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Maman désespérée !!

Par Profil supprimé

Bonjour,
j'ai découvert que ma fille "fumait" depuis quelques semaines. Elle a fini par nous l'avouer fin de semaine dernière - J'avais déjà découvert, l'année dernière, dans mon ordinateur des photos d'elle avec des joints dans la main...
Elle est devenue coléreuse, nerveuse, incontrôlable, pourtant c'est une gentille fille aimante et affectueuse.
Petite elle a supporté deux demi-soeurs détraquées et violentes et bien que l'une des deux ne vivait pas avec nous, ça l'a traumatisé. Elle dit avoir souffert de toute cette situation ; de plus mon mari (son papa) a été très gravement malade en 2002 et a failli perdre la vie, elle a eu peur mais n'en a jamais parlé. C'est aujourd'hui que tout remonte à la surface, elle dit que parfois elle voulait se suicider.
J'ai tellement aimé ma fille, j'ai toujours fait le maximum pour elle, j'avoue que ça me déchire le coeur et que je pleure chaque jour face à une situation qui me dépasse. Je ne sais pas comment l'aider, quoi lui dire, ce n'est pas facile. J'aimerais qu'elle cesse de prendre ces drogues mais elle aime ça et n'a pas la volonté d'arrêter, je suis désespérée - Quelqu'un peut il m'aider, me conseiller, je n'ai jamais connu de situation plus difficile ni délicate de toute ma vie
Merci d'avance

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19 réponses


Profil supprimé - 23/11/2014 à 21h25

Bonjour,
Je suis depuis plus d'un an avec mon compagnon , on vie ensemble.
Quelque jours après mette mise avec lui j'ai découvert qui fumer du cannabis ( environ 15 par jour) Avec ses parents on fait tout pour l'aider a arrêter même si au début il n'en avait pas très envie . On est aller chez notre généraliste pour qu'il lui en parle . Le médecin lui as expliquer les risques. Après le soutiens de ses parents et moi même , il as voulu arrêter nous retournons voir notre généraliste qui nous conseil un addictologue, un psychiatre. Et maintenant il est toujours fumeur mais après 3 clinique psychiatrique , 7 psychiatre 2 addictologue il y arrive. Il as réduit de 15 il est passer a 5 maximum / jours. Mais un arrêt de cannabis , si la personne est addict ça peut mettre 3 ans . Nous ça fait 14 mois que ça dure . Parfois il y as des amélioration et parfois il y a des petit relâchement.
Faut savoir que souvent derrière le cannabis il y a une dépression et parfois des angoisses. Il faut être patient avec elle , la laisser se confier a vous ,et lui faire comprendre que vous tenez a elle . Donc quand vous lui parlerais exemple a ne pas faire tu fume cette M**** donc tu te détruit. Non surtout pas dire ça elle se braquerait. Je disait a mon compagnon , que j'avais peur , que je ne voulait ps le perdre , que je serai toujours la a ses coter même quand ça saura très dure. Il faut que vous rappeliez a votre fille que vous l'aimer et que vous ferai tout ce qui as en votre pouvoir pour que vous vous en sortiez toute les 2 ou toute la famille ( car souvent une personne addict au cannabis , quand elle arrête passe par des moment de souffrance très très très dure , donc votre moral et celui de votre entourage le plus proche sera mise a grande épreuve ) Au début de l’arrêt ou même au tout début des dialogues entre vous deux , ne pas la culpabiliser d'avoir commencer a fumer , mais essayer de trouver pourquoi ( pour faire comme les autre ou les fréquentation n'est pas une réponse complète , ça peut être plein de chose , mon compagnon lui c'est les angoisse ) ( si vous n'arrivez pas a savoir , pourquoi pas l'emmener voir le généraliste si elle s'entend bien avec , un ou une ami(e) de la famille ou même un psychiatre (( attention avec le psychiatre il dois avoir le " filling" la confiance et l'envie de se confier tout de suite) .
Quand ça décision est prise d’arrêter ( ça dois venir d'elle) Il faudra de nombreuse fois la rassuré , la consoler et l'accompagnée dans ses démarche et bien sur il faut lui rappeler que vous l'aimer et que vous ne la laisserai pas tomber.

GARDER ESPOIR
Je suis contente de savoir que j'ai pu peut-être vous aider .
Tenez moi au courant et si vous avez besoin n'hésiter pas.

Marine.

