Pepite - 07/11/2023 à 05h21

Bonjour Beamh,

Je vois que pour le moment personne ne vous a répondu. Je suis également concernée par des difficultés avec "l'adulescent" de 27 ans depuis plus d'une décennie.
Pas facile de trouver son identité au sein d'une famille déchirée.
J'ai ma part de responsabilité dans son errance, dans sa douleur, dans ses souffrances qui ont été aussi les miennes.

Vous êtes encore le parent cet adolescent donc votre rôle est de le soutenir. Ce qui ne signifie pas lui donner de l'argent ni d'adouber ses conduites à risques.
Au contraire, c'est lâcher prise sur ce qu'il se passe en vous connectant d'abord sur vos propres ressentis. Qu'est-ce qui résonne en vous ? Puis en lui disant combien vous souffrez de le voir si mal et que vous cherchez des solutions avec des professionnels.

Votre fils souffre et certainement qu'il ne sait pas de quoi.
Le forcer à se soigner c'est le priver d'une sorte de liberté d'agir à laquelle il souhaite accéder.

Je vais certainement enfoncer des portes ouvertes mais ces conflits (le sien, les vôtres et ceux de l'extérieur) trouveront de l'apaisement, des solutions autour d'un espace de paroles. Une thérapie familiale ? Vous faire aider également ?

Il est difficile de trouver les bons mots face aux maux. Ne restez pas seul face à cette adversité qui malgré tout vous enrichira humainement

La philosophie l'aide beaucoup tout comme la psychologie.
Hier j'ai lu cette phrase "mes parents prenaient très au sérieux les désirs".

Quels sont les désirs de votre fils ?
Entend il que l'on ne peut pas tout se permettre ?

Avez-vous des discussions profondes ?

Bien à vous,

Pépite