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Maman désespérée !!

Par Profil supprimé

19 réponses


Profil supprimé - 25/11/2014 à 19h52

Bonjours,
Je viens du puy de dome en Auvergne. Si jamais vous avez besoin je suis la ! Tenez bon vous et votre fille vous y arriverai , avec le temps on arrive a tout ! Prennez soin de vous et votre fille happy
Marine.

Profil supprimé - 26/11/2014 à 12h24

Bonjour Marine,
en effet nous n'habitons pas près l'une de l'autre car je suis dans les Alpes-Maritimes...
Souvent j'aimerais partir au Canada ou en Australie... le plus loin possible de tout et de tout le monde, j'en peux plus !!
Hier, un administrateur du site m'a répondu en me conseillant d'aller sur "S'orienter" afin de trouver un voire plusieurs centres susceptibles de nous venir en aide. J'en ai trouvé un sur Antibes que je contacterai prochainement. Toutefois, pour ma fille, il m'a conseillé un centre spécial ados plus approprié.
Vous êtes gentille de prendre de mes nouvelles car il y a des hauts et des bas.
Ma fille m'avait promis de ne pas fumer à la maison ni la semaine, or elle a fumé hier soir et ce matin et je n'en peux plus, j'en ai marre, je vais craquer !!
Au plus vite, je prendrai un rendez-vous qu'elle le veuille ou non car il faut que tout cela cesse.
Je sais que vous me comprenez chère Marine vu tout ce que vous avez enduré et que vous supportez encore.
Vous êtes vraiment très mignonne et j'aimerais bien vous connaître réellement, vous rencontrer, vous pourriez être ma fille !!
Je vous embrasse bien fort et vous promet de vous tenir au courant dès qu'il y aura du nouveau.
A très bientôt

Profil supprimé - 27/11/2014 à 11h02

Bonjour Marine,
comment allez-vous aujourd'hui ? Pour ma part, j'ai franchi le pas car hier en fin de matinée j'ai téléphoné à Drogues Info Services pour m'orienter sur un centre et j'ai pris aussitôt un rendez-vous dans le centre le plus proche de mon domicile.
J'ai un rendez-vous, déjà pour moi perso, le 10 décembre à 14h - Ensuite pour ma fille il s'agira du même centre que le mien mais dans la section "Ados jeunes consommateurs".
De toute façon, j'ai encore réduit l'Ixprim ce matin et là ma fille sent qu'elle doit diminuer également de son côté à cause du deal qu'elle a fait avec moi.
En tout cas, je tenais encore à vous dire MERCI même si ce parcours du combattant ne fait que commencer.
Vous êtes quelqu'un de bien et je vous aime Marine - Merci à vous et j'espère à très bientôt

Profil supprimé - 29/11/2014 à 18h27

Bonsoir Marine,
je ne sais pas si vous avez lu mon dernier message mais j'avais besoin de parler à quelqu'un.
Ces derniers jours ont été et sont encore particulièrement douloureux. Je n'arrête pas de pleurer peut-être aussi à cause des 4 Ixprim arrêtés dans la semaine.
Avec ma fille, ça ne va pas mieux et je dirais plutôt de mal en pis - Elle n'arrête pas de me faire plein de reproches ainsi qu'à son papa alors que nous vivons pour elle, que nous avons toujours fait le maximum pour elle et que nous lui avons tout donné à tous les niveaux.
Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'elle m'a dit que j'étais une mère parfaite (alors que je sais que c'est impossible de l'être) et qu'elle se plaint tout le temps "du mal que nous lui avons fait" - Nous n'avons jamais cessé de lui faire du bien, de l'aimer, nous avons supporté tant de choses par rapport à elle, des choses qui nous détruisent moralement, physiquement, des choses qui ne sont pas du tout en accord avec nos convictions et qui nous font honte...
Je suis tellement désespérée que tout à l'heure, j'ai dit à mon mari que je voulais quitter la maison, partir à Paris pour fuir toute cette situation devenue impossible à vivre pour moi.
Il était d'accord, malgré les ennuis financiers et tous les soucis que nous avons, il me laisserait partir n'importe où quitte à tout perdre...
Je suis paumée, complètement découragée à un tel point que je pleure continuellement et que mon mari m'a suggéré d'aller en psychiatrie pour dépression nerveuse bien qu'il ne le souhaitait pas.
Je suis vraiment à bout, découragée, dégoûtée de tout et ça fait un moment que ça dure.
Je sais que vous êtes jeune et que vous avez assez de vos soucis sans que je vienne vous rapporter les miens, mais parler me libère et me fais du bien ; de plus, peut-être pourriez-vous m'indiquer "la marche à suivre" dans une situation comme celle-là !! Je suis si malheureuse, si triste, si dégoûtée de la vie que je ne sais plus quoi faire - La dernière fois que je me suis trouvée dans cet état c'était lors de la seule et unique dépression que j'ai fait dans ma vie (en 1990).
J'ai un rendez-vous au CSPA, le 10 décembre mais en attendant je vais prendre un Rdv avec mon médecin généraliste.
Sincèrement, j'espère que vous parvenez à remonter la pente avec votre fiancé, si vous saviez combien je pense à vous et vous comprend.
Je vous embrasse en espérant avoir de vos nouvelles prochainement.
A bientôt ?

