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Bonsoir,
je suis restée silencieuse pendant un certain temps car il fallait attendre...
Il y a 15 jours lorsque ma fille m'a "lâché" tout ce qu'elle avait sur le coeur, j'ai fait une crise de nerfs, je n'en pouvais plus et de motivation pour rien. A un tel point que mon mari envisageait de me conduire dans un hôpital psychiatrique mais qui a vraiment besoin d'aide ma fille ou moi ?
Pour l'instant ma fille ne veut entendre parler d'aucune aide... mais pour ma part, j'avais rendez-vous hier à 14 au CSPA d'Antibes Av. Reibaud et cet entretien s'est très bien passé.
Pour l'Ixprim, le médecin m'a conseillé de rester à la même quantité et de prendre du paracétamol en cas de douleurs, 1 puis 2 si besoin avant de prendre 1/2 Ixprim supplémentaire pour éviter un retour en arrière.
Ensuite, je lui ai raconté mon parcours atypique et douloureux et il m'a proposé de rencontrer un psychologue qui me suivra pour m'aider à comprendre toutes les choses de ma vie restées dans l'ombre et qui me font tellement souffrir.
J'ai un nouveau Rdv le 5 janvier pour faire le point sur ma situation et en attendant je note chaque jour comment s'est déroulée la journée, si j'ai pris d'autres médicaments, combien et pourquoi.
Ce soir, ma fille a craqué, je n'ai pas compris pourquoi. Elle a été un bébé, puis une petite fille super gentille, équilibrée, un Amour ce qu'elle est d'ailleurs toujours.
Mais depuis quelques années, elle a sombré puis fait de mauvais choix en plus de la "wouid" (je ne sais pas comment ça s'écrit).
Elle était désespérée, plus envie de vivre, ni de se battre, en larmes, énervée... Bref !! Une autre personne -
Moi-même assez mal dans ma peau ne pouvait pas bien l'aider, du moins je le pensais ; je l'ai écouté, j'ai essayé de la comprendre mais sans réussir tellement elle criait et s'énervait.
Tantôt elle pleurait, tantôt elle criait me hurlait dessus alors que j'essayais de l'aider avec mes faibles moyens. Bien sûr que je pleurais aussi, elle me le reprochait en me disant que je devais être forte pour elle - Elle me reproche d'être faible et à son père trop "dur".
Ce qui n'est pas vrai, pas vrai du tout. Finalement, elle m'a demandé de l'argent que je lui ai donné vu l'état dans lequel elle se trouvait : remplie de haine et de violence... elle m'a souri, s'est excusée, m'a pris dans ses bras, dit des mots très gentils, etc...
Est ce que c'est la drogue qui la rend ainsi ? Je n'ai pas l'habitude et je me sens perdue.
Profil supprimé jeudi 11 décembre 2014 23:48:17