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mon fils se drogue et boit

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bonjour je suis une maman aneantie mon fils qui a vingt ans n'aie plus lui meme depuis quil se drogue et bois le wenk end car ds c moments la il devient une autre personne il devient violent actuellement il ai incarcerer car il a frappee une femme il ne se souvient sois disant de rien pouver vous m'aider a comprendre es ce vraiment la drogue et lalcool qui le rend comme ca ca vie ai fichu il a tout perdu travail copine etc... merci par avance

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1 réponse


bluenaranja - 07/03/2012 à 10h14

Bonjour,

Je suis maman aussi, et je compatis sincèrement à vos soucis. A 20 ans, sa vie n'est pas fichue, s'il se soigne et fait face à ses problèmes.

La prison peut être une "claque" qui lui fera prendre conscience qu'il faut changer - voir le témoignage de 01lolo.
Il n'est jamais trop tard, après, par contre, c'est du boulot, travailler sur soi, changer, ce n'est pas miraculeux. Il faut le vouloir, et s'en donner les moyens, en demandant de l'aide quand il le faut, en travaillant avec psys et médecins.

A priori, il y a deux hypothèses : ou votre fils souffre de problèmes psys ( depuis un manque de confiance en soi jusqu'à des choses plus graves relevant de la pathologie) et fuit dans l'alcool et les drogues. Et comme ce genre de problème arrive de façon très graduelle, il est très difficile de le voir, pour la famille aussi bien que pour la personne concernée. On a l'impression que "tout va bien" jusqu'au bord de la faille.


Ou bien il se défonce jusqu'à se mettre dans des états pas possibles, l'alcool peut causer des "trous noirs", des amnésies partielles, et surtout, le mélange de certaines substances comme alcool et benzo diazépine.

Souvent hélas, c'est un mélange des deux, si on cherche l'oubli, que l'on se fuit à ce point, c'est qu'on a des problèmes que l'on veut oublier ou qu'on se déteste.

Quand il dit ne pas se rappeler, c'est peut être vrai. De toutes façons, ne pas se rappeler n'enlève pas la réalité de ce qu'il a fait, et cela il faut qu'il l'accepte et qu'il l'affronte.

Il faudrait qu'il soit suivi par le psy de la prison, et qu'il continue cette démarche au dehors. Pour avoir une chance d'arrêter, il faut d'abord comprendre pourquoi on a envie, si fort, de se "fracasser la tête".
Et il faut aussi qu'il accepte et travaille sur cette violence, et ne pas se réfugier dans le " je me rappelle plus donc c'est pas ma faute".

Et il faut que cette prise de conscience vienne de lui - qu'il ne le dise pas pour vous faire plaisir.

courage !
bluenaranja

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