Antoine1992 - 09/08/2022 à 22h55

Coucou oui le crack est une belle merde et rend très addict... Je croit que la demande ne peut se faire qu auprès du préfet de ton établissement... Sauf si il lui arrive quelque chose ( enene par les pompiers un membre proche peut signé)

Pepite - 10/08/2022 à 16h11

Bonjour Audrey,

Comment vous êtes vous sentie après avoir écrit sur ce forum ?

Vous décrivez que votre frère triche pour maintenir ses consommations et qu'il vit chez vos parents qui cherchent certainement à le sécuriser.
Vous cherchez des solutions alors que vous vivez tout cela de l'extérieur.

Pourquoi est-ce que vous vous en occupez ?
Pourquoi voulez vous contrôler vos parents ? Votre frère ?

De quoi avez vous peur ?

Pépite

Profil supprimé - 11/08/2022 à 08h48

Bonjour, je comprends votre désarroi
Moi même confrontée à l'addition aux stupéfiants par mon fils, je suis une maman et je vis la même descente aux enfers que vous, je be sais plus quoi faire.
Je voulais juste vous dire que nous ne sommes pas les seules et que nous sommes perdus dans ce chaos
Plein d'ondes positives pour vous
Affectueusement....

Marianne - 13/08/2022 à 16h54

Bonjour Audrey.

Je me permets de vous répondre car je vis une situation très similaire à la vôtre.
Mon frère a 35 ans et consomme de multiples drogues depuis l'âge de 14 ans. Il vit toujours chez ma mère , appartement qu'il a progressivement transformé en taudis. Il ne travaille pas et demande continuellement de l'argent. Il a ruiné ma mère et elle est actuellement en dépression. Elle ne peut malheureusement pas le virer de chez elle. C'est son fils.
En tant que soeur et fille, j'avoue être désespérée. Je viens de discuter avec mon frère alors même qu'il était ivre. Il n'y a plus de moment où il ne l'est pas. Il refuse toute démarche de soin et je ne sais plus quoi faire. Je me suis renseigné et nous ne pouvons pas faire hospitaliser quelqu'un qui ne le souhaite pas. C'est heureux mais dans notre situation, c'est compliqué. Dites vous que vous n'êtes pas seule, d'autres vivent des choses similaires. J'ai pris la décision de me faire aider par un groupe de parole et si possible par des professionnels car le sentiment d'impuissance est très fort. Je n'ai d'autre choix que les regarder se détruire et c'est désespérant.
C'est pourquoi je vous conseille de vous tourner vers des professionnels qui vous aideront car rester seule avec vos inquiétudes pour vos parents et votre frère est compliqué.
On ne peut malheureusement pas force quelqu'un a prendre soin de lui et vous ne pouvez pas non plus obliger vos parents à le virer de chez eux. Quand on a plus d'idées, il faut se tourner vers les autres , c'est la conclusion a laquelle je suis parvenue aujourd'hui.
Je vous souhaite le meilleur et prenez soin de vous...

Ry06 - 20/01/2023 à 20h21

J’ai moi même un frère dans la drogue et un autre qui ces suicider en 2018 car ils en avais marre de voir mon frère (toxicomane) nous faire vivre un enfer le mot et pas assez fort depuis 2001 c’est un enfer j’ai jamais vu un toxicomane aussi méchant que lui limite il se gênerai pas de frapper ma mère pour de l’argent il as d’ailleurs vendue tout l’or de ma mère ,on a tout essayé hospitalisation,voyages et j’en passe et malheureusement rien n’a changé ni même le décès de mon frère et celui de mon père quelques années après mon frère,et moi qui suis d’un caractère assez fort j’ai bien évidemment pris les chose en main je l’es mis dehors bien sur maman n’étais pas contente c’est pas grave c’est d’abord la tranquillité de maman qui passe car je n’es absolument pas envi de perdre ma maman mon frère mon papa c’est déjà de trop ,sachant que mon frère (toxicomane) n’a aucune pitié pour maman je vais bientôt être dans l’obligation de l’interdire de venir chez nous manger car c’est de pire en pire sachant que moi je ne parle absolument pas avec lui je ne peux pas c’est plus fort que moi rien que d’entendre sa voix j’ai l’impression d’avoir de l’urticaire car ils nous a tellement fais de mal la prison nous volé les mensonges je peux paraître peut être son coeur mais non absolument pas avant que je réagis comme ça j’ai bien entendu essayer de le résonner proposer des choses Nn rien ne sert de se fatiguer psychologiquement et la santé en prend un coup j’ai 31 ans je suis suivi chez un psy sous antidépresseurs donc bon courage et un conseil éloigner rapidement d’une personnes toxicomane dans votre famille car je vous promet peine perdu d’avance se sont des menteurs des manipulateurs des pourritures mon frère lui même disais à ma mère donne moi de l’argents tu a déjà perdu un fils tu veux pas en perdre un 2 eme dites moi quel genre dé humain peux dire une chose pareil à sa maman qui souffre déjà d’avoir perdu un fils honnêtement,bon courage .

