Olivier 54150 - 21/06/2022 13:17:33

Bonjour à tous.

Le sevrage du thc est souvent plus compliqué et plus long que l'on peut l'imaginer, il faut beaucoup de patience.

Mon expérience est celle-ci :
Une décision ferme d'en finir avec le produit.
Progressivement ou pas.

(10/20 joint par jour pendant plus de 10 ans)J'ai arrêté en 2014 du jour au lendemain avec l'aide de mon médecin et un traitement de cheval. En trois mois tout rentrait dans l'ordre. Plus de thc, plus de médicaments.

J'ai retouché au produit en 2018, il a vite fait de se ré-incrusté dans ma vie. Gestion très difficile malgré les faibles doses.
Un refus de me séparer du produit malgré de longue période d'arrêt et de très faibles consommation.
(Je suis abstinent à l'alcool depuis 20 ans et le cannabis fut longtemps ma béquille, mon substitut)

A ce jour, cela fait trois mois que j'ai bani le produit. C'est le temps qu'il faut pour ne plus trop y penser et passer à autre chose.

Ce prendre en charge psychologiquement, avec ou sans professionnel mais au moins ce remettre en question sérieusement, informations sur les addictions, la psychologie, écriture, projets...

Le thc a la particularité de rester longtemps dans l'organisme, il ne vous oublie pas facilement.
Il est aussi très banalisé, sous-estimé et même valorisé... fumer c'est cool, un p'tit joint ne fait pas d'mal... ça soigne des maladie..etc etc
Oui, il à des vertus, jusqu'à un certain point et pas pour tout le monde.

J'me sent encore fragile... Lorsque je suis sous les cailloux, je prends un tranxen et j'attends que ça passe.
Fumé serait bien plus simple et beaucoup plus efficace, mais non.
Je ne veux plus de ce truc qui ne fait que mettre un voile sur mes émotions et la vie en général. Je parle même pas du tarif d'un test positif lors d'un contrôle routier, c'est l'enfer.

Bon courage à tous.
Oliv