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Vos questions / nos réponsesBonjour Meisje,
C'est bien si il y a encore des moments de connexion, profitez pleinement de ces moments et faites lui part de vos émotions positives dans ces moments la, ça ne peut que l'inciter à les réitérer, ce sont des moments où il se reconnecte au présent qui est normalement l'espace temps ou on ce sent le mieux, pour ça il faut que le moment présent soit plus intense que les deux autres qui pourrait le happer.
Un simple déclencheur que vous ignorez sans doute peut lui réveiller des choses qui lui feront quitter le présent, ça fait parti de notre système cognitif qui est propre à chacun.
Pas tout le temps, mais très souvent, quand on ment c'est qu'on se ment à soi même, on ne peut pas être honnête avec les autres si on ne l'est pas d'abord avec soi même et cela vaut pour beaucoup de comportement comme la confiance ou encore l'amour et cela peut fonctionner dans plusieurs sens, dur d'aimer les autres si on ne s'aime pas, dur de s'aimer si on ne sent pas aimer et ainsi de suite, idem avec la confiance et tout le reste, dur de faire confiance aux autres si on n'a pas confiance en soit, dur de se faire confiance si les autres n'ont pas confiance en nous et dur que les autres nous fasses confiance si on n'a pas confiance en soi.
On ne sent ment pas sur ça totalité mais sur une partie de soi même plus ou moins grande, parfois parce que la vérité est insoutenable, parfois parce qu'on manque d'amour propre et ce mentir permet de s'aimer en refusant une partie de soi même, le mensonge peut avoir de multiples raison d'exister.
Il ne prend rien d'autres, sans doute mais vous n'en savez rien et il ne vous le dira pas sans doute pas pour le moment car il ne voudra pas vous angoisser plus que ce que vous l'êtes déjà, c'est aussi un moyen de s'aimer encore que de ne pas plus attrister son entourage que ce qu'il est déjà, mes consommations hormis le cannabis furent inconnu à mes parents pendant de nombreuses années jusqu'à ce que je leur révéle car je ne voulais sans doute pas les angoisser et les attrister encore plus, mais même si il consomme autre chose ce n'est pas un drame en soi, le cannabis ne méne pas à l'héroïne et c'est pas parce qu'on fume ou sniffe un jour qu'on se piquera demain, regarder de quoi je me suis sorti (quasiment).
Les saisonniers ne sont pas les derniers à consommer que ce soit dans l'agriculture, la restauration ou le tourisme.
Il parle de dépression, il y a de très forte chance que ce soit la cause de son addiction, il faudrait savoir où qu'il sache au moins lui qu'est ce qu'il le hante de son passé. Il devra faire un deuil, le deuil d'un idéal qui n'arrivera jamais mais un autre idéal peut s'offrir à lui, à lui de le trouver.
Le pardon va aussi avec le deuil mais ça ça sera pour plus tard, se pardonner à soi même de s'infliger ses propres souffrance même si on n'était pas la cause de celle ci au départ, mais comme je dis ça sera pour plus tard, il à d'autre cheminement à faire avant je pense.
Vous parlez de colère, pleur et pardon.
Si il passe de la colère à la tristesse en passant par le remords c'est que ça roue des émotions (connaissez vous cette roue ? Trouvez en une sur internet pour comprendre ) ce mets à tourner tres vite et ces émotions exacerbé se trouvant au centre de la roue on passe trés vite de l'une à l'autre et il n'arrive plus à la contrôler dans ces moments la.
Le cannabis lui permet sans doute d'annihiler ses émotions pour les rendre plus supportable pour lui même, c'était mon cas à moi en tout cas, mais ça n'empêche pas l'effet "cocotte minute" ça permet de la remplir moins vite mais ça péte toujours aussi fort.
Comme je le disait dans des messages précédent, seul lui peut trouver les clés, on ne peut que l'aider à ouvrir des portes.
En tout cas vous faites déja les meilleurs choses à faire, l'entourer quand il le souhaite (respecter sa solitude si il en a besoin) et garder l'espoir, votre message est d'ailleurs plein d'espoir.
L'entourage, l'amour et l'environnement sont excessivement important dans ces moments là, il m'aura fallu des années car justement il me manquait cela.
Il s'en sortira j'en suis sûr, restai confiante.
Et j'allais oublié, oui une tiers personne peut être très trés intéressante, idéalement sans enjeux affectif et avec qui il aura une connexion, un feeling et une totale confiance, qu'il sache qu'il peut mettre ses émotions à nues et que ça restera à huis clos.
Même si je ne connais pas j'imagine que les groupes de paroles peuvent peut-être être une bonne alternative, à lui de savoir ce qu'il veux, ce qu'il pense idéal pour lui, ce qui lui correspond.
J'espère que mon message ne sera pas inutile et peut-être vous aidera à avancer.
Avez vous lu mes messages précédent?
Je ne suis ni médecin, ni psy, ces réflexions je l'ai eu après de longues années d'introspection solitaires que j'ai depuis l'enfance sur certain sujet comme celui de la communication par exemple, du coup prenez ce que vous voulez prendre, laissez ce que vous voulez laisser, nous sommes tous libres et différents, bien heureusement.
Au plaisir de vous lire,
Très amicalement.
Benoit
Il a commencé par le cannabis.
Une « petite fumette », comme on dit avec légèreté. Un truc que beaucoup banalisent.
Mais moi, j’ai vu tout de suite le regard changer. J’ai vu son absence s’installer. Son âme reculer d’un pas.
Puis ce fut les allers-retours à l’hôpital. Les angoisses. Les tentatives de suicide.
Et un jour, il a trouvé des forums. Des sites où l’on apprend à se détruire avec méthode. Où l’on partage des doses comme d’autres partagent des recettes de cuisine.
C’est monté en flèche. Tramadol, opiacés, cocaïne, héroïne… Et cet hiver, le mot qui glace le sang : le crack.
Alors j’ai pris une décision de mère. D’instinct. De survie.
Je l’ai arraché à la France, à son environnement, à ses mauvaises habitudes.
Je l’ai emmené loin. Dans un pays où l’on soigne autrement. Où l’espoir prend une autre forme, moins administrative, plus humaine.
Et ça a marché. Il a repris pied. Lentement. J’ai cru qu’on y arrivait. J’ai cru.
Mais il y a quelques jours, il est retombé.
Depuis, il dort. Vingt-quatre heures qu’il est là, dans ce lit. Immobile.
Et moi, je ne sais plus quoi faire. Je suis là, debout, à côté de lui. Mère d’un enfant qui ne m’entend plus.
Je suis déchirée. Vidée. Silencieuse.
Mais je sais que d’autres mères vivent ce même silence.
Je sais que quelque part, dans d’autres chambres, d’autres cuisines, d’autres voitures garées au bord de la route, il y a des femmes qui pleurent sans bruit.
Alors je vous le dis, à vous : je vous comprends.
Votre douleur est la mienne.
Et même si nous sommes à bout, nous tenons. Parce que l’amour d’une mère n’a pas de point final.
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