...
Vous devriez demander à votre fils POURQUOI il se defonce.. La réponse est parfois plus proche qu'on ne le croit.. Un conseil ne lui poser pas de questions quand il n'a rien à fumer, ça n'ira pas. Par contre si vous le voyez guilleret, allez lui parler..
Derrière chose, j'ai fait des centaines voir des milliers de soirées.. A chaque fois qu'il y avait de l'alcool, ça finissait en bagarre.. Avec les fumeurs de Marie-jeanne, ça n'arrive pas. Personne ne se prend pour un pilote ou un dieu après avoir fumer un joint... De nombreuses personnes fument pour calmer douleurs, nausées, manque appétit, insomnies...
Ne croyez pas tout ce que vous voyez sur les drogues, il y a des différences entre la ketamine et un joint de beu, tout comme entre le canna et la coke.. Ce n'est pas les mêmes effets, les mêmes risques, les mêmes conséquences... Ni le prix.. 1 G de coke c'est 60 à 90 €, 1 G de cannabis, shit c'est 5 ou 6€...la ketamine pour 30 € y a 5g.. Donc voyez que ça change beaucoup de choses...
Si vous voulez savoir des choses concernant les effets agréables et désagréable, je peux vous expliquer en privé.. C'est très intime et personnel mais je suis prêt à partager ça avec vous. Pour vous aider.
Bonne soirée
M.

Pepite - 08/12/2021 à 09h50

Bonjour Mephisto,

Merci infiniment pour votre réponse.

Suite à mon post ici et aux retours des modérateurs puis des professionnels qui m'épaulent j'ai mis une distance par rapport à mon fils. Je prends du recul depuis août. Je ne le vois donc plus tant que sa vie n'aura pas de sens.

Notre relation était pervertie et le dialogue était contre-productif.

Je considère votre expérience mais elle n'est pas applicable à tout le monde. Ce que vous éprouvez ne le sera pas de la même façon par une autre personne. De plus je ne partage par votre stratégie de cobaye qui n'a de sens que de celui de vous nuire. En effet, nous ne sommes pas dans une expérimentation scientifique, encadrée, avec des hypothèses, analysée...

Tout comme mes connaissances qui apportent des pistes (de réflexion) à suivre mais pas de solutions ni de mode opératoire. C'est comme le cancer, il y en a autant qu'il y a d'individus. Certes on pose un diagnostique, on travaille sur les symptômes mais on a un humain devant nous, avec son histoire. Cela passe donc par le récit et une thérapie pour cheminer autrement.

Concernant mes parents, les voir activent les traumas que je travaille en EMDR avec mon psychiatre. Je n'ai pas de liens d'attachements avec eux alors qu'ils arrivent à un âge où le soutien devient nécessaire. C'est ainsi et je ne sais pas si cela évoluera.

Aujourd'hui grâce à internet, on a la chance d'avoir accès à des documentations enrichissantes pour accroître ses connaissances.
Plus on est éduqué et plus on comprend notre monde à travers son histoire et ses découvertes. Ainsi, on apporte des réponses à notre condition humaine.

Lisez l'humaniste scientifique Boris Curulnik, écoutez le via ses conférences. Regardez Arté. J'ai vu un documentaire sur le corps, ce merveilleux réseau social. Un bijou de compréhension.

Pour résumer :

Nous sommes des humains qui avons besoin d'un autre pour être.
Notre épanouissement personnel passe par des efforts, des mises à l'épreuve, des progrès qui ont du sens.
Notre corps, notre cerveau, sont le résultat d'une lente évolution et nous avons besoin de prendre soin de lui en prenant conscience de son fonctionnement.
Notre société a pour stratégie le commerce. Sous toutes ses formes. Comprendre que c'est nous qui avons la télécommande de notre vie nous permet de nous centrer sur l'essentiel.

Pour cela, nous avons besoin de cultiver et de développer la gratitude, l'empathie. De se décentrer pour comprendre le monde intime de l'autre.

Dans tout cela, prendre soin de soi, c'est aussi prendre soin des autres.

Bien à vous Mephisto,

Pépite

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