Profil supprimé - 24/11/2014 à 12h13

Bonjour Marine,
merci pour votre message qui m'aide à mieux comprendre un milieu que je ne connais pas du tout car même si j'ai fait pas mal de bêtises étant jeune, je n'ai jamais fumé de canabis. C'est gentil d'avoir pris le temps de me répondre, de m'expliquer... Parler, c'est ce que nous avons fait longtemps samedi matin toutes les deux - Ma fille pleurait également en culpabilisant énormément, ça m'a fait tant de peine de la voir ainsi. Je l'aime tellement, mais j'ai tellement souffert avec les deux grandes que j'espérais qu'avec elle la vie serait plus belle, plus facile. Là, je vous livre mon cœur de mère attristée ; c'est une véritable horreur, un cauchemar que je vis actuellement devoir souffrir "en silence" en faisant mine de... pour ne pas la faire culpabiliser ni pleurer, c'est très dur pour moi. Hyper sensible, avant tous mes ennuis, j'ai déjà été abandonnée à 3 mois, adoptée et appris la vérité un jour que mon père était très en colère après moi, à l'âge de... 20 ans. Après ça, inutile de dire que j'ai définitivement quitté la maison et en ai voulu à mes parents pendant des années. J'ai vécu avec un détraqué que je n'aimais même pas, la plus grosse crasse que j'ai fait dans ma vie puis eu deux filles qui naturellement étaient aussi détraquées.
L'aînée est restée vivre avec moi et lorsque j'ai connu mon mari, en 1995, elle était avec nous. Nous nous sommes mariés en 1996 et avons eu notre fille en 1997. Mais pendant toute cette période et sa petite enfance, la seconde qui vivait au début chez son géniteur, puis en psychiatrie depuis l'âge de 10 ans, venait régulièrement les week-end et pendant les vacances et c'était extrêmement violent. Notre petite que nous aimions plus que tout, tremblait et avait peur mais nous n'avons rien vu !! Je me sens tellement responsable d'avoir été à côté de la plaque (comme on dit) et de devoir, aujourd'hui, faire face à tant de désespoir. Moi-même prend des médicaments (pour tenir le coup) et ma fille m'a fait un deal : arrêtes les médicaments et j'arrêterai... C'est dur, c'est très dur pour moi aussi. Je souffre beaucoup de cette situation car ça m'est "tombé dessus" comme ça, du jour au lendemain et je n'ai rien vu venir. Moi aussi, je culpabilise de mes erreurs et de ne pas avoir pu la protéger - Je suis en contact avec un ami très proche à qui je dis tout et qui peut réellement m'aider (nous aider), faire quelque chose vraiment. Heureusement qu'il est là, sinon je ne sais pas ce que je serais devenue !!
Pour l'instant, ma vie est ponctuée de maux de têtes, de chagrins, d'inquiétude, face à l'état de ma petite fille. Vous êtes si gentille Marine, je vous remercie de tout mon cœur. Pour l'instant, j'en suis là et je veux bien vous tenir au courant quand il y aura progression, déjà j'essaie de diminuer les médicaments pour les arrêter - Je vous dirai ce qu'il en est. Merci à vous

Profil supprimé - 24/11/2014 à 13h49

Bonjours,
Ce que je vous conseil a vous pour arrêter les médicament c'est d’être suivi par quelqu'un , car il faut bien comprendre qu'en les arrêtant comme ça vous pourriez vraiment en souffrir, alors je vous conseils un psychiatre , un généraliste , ou même peut être passer la journée en hopital de jour ( pour y entré , il faut passer par un généraliste ou psy ), Mais vous savez le chantage comme ça . Mon compagnon la fait a son père , a moi même , ça na pas marcher . Après une enfant ado ( je précise je n'est que 19 ans mais j'ai élever 1 sieur a 14 ans , ma vie a moi n'est pas non plus très facile , j'ai jamais était aimer de mes parent , mon père et droguer a tout plus alcoolique. Et ma mer elle elle sen fou de tout ! Mais bon j'ai réussi a ment sortir.) Est très compliquer. Il faut qu'elle comprenne que c'est pas en faisant du chantage qu'elle y arrivera. C'est pas vous arrêter et elle arrêtera . Il faut que toute les deux vous vous entre-aider pour vous aider toute les deux a arrêter ce qui est nef-faste pour votre santer . Après , si vous avez besoin d'un soutiens , pour vous ou votre fille , je suis la ! Car les démarche l'une envers l'autre que vous avez entamer sont pas facile. Après je ne sais pas si votre fille fume tout les jours et en grosse quantité , mais si c'est le cas elle devra comprendre qu'elle est "droguer" , cette drogue change les personnes . Mais elle y arrivera ça sera long et dure mais elle y arrivera. Après pour vous arrêter un médicament que ça fait longtemps que vous prenez ça sera long et dure également , donc il vous faut a toute les deux du soutiens . Si vous avez besoin d'aide n’ésitez pas .
Marine

