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Chère Marine,
vous êtes vraiment un ange !! Je suis attristée de voir le parcours que vous avez eu déjà, si jeune... Quand l'alcool ou les drogues sont au-milieu d'une vie, en général ça en détruit plusieurs et c'est vraiment dur.
Je n'ose pas imaginer ce que vous avez vécu et ce que vous vivez encore avec votre compagnon, ma pauvre !! En tout cas, une chose est certaine : vous êtes très courageuse.
Vous croyez que ma fille me fait du chantage ? Non, je ne pense pas. Lorsque nous avons discuté toutes les deux, elle était tout à fait consciente des chagrins que j'avais eu et ne veux pas, à son tour, être la cause d'une peine supplémentaire dans ma vie. Je lui ai expliqué que les médicaments que je prenais (initialement pour la douleur) sont devenus à la longue des béquilles, il est certain qu'il est déjà dur de les arrêter mais en pareille situation, c'est quasiment impossible.
Mon mari qui, lui aussi me somme d'arrêter, m'a dit exactement la même chose sauf que pour moi c'est vraiment difficile.
J'avais pensé à une hospitalisation pour le sevrage, mais je ne sais pas comment ça marche !! Est ce bien efficace, pas trop dur à "encaisser" seulement en une journée ? Non, j'ai du mal comprendre, vous m'avez parlé d'hôpital de jour mais vous ne m'avez pas dit de tout stopper en un jour. Je prends des Ixprim (dérivé de la morphine) que mon médecin m'avait prescrit il y a des années ; à l'époque je souffrais énormément de douleurs réelles et un début de fybromyalgie. Mais depuis, je suis complètement guérie, toutefois il y a l'accoutumance et le fait que ces médicaments "aident" quand on ne se sent pas bien. Il s'agit d'une béquille, j'en suis consciente et ça n'est pas l'idéal ; par ailleurs, ils me fatiguent, me font énormément transpirer, me donnent la nausée... surtout qu'à certains moments j'en prenais 8 par jour.
J'ai lu via le net que le tramadol est très difficile à sevrer, j'ai appelé Pharmaco Vigilance qui m'a donné des conseils, mais sans grand succès.
Mon généraliste est une femme n'ayant jamais pris de médicaments d'aucune sorte, elle est principalement homéopathe et pratique la médecine douce bien qu'étant aussi allopathe.
Elle ne peut pas vraiment m'aider dans ce domaine, au début, en me parlant elle me faisait passer pour une toxico mais après avoir écouté mes difficultés et ma vie elle s'est montré plus compréhensive sans, toutefois pour autant, réussir à m'aider dans l'arrêt de l'Ixprim. Elle m'en prescrit en me recommandant de tenter une diminution ce qui est loin d'être évident.
En hospitalisation, ça se passe comment ? Pourriez-vous m'expliquer s'il vous plaît ? Quant à ma fille, je mise sur son amour pour moi pour qu'elle trouve déjà la motivation et le désir de tout arrêter. Je pense qu'elle a tenté de m'encourager en me proposant ce deal et j'ai accepté aussi par amour pour elle. Maintenant réussira t'elle simplement parce qu'elle me l'a promis ? Elle ne doit pas fumer énormément - De temps en temps, en soirée et pas trop à la fois mais quand même, ça doit être dur j'imagine...
Je prendrai tous les conseils que vous me donnerez Marine car je suis un peu paumée.
Merci beaucoup pour votre gentillesse et votre soutien.
Profil supprimé lundi 24 novembre 2014 15:09:32