Profil supprimé - 12/12/2014 à 00h48

Bonsoir,
je suis restée silencieuse pendant un certain temps car il fallait attendre...
Il y a 15 jours lorsque ma fille m'a "lâché" tout ce qu'elle avait sur le coeur, j'ai fait une crise de nerfs, je n'en pouvais plus et de motivation pour rien. A un tel point que mon mari envisageait de me conduire dans un hôpital psychiatrique mais qui a vraiment besoin d'aide ma fille ou moi ?
Pour l'instant ma fille ne veut entendre parler d'aucune aide... mais pour ma part, j'avais rendez-vous hier à 14 au CSPA d'Antibes Av. Reibaud et cet entretien s'est très bien passé.
Pour l'Ixprim, le médecin m'a conseillé de rester à la même quantité et de prendre du paracétamol en cas de douleurs, 1 puis 2 si besoin avant de prendre 1/2 Ixprim supplémentaire pour éviter un retour en arrière.
Ensuite, je lui ai raconté mon parcours atypique et douloureux et il m'a proposé de rencontrer un psychologue qui me suivra pour m'aider à comprendre toutes les choses de ma vie restées dans l'ombre et qui me font tellement souffrir.
J'ai un nouveau Rdv le 5 janvier pour faire le point sur ma situation et en attendant je note chaque jour comment s'est déroulée la journée, si j'ai pris d'autres médicaments, combien et pourquoi.
Ce soir, ma fille a craqué, je n'ai pas compris pourquoi. Elle a été un bébé, puis une petite fille super gentille, équilibrée, un Amour ce qu'elle est d'ailleurs toujours.
Mais depuis quelques années, elle a sombré puis fait de mauvais choix en plus de la "wouid" (je ne sais pas comment ça s'écrit).
Elle était désespérée, plus envie de vivre, ni de se battre, en larmes, énervée... Bref !! Une autre personne -
Moi-même assez mal dans ma peau ne pouvait pas bien l'aider, du moins je le pensais ; je l'ai écouté, j'ai essayé de la comprendre mais sans réussir tellement elle criait et s'énervait.
Tantôt elle pleurait, tantôt elle criait me hurlait dessus alors que j'essayais de l'aider avec mes faibles moyens. Bien sûr que je pleurais aussi, elle me le reprochait en me disant que je devais être forte pour elle - Elle me reproche d'être faible et à son père trop "dur".
Ce qui n'est pas vrai, pas vrai du tout. Finalement, elle m'a demandé de l'argent que je lui ai donné vu l'état dans lequel elle se trouvait : remplie de haine et de violence... elle m'a souri, s'est excusée, m'a pris dans ses bras, dit des mots très gentils, etc...
Est ce que c'est la drogue qui la rend ainsi ? Je n'ai pas l'habitude et je me sens perdue.

Profil supprimé - 18/12/2014 à 15h07

Bonjour,
depuis mon dernier commentaire j'ai chatté un soir particulièrement difficile avec l'un de vos conseillers qui m'a beaucoup aidé. Bien que je ne connaisse pas son nom, je tiens à le remercier pour son aide précieuse dans un moment aussi dur !!
Par ailleurs, la visite avec un professionnel du CSAPA s'est très bien passée et j'ai un autre rendez-vous le 5 janvier.
Sinon, j'ai pris un rendez-vous également avec un psychologue demain matin à 9h30 au CSAPA également.
A toutes les personnes qui se sentent dépassées par la situation, je recommande cet organisme vraiment tout à fait adapté pour les cas extrêmes et difficiles.
On se sent compris, écouté et ça c'est super important !
Merci à vous et pour votre site sans lequel je n'aurais jamais pu avancer.
Pour l'instant, ma fille quant à elle, refuse toute forme d'aide et je ne peux pas la forcer, je ne peux que l'encourager à suivre mon exemple.
Encore merci à vous...

Profil supprimé - 21/01/2015 à 22h45

Bonsoir, c'est peut être tard pour répondre mais votre fille a vécu des traumatismes dans sa vie et le cannabis lui sert d'échappatoire, elle est jeune c'est "normal" de nos jours. On essaie toujours de régler les pbs de la façon la plus simple, la drogue en fait partie. Ne perdez pas espoir ce n'est qu'une passade comme pour beaucoup d'ados de son âge, même pour moi cela à été le cas. Un jour viendra, elle prendra conscience de sa vie et de ce qu'elle pourrait en faire et elle arrêtera rapidement. On ne peut pas vraiment l'éloigner de ses fréquentation, elle se braquerait je pense, mais parlez avec elle, dites lui votre ressentis, contrôlez sa consommation même s'il le faut, elle a peut être du mal à le faire seule. Si elle vous en a parlé c'est qu'elle avait besoin que cela sorte. Et que vous comptez pour elle. Quand son souhait d'arrêter sera là, elle se tournera vers vous. En attendant, ne la braquez pas, en tout cas pas au point qu'elle coupe le contact. Discutez en autour d'un thé, calmement. Si vous sentez qu'elle s'énerve trop, qu'elle devient agressive, reprenez plus tard cette discution. Sachez juste qu'elle y cogitera quand elle sera seule. N'hésitez pas à vous ouvrir à elle, lui dire ce que vous ressentez. Montrez lui votre tristesse et faite lui comprendre que vous n'êtes pas en colère contre elle, que vous tenez à elle et avez peur pour sa santé. Je vous conseille cela car c'est la façon dont j'aimerais qu'on réagisse si ce n'était pas moi qui l'avait fait.

