Codelea - 07/01/2019 13:49:19

Chère Holly,
Je suis désolée de la situation terrible que tu décris.
Il est ds le déni. Sûrement accablé de culpabilité, ds un cercle visieux infernal. Je crois que Vous ne pouvez pas faire grd chose. Il semble que vous avez déjà organisé avec lui et autour de lui des relations avec des médecins, il a donc quelques outils. C est incompréhensible pour nous. Je crois qu il n y a pas de recette à la prise de conscience et ensuite au chemin vers la guérison. Çela se joue ds le plus profond intérieur du malade. De proches en proche, par de petit pas. Ms la rupture et l entrée ds la déchéance est si facile bien plus que la lutte j ai l impression. Je suis moi même dévastée. En arrêt pour une semaine. Cela fait 12 mois que je porte et soutien mon conjoint, à côté de mon père malade qui est mort durant ce temps, d un travail passionnant, d une vie familiale. Épuisée.


J ai écris un post hier ms ds une rubrique existente.
Je viens de quitter mon conjoint cocaïnomane depuis de nombreuses années qui semble lui conscient, ds un processus de guérison ms qui n y arrive pas. Je dirais qu il s y complait.
Après une cure, une rechute, il voit un psychiatre et est suivi dans un csapa, prend des médicaments ms continue a consommer. Sacloison nasale est perforée, des douleurs de chien, ms il reste des nuits entières à veiller à la maison pour ensuite tomber ds un coma 48h tellement il s est épuisé à boire, à snifer et à ne pas dormir. Sa consommation est reliée à son travail ms il n arrive pas à mettre en place d autre manière de bosser.
Pour les accompagnants comme nous c est dévastateur. Il faut du temps. Savoir poser des limites. Je viens de le faire et ai du mal à m y résoudre. A l entendre en le quittant je le condamne lui montre que je n ai plus d espoir.

Mon post n est pas très clair. Je suis moi même épuisée. Courage.

Nous pouvons continuer à échanger


En prenant soi de moi je serais plus forte.