Chera47 - 18/11/2023 à 22h10

C’est très dur je passe aussi par là j’ai un frère qui se drogue en plus de sa chez ma maman on a tout fait pour l’aider mais rien n’a faire à la fin sa me rend malade j’ai des envies suicidaire car le voir se détruire comme sa me brise tellement le coeur et de voir ma maman souffrir alors qu’elle a tout fait pour lui …..en plus de sa aucun respect il se drogue chez elle à la maison et son état est horrible à voir on dirait vraiment la drogue du zombie en tout cas il nous a détruit et nous avons plus rien faire pour lui …..ma maman ne veut pas le mettre dehors je sais pas quoi faire

Julo08 - 29/11/2023 à 16h47

Bonjour à tous,
Rencontrant également les mêmes soucis avec mon frère cocainoman père d une petite fille...Il a perdu son emploi, il est en fin de droits chômage et va donc perdre sa maison...et probablement la garde de sa fille qu il voit 1 week-end sur 2.
Nous sommes désarmés avec mes parents d assister impuissants à sa descente aux enfers.
J'ai dernièrement pris une décision et convaincue mes parents de me suivre dans cette démarche accompagnés d'une association afin de s'assurer que notre décision est bien la bonne : aussi nous allons tenter une demande de mise sous protection de majeur (curatelle ou autre mesure).
Malheureusement la route est longue car il faut tout d abord obtenir un certificat médical circonstancié rempli par un médecin agréé.
Il ne s'est pas présenté au 1er rdv...le suivant est prévu au domicile de nos parents....en espérant qu'il vienne à cette seconde convocation. Avez vous tenté cette démarche ?

Joshkun - 06/12/2023 à 05h40

Bonjour,

Je vis la même chose avec mon grand frère depuis 20 ans. Je me sens désarmé et c'est un vrai crève coeur de voir ma mère sans cesse l'aider. Elle est costamment dans le rouge et endettée de près de 80000 € par sa faute. Je vis désormais en Colombie et me sens coupable d'avoir "fui". J'ai l'impression qu'aucune solution ne fonctionne. J'aimerais juste qu'il disparaisse de nos vies.

Pepite - 06/12/2023 à 21h17

Bonsoir,

Nous faisons face à des difficultés qui ne sont pas les nôtres même si elles retentissent sur nous.
Chacun affronte ses obstacles et bénéficie de soutien dans ce cadre là.
Mais en aucun cas pour des choix qui vont à l'encontre de ses valeurs.
Il reste à trouver la meilleure option relationnelle (adaptative) si on souhaite garder un lien d'attachement. D'ailleurs, quel est-il ?

Je suis la mère d'un homme de 27 ans qui a des addictions depuis plus d'une décennie. Nous sommes passés par tout un tas de phases chaotiques, d'épisodes colorés par des crises, de longues absences, des confusions et des émotions ambivalentes.
Face à ses conduites abjectes et épuisantes, j'ai été maladroite, agressive, désespérée. Je l'ai rejeté, abandonné, jugé, blessé, détesté et j'ai même voulu qu'il disparaisse de ma vie, qu'il meurt.
J'ai été gravement malade. J'ai beaucoup perdu, du temps, de l'argent, de l'énergie.

L'amour est toujours là. Je vis probablement sur des souvenirs, alimentés par encore une petite culpabilité et avec l'espoir qu'il peut avancer vers d'autres aventures que celles-ci.

Aujourd'hui et depuis quelques semaines il est à nouveau en errance. Il dort dans des bateaux.
Ce fut très dur de le laisser dans la rue mais inévitable.
Il profite de la Maraude, des soins que je lui donne lorsque je suis disponible. Je l'aide aussi pour les papiers.
Il sait comment faire pour se soigner. Il n'en a pas l'intention. J'ai arrêté de lui en parler.

Je privilégie quelques moments ensemble. Une marche, un câlin sur le canapé, un récit, une respiration loin de ces choix qui lui appartiennent et que je mets à distance pour moi, pour mon couple et son petit frère.

Je lui ai donné mes limites, les possibles et la respiration nécessaire pour que chacun vive au mieux dans ce contexte atypique.

En espérant que mon témoignage vous apporte des éclaircissements.

J'ai lu vos récits qui sont tous poignants. Protégez les enfants.

Prenez soin de vous, c'est le plus important.

Pépite