Restez là, le moment venu elle aura besoin de vous plus que de n'importe quoi d'autre.

Profil supprimé - 23/01/2015 à 12h19

Bonjour Maudvsn,
merci pour votre message que je viens à peine de lire, les conseils que vous me donnez sont très judicieux, c'est vrai que je souffre énormément de la situation d'autant plus que nous avons toujours aimé notre fille et tout fait pour qu'elle soit heureuse et qu'elle se sente en sécurité.
Je sais bien qu'il ne faut pas la heurter et je fais très attention à cela ; c'est important de lire le témoignage de quelqu'un ayant vécu ces moments-là car personnellement je n'ai jamais touché à ce type de drogue - Mon mari lui, oui et même pire... mais quand je l'ai connu il était complètement sorti de tout ça.
Paradoxalement, je la comprend mieux que lui, je fais exactement ce que vous m'avez conseillé et je sens d'ailleurs qu'elle apprécie ma compréhension.
Elle sait que je ne cautionne pas ce qu'elle fait, que j'en souffre beaucoup, elle m'a vu pleurer souvent et nous nous aimons très fort, heureusement, mais pour l'instant elle ne souhaite pas arrêter.
J'ai des difficultés à comprendre pourquoi ? Mais je reste attentive et patiente même si ça me déchire le coeur, j'essaie de ne pas trop lui montrer pour ne pas la faire culpabiliser ; elle nous aime ça c'est certain et elle sait que nous l'aimons et tout ce qu'elle représente pour nous, mais je ne veux pas la faire culpabiliser alors j'essaie de me montrer "forte" devant elle.
En tout cas merci d'avoir eu la gentillesse de me répondre, merci pour votre soutien, ça fait du bien dans de pareils moments.
Je pense que ça prendra un peu de temps avant qu'elle n'arrête et dans cette période très difficile, ça me fait du bien de sentir la compréhension, la gentillesse et la compréhension de ceux qui peuvent comprendre.
Merci beaucoup, vous m'encouragez, je suis donc sur la bonne voie je vais tâcher d'y rester.
A bientôt
Bonne journée

Profil supprimé - 26/01/2015 à 13h08

J'espère que cela vous a aidé. Si vous voulez mon avis, à nos âges on est très difficile à comprendre et je ne pense pas que vous y arriverez. Elle consomme pour se sortir de la vie qu'elle a car elle doit rêver de plus comme tous les jeunes. Le canabis sert vraiment d'échappatoire. Restez la maman aimante que vous êtes et ce ne sera qu'une passade. Avec le temps, surtout les filles, nous nous rendons compte que notre vie sera trop mouvementée pour pouvoir continuer à fumer, que nos sous ne vont que la dedans au lieu de sortir faire du shopping. Nos amis changent, et nous préfèront ceux qui fument plutôt que ceux qui ne fument pas et qui s'amuse dans leur vie. Elle se rendra compte que non, on ne peut pas ne pas être dépendant à ce genre de chose. Certes, c'est une plante, c'est naturel. Mais parfois on trouve des cocktail bizarres dans la résine. C'est ça le plus dangereux. Certains la coupe à la cocaïne, et cela peut créer un risque de dépendance énorme et cette fois plus au canabis, à bien plus fort. Proposez lui de quand même contrôler sa consommation, posez lui la question si elle a fumété aujourd'hui et tous les autres jours et à quelle dose. Dites lui de répondre honnêtement que vous risquez d'être fâchée sur le coup mais qu'il vaut mieux être honnête la dessus. Je le répète c'est une drogue dite douce mais il est très difficile de s'en séparer. Gardez en tête qu'elle arrêtera un jour. Si elle le veut, et qu'elle ressens le besoin d'avoir une aide extérieure (psy, docteur), c'est que ce sera le cas. Parfois on se croit plus fort qu'on ne l'est et on ne s'en sort pas. Gardez votre relation basée autour de la confiance même la dessus, et tout se passera bien. Pour ce qui est de votre peur, je comprend, mais il y a très peu de risque qu'elle fasse une overdose ou quoi que ce soit avec cela. Il ne faut pas qu'elle suive l'exemple de son père et qu'elle touche à autre chose. C'est déjà très difficile de ce sortir de ça alors de quelque chose de plus fort.. je n'imagine pas. En tout cas gardez foi en elle, gardez le lien et prenez aussi soin de vous, vos témoignages m'ont fait mal au coeur. J'espère que ça va aller pour vous deux.. si vous voulez en parler en privé je peux vous envoyer un mail et quand ça ne va pas nous en parlons?

Courage surtout.
Maud

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