Profil supprimé - 24/11/2014 à 16h09

Chère Marine,
vous êtes vraiment un ange !! Je suis attristée de voir le parcours que vous avez eu déjà, si jeune... Quand l'alcool ou les drogues sont au-milieu d'une vie, en général ça en détruit plusieurs et c'est vraiment dur.
Je n'ose pas imaginer ce que vous avez vécu et ce que vous vivez encore avec votre compagnon, ma pauvre !! En tout cas, une chose est certaine : vous êtes très courageuse.
Vous croyez que ma fille me fait du chantage ? Non, je ne pense pas. Lorsque nous avons discuté toutes les deux, elle était tout à fait consciente des chagrins que j'avais eu et ne veux pas, à son tour, être la cause d'une peine supplémentaire dans ma vie. Je lui ai expliqué que les médicaments que je prenais (initialement pour la douleur) sont devenus à la longue des béquilles, il est certain qu'il est déjà dur de les arrêter mais en pareille situation, c'est quasiment impossible.
Mon mari qui, lui aussi me somme d'arrêter, m'a dit exactement la même chose sauf que pour moi c'est vraiment difficile.
J'avais pensé à une hospitalisation pour le sevrage, mais je ne sais pas comment ça marche !! Est ce bien efficace, pas trop dur à "encaisser" seulement en une journée ? Non, j'ai du mal comprendre, vous m'avez parlé d'hôpital de jour mais vous ne m'avez pas dit de tout stopper en un jour. Je prends des Ixprim (dérivé de la morphine) que mon médecin m'avait prescrit il y a des années ; à l'époque je souffrais énormément de douleurs réelles et un début de fybromyalgie. Mais depuis, je suis complètement guérie, toutefois il y a l'accoutumance et le fait que ces médicaments "aident" quand on ne se sent pas bien. Il s'agit d'une béquille, j'en suis consciente et ça n'est pas l'idéal ; par ailleurs, ils me fatiguent, me font énormément transpirer, me donnent la nausée... surtout qu'à certains moments j'en prenais 8 par jour.
J'ai lu via le net que le tramadol est très difficile à sevrer, j'ai appelé Pharmaco Vigilance qui m'a donné des conseils, mais sans grand succès.
Mon généraliste est une femme n'ayant jamais pris de médicaments d'aucune sorte, elle est principalement homéopathe et pratique la médecine douce bien qu'étant aussi allopathe.
Elle ne peut pas vraiment m'aider dans ce domaine, au début, en me parlant elle me faisait passer pour une toxico mais après avoir écouté mes difficultés et ma vie elle s'est montré plus compréhensive sans, toutefois pour autant, réussir à m'aider dans l'arrêt de l'Ixprim. Elle m'en prescrit en me recommandant de tenter une diminution ce qui est loin d'être évident.
En hospitalisation, ça se passe comment ? Pourriez-vous m'expliquer s'il vous plaît ? Quant à ma fille, je mise sur son amour pour moi pour qu'elle trouve déjà la motivation et le désir de tout arrêter. Je pense qu'elle a tenté de m'encourager en me proposant ce deal et j'ai accepté aussi par amour pour elle. Maintenant réussira t'elle simplement parce qu'elle me l'a promis ? Elle ne doit pas fumer énormément - De temps en temps, en soirée et pas trop à la fois mais quand même, ça doit être dur j'imagine...
Je prendrai tous les conseils que vous me donnerez Marine car je suis un peu paumée.
Merci beaucoup pour votre gentillesse et votre soutien.

