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Son combat et le mien
Bonsoir,
Je suis heureuse de pouvoir lire vos témoignages et voir que je ne suis pas la seule dans ce combat.
Cela fait 3 ans que suis avec mon compagnon et nous vivons ensemble depuis 1 an . Avant notre mise en ménage jamais je n'aurais pu imaginer ce qui m attendait, jamais je n'aurais pu imaginer l addiction qu'il avait pour la cocaïne. En vivant ensemble, il n'a plus pu me cacher sa prise de cocaïne et petit à petit j'ai noté des changements de comportement, des traces blanches, des pupilles dilatées et la liste est longue. 8 mois à me demander si je ne suis pas folle car il niait la vérité et me disait que j étais folle et que j avais trop d imagination mais les consommations étant de plus en plus fréquentes, la vérité a fini par exploser. Et mon 2eme combat à commencé celui de l aider mais sans me rendre compte des dégâts psychologiques que j avais subit et que je subis encore.
Il a été alors hospitalisé durant une semaine et j ai pris espoir mais la chute a été encore plus violente comme si le fait que je sois au courant , il ne devait plus se cacher. Après de nombreux up and down j'ai fini par lui dire de rentrer chez ses parents car au moment de la descente après une prise la méchanceté verbale , la manipulation, le chantage affectif sont trop pour moi mais comme lui est accroc à la cocaïne... j'ai l impression d être accroc à lui et de vivre une co dépendance. Je l ai donc accepté à nouveau à la maison.
Je ne comprends pourquoi je reste pourquoi je n arrive pas à le quitter car aujourd'hui après plus d'un mois d abstinence je viens de remarquer qu'il a à nouveau sniffer et cela me met en colère mais je garde tout pour moi sans arriver à m exprimer comme tétanisée.
Je suis aidée par un thérapeute dans une association qui est la pour aider à la base mon compagnon mais à qui j ai fait appel un jour d énorme détresse . Et il m'aide beaucoup et je pense que l entourage a autant besoin de s exprimer.
J'aimerais pouvoir trouver une solution pour lui mais comme le dit mon thérapeute personne ne peut être sauvé contre son gré alors je dois me sauver moi... nous devons nous sauver en tant que compagne, enfants et même parents même si c est encore plus difficile pour un parent.
Merci d avoir pris le temps de me lire.
6 réponses
bonjour, je subis la même chose en tant que parent. c 'est affreux de savoir qu elle est en train de se détruire depuis plusieurs années. Je pense que je vais essayer de voir un psychologue pour discuter. iLS détruisent tout leur environnement. Il s'agit de ma fille qui arrive à 50 ans.C'est horrible de penser que je ne la reverrai sans doute jamais plus, elle va se tuer avec toutes les drogues qu'elle prend.Elle a toujours réussi à cacher, mais là, j'ai eu trop d'alertes de ses amis qui ont peur pour elle. On peut se souhaiter mutuellement "bon courage" pour la suite.
Bonjour, vous en discute avec votre fille? Ça doit être horrible lorsqu'il s'agit de son enfant... la chaire de sa chaire . Si je comprends bien votre fille est tout de même entourée par des amis bienveillants et c est positif. Courage à vous aussi et merci pour votre témoignage
Tous les amis qui pouvaient l'aider n'en peuvent ils ont renoncé.Le dialogue n'est pas possible, elle ment, et elle est pleine de violence, insultes, etc. Le seul espoir, c'est qu'elle se décide un jour à se soigner. C'est dur, mais, impossible d'avoir des relation avec une telle violence. Elle est en train de tout perdre.
C est vraiment triste et j espère que vous arrivez à prendre du recul. Mon compagnon lui arrive à en discuter et il réalise qu il va tout perdre mais je me demande si c est vraiment possible de s en sortir. Votre fille aussi c est la cocaïne ?
cocaine et crach depuis deux ans d'après ce que l'on m'a dit, plus médicaments,....il faut que je me fasse une raison, en plus j'ai ma mère à gérer qui vient de rentrer à l'hopital ce matin suite à une chute. Je suis entre ma mère et ma fille, c est vraiment une période très très dure.A son âge, 50 ans, si elle ne réagit pas, on ne peut pas obliger quelqu'un à changer sa vie. De toute façon, elle nie, elle ment, donc pas la peine de discuter..... et puis elle aura toujours raison, c'est moi la mère indigne.
c est vrai que l'on ne peut pas sauver quelqu'un contre son gré. Jour des 50 ans de ma fille aujourd'hui, je continue à prendre du recul tant qu'elle ne reconnait pas sa dépendance. Depuis le clash , insultes , harcèlement et juste deux jours avant l'anniversaire, message d'excuse. Je n'y crois pas du tout, le naturel reviendra et elle ne parle pas du tout de ses addictions. C est dur mais, je maintiens ma position de garder le silence. La grand-mère et mon frère ont peur que je lui cède. C'est dur, mais, je continue à me protéger.
amicalement à vous...
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