Pepite - 05/12/2023 10:30:40

Bonjour,

Lorsque je lis tous ces témoignages de femmes qui souffrent, je suis triste pour elles.

Triste parce que vous êtes insécurisées à cause du malheur provoqué par des conduites à risques de vos compagnons de vie qui se maltraitent.
Alors, sécuriser un bébé dans une niche sensorielle aussi stressante, c'est impossible.

Ces hommes sont addict. Nous sommes tous différents avec des histoires complexes. Mais nous n'avons pas les mêmes facteurs de protection pour affronter les inexorables difficultés de l'existence.
Nous sommes des êtres vulnérables.
Le piège (festif, identitaire, shoot agréable, évasion, besoin physiques...) apporté par des substances toxiques pour la santé les emprisonne dans des schémas négatifs répétitifs.

La honte s'invite dans le dialogue tout comme l'humiliation, le rejet, l'abandon. Les blessures ont besoin de mots. Faire le récit de soi est déjà un pas vers un dialogue.
En disant "JE me sens mal face à ta consommation de..., j'ai peur de...", c'est ouvrir un espace vers vous, vers vos émotions et montrer à l'autre que votre personne a des besoins.

Ici il n'est pas question de les juger mais de réaliser qu'eux seuls peuvent décider de se soigner. Et que votre regard reste bienveillant...avec des limites, vos limites.

S'aimer c'est vouloir le meilleur pour soi-même.
Alors je vous invite à réfléchir à vos valeurs, à vos attentes.
Prenez du recul face à votre couple.
Qu'est-ce que faire couple ?
Quels sont vos projets ?

Ne restez pas seule avec vos états d'âme. Vous pouvez écrire dans un cahier ce qui vous submerge.
En parler avec un professionnel pourrait aussi vous éclairer sur votre fonctionnement.

Prenez soin de vous, c'est le plus important.

Pépite