Profil supprimé - 07/02/2013 à 20h55

bonjour ça fait mal de voir a quel point onpeut briser sa vie et cell des autres. vous etes jeune et c'est tres diifficile pour vous de voir votre soeur dans cet etat , estce qu'il faut supporter ça si elle ne veut rien faire vous allez y perdre le sommeil et la santé. il n'y a pas d'autre possibilité que celle de la faire soigner et suivre par 1 psy ,sinon vous ne pouvez tout accepter elle vole l'argent famillial et peut etre elle en arrivera a voler en dehors de la maison .essayez de trouver conseil auprès de personnes ou de centre spécilisé .je vous souhaite beaucoup de courage
annedu52

Profil supprimé - 15/02/2013 à 17h18

Si votre sœur s'en sort, elle vous devra une fière chandelle, même si aujourd'hui la relation est difficile. Mais visiblement vous êtes la seule personne aimante qui ait vraiment le désir de l'aider, et même si c'est dur, il ne faut pas que vous baissiez les bras. Même si elle a commencé à toucher à la MDMA, la limite de non-retour n'est peut-être pas installée encore, et c'est maintenant qu'il faut agir, sans attendre. Après c'est la chute, le joint est dépassé depuis longtemps, la coca et l'héro font leur rentrée, et rien n'est plus possible, ou du moins, rien n'est plus possible sans la volonté farouche de la personne elle-même de s'en sortir vraiment. Il est déjà difficile de faire entendre raison à un fumeur de joints, alors à l'étage supérieur c'est une difficulté encore plus grande, voire impossible car ils sont vidés de tout.

Il faudrait que votre mère se relève aussi et vous accompagne, il ne faut pas rester seule, il faut vous faire aider. Et même si elle a baissé les bras, c'est par découragement et parce qu'elle a l'impression qu'il n'y a plus d'issue. A toutes les deux vous serez plus fortes. Et il faut aussi vous adresser à des accompagnants professionnels. Il est certainement possible de joindre directement des personnes sur ce site pour commencer à entamer un dialogue d'abord entre vous et eux, puis avec eux et votre maman, de façon à ce qu'il y ait cohésion, cohérence, et après bien sur en accompagnant votre sœur dans cette démarche là.

Je parle en connaissance de cause. Je suis un papa qui est devenu un père en colère. Mes deux enfants qui ont une vingtaine d'années se droguent. Un père qui n'a pas tapé du poing assez vite. Un père qui s'est laissé envahir par l'impuissance et qui a fui sa famille, c'est pour cela que je comprends la réaction de votre maman. Que je la comprends et ne la couvre pas de culpabilité. Quand la douleur est trop grande, qu'on ne voit aucune porte de sortie, qu'on se sent impuissant, c'est la fuite qui nous apparaît. Mais ça n'arrange rien, elle le sait bien aussi, et même cette impression de baisser les bras doit être un malaise pour elle.

Vous semblez être le moteur de toute cette démarche, lourde charge, mais il faut continuer. Resserez les liens avec votre maman, parlez-lui. Vous pouvez peut-être lui faire partager mon message. Elle se sentira moins seule et pas un cas particulier. Ensemble vous pourrez affronter la situation plus facilement. Et dernière chose, vous abordez le décès de votre papa et l'hyperactivité de votre sœur depuis son enfance. Il y a là sans doute matière à creuser pour trouver la raison de ce besoin de se droguer. Un hyperactif est "hyper"sensible, et l'absence de votre père à toutes les deux doit être une souffrance qu'elle n'a pas encore pu digérer. Il vous faut du courage mais je sens bien que vous en avez.

bluenaranja - 16/02/2013 à 13h04

Bonjour,

Quelles solutions ont été mises en place pour la prise en charge de son hyperactivité ?
Peut être que prendre ces produits est une manière de 's'automédicamenter" et peut être que l'aider à résoudre ces problèmes d'hyperactivité l'aidera à laisser tomber le reste.
Peut être qu'une thérapie familiale aiderait votre mère à retrouver sa place - elle peut être très aimante mais culpabiliser tellement de n'avoir pas su vous offrir une vie meilleure que cela la bloque pour poser des limites.

bonne journée
bluenaranja

Profil supprimé - 02/03/2013 à 12h24

Bonjour,
J'ai cru qu'il n'y avait pas eu de réponse. Merci pour vos messages.

La situation a évoluée depuis.Elle ne va plus en cours, ses profs s'inquiètent de sa santé et ont peur pour elle.
Ce matin nous l'avions "perdu", elle a laissé un message en pleure à 5h du matin à ma mère, nous l'avons retrouvé il y a 1h. Je crois qu'elle a compris qu'elle était allée au bout de son truc, qu'il fallait qu'elle s'en sorte et j'ai l'impression qu'elle commence à demander de l'aide.
Elle a dit à ma mère qu'elle voulait diminuer sa consommation de joint, bien que pour l'instant rien n'ai changé.
Ma mère réagit désormais, je ne lui lancerait jamais la pierre d'avoir à un moment peut être baissé les bras. Elle nous a élevé toute seule et nous a donné tout ce qu'elle pouvait. Elle est allé voir la semaine dernière une association de parents d'enfants drogués et nous pensons désormais la conduire dans une des maisons des adolescents parisienne afin qu'elle soit soignée.
On ne sait pas trop comment la conduire dans ce centre sans qu'elle ne se braque, sauriez-vous nous conseiller ?
Aussi, il faudrait qu'on parvienne à éloigner les "mauvaises fréquentations" qui l'entoure, notamment une amie avec laquelle elle prend de la MDMA et qui je crois commence à prendre de la coc.

Pour répondre à vos messages: Son hyperactivité a été soigné par des médicaments (concerta) et un suivit psychologie mais elle refusait de parler au psy. Elle a finalement arrêté ses médicaments sans suivit postérieur. Sans en être sûr je pense que tous ces évènements sont liés: elle n'a pas fait le deuil de mon père et n'en parle jamais. L'assistante sociale qu'a vu ma mère au centre des parents pense qu'elle fait une grande dépression depuis plusieurs années.

Merci beaucoup pour votre aide.