Profil supprimé - 24/11/2014 à 19h04

Chère Madame,
Je ne suis loin d'être un ange, juste avec ce que j'ai subit mon caracère c'est endurci ( en aout 2011 mon pere ma taper dessus ce qui quand ma mere est venu me rechercher on est aller a l'hopital et au comiceriat , Donc depuis je ne ui parler plus a mon geniteur. En aout 2013 peut de temps aprés mes 18 ans ma mere ma mise a la poste et c'est mon compagnon d'aujourd'hui qui ma rammacer dans la rue. Lui est moi on reste ensemble car malgrés tout ce qu'on as vecu " avortement et l'arret de cannabis ce qui fait qui l'est violent en parole ..." Fait qu'on est souder et tres amoureux.Maintenant je vis chez ses parent avec lui car moin'ayant pas de travail je ne peut avoir d'appartement avec lui...)Oui c'est un parcour dure mais on apprécie beaucoup plus les petit bonheur du quotidiens est quand les mauvaise passe sont la , c'est bete mais on est "habituer" , Avec mon compagnon on est trés souder , il ma aider a remonter la pente quand je me suis appercu que je n'avait personne , et moi j'essais de l'aider a remonter la pente de cette chose qui le detruit.
Vous savez moi ce que l'onma toujours appris c'est que rien n'est impossible quand on garde espoire de sen sortir.
Oui c'est difficile pour vous car maintenant c'est une certaine addictions a ses medicament.
Alors pour une addictions au medicaments comme celle ci ca ne sera peut etre pas une hospitalisation de jour , ca sera une hospistalisation de nuit.
La difference :
Hospitalisation de jour , vous y aller tout les jour mais vous dormer chez vous.
Hospitlisation de nuit vous y dormer.
Aprés Si vous etes dans mon departement je pourrais vous donner le nom de la clinique . Et sinon je vous aiderai quand meme a trouver une bonne clinique.
Consernant votre fille , il faut qu'elle comprenne que votre addiction et sont "petard" de temps a autre , c'est pas pareil vous vous aller avoir du mal ... elle dois vous donner du temps.
Je vous en prie c'est normal d'aider quand on peut.
Marine.

Profil supprimé - 25/11/2014 à 11h37

Bonjour Marine,
je vois que votre vie a été beaucoup plus dure que la mienne et je suis heureuse que vous ayez réussi à vous en sortir !!
Pour les Ixprim, je suis passée de 8 à 5 et demi en une journée car je fais de gros efforts, mais viendra le moment où je ne pourrai plus seule - Là, j'aurai besoin d'une hospitalisation sans doute. J'habite les Alpes-Maritimes et vous dans quel département vous trouvez-vous ?
Auriez-vous la gentillesse de m'indiquer un établissement qui pourrait me venir en aide ainsi qu'à ma fille vraisemblablement ?
Merci encore pour votre aide

Profil supprimé - 25/11/2014 à 11h55

Bonjour Lisa,

Notre rubrique "Adresses utiles" peut vous permettre de trouver les centres de soins, d'accompagnement et de prévention des addictions (Csapa) où vous pouvez être aidée ainsi que votre fille. Sélectionnez votre département et les critères "Soin" et "Addictologie". Ces centres sont gratuits.

En nous appelant au 0 800 23 13 13 (ou au 01 70 23 13 13 depuis un portable), l'un de nous écoutant pourra aussi vous orienter au mieux.

Si vous pouvez sans doute diminuer une partie de votre prise journalière d'Ixprim toute seule, il va y avoir des paliers plus difficiles. C'est là que l'aide de professionnels spécialisés dans les addictions vous sera très utile. Une hospitalisation n'est pas forcément nécessaire, bien qu'elle puisse aussi être décidée si c'est dans votre intérêt. L'hospitalisation durerait alors probablement moins d'une semaine. Tout cela est à déterminer avec les professionnels que vous rencontrerez au Csapa.

Cordialement,

Le modérateur.

Profil supprimé - 25/11/2014 à 12h57

Bonjour,
je vous remercie de votre message et suite à celui-ci, j'ai fait une recherche dans la rubrique. J'ai vu qu'il y avait un établissement CSAPA Av. Reibaud sur Antibes, qui serait peut-être l'endroit répondant à notre besoin.
Qu'en pensez-vous ?
Si les appels sont gratuits, je pense qu'avant de m'y rendre je vous appellerai.
Merci par avance

Profil supprimé - 25/11/2014 à 14h07

Bonjour,

Sur le papier, oui, cet endroit peut vous aider. Pour votre fille une "consultation jeunes consommateurs" sera peut-être plus appropriée mais voyez avec le Csapa. Après je ne les connais pas personnellement et le mieux est de prendre rendez-vous.

Nos appels sont gratuits depuis un téléphone fixe ou inclus dans le forfait avec le numéro pour mobiles.

Cordialement,

le modérateur.

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