Saddy - 08/06/2025 12:47:57

Salut Bonhomme. Ton message est à la fois source d'espoir et inquiétant à la fois. Si ton témoignage fait du bien puisque tu peux avec ton expérience affirmer qu'arrêter VRAIMENT la coke est possible, ta manière de décrire la période qui suit l'arrêt et que je redoutais déjà me fait perdre courage. Dépressif chronique depuis des années, bien avant que je ne devienne un consommateur régulier de coke ( ça fait deux ans ), je suis paniqué à l'idée de l'état se détresse psychologique je me retrouverais en arrêtant. D'ailleurs, ça fait déjà quelque temps que je ne consomme pas par plaisir. Je prends de la coke avant tout pour ne pas sombrer dans le désespoir. ( Ce que je connais un peu quand par exemple le dimanche je ne peux pas en prendre parce qu'il ne m'est pas possible d'en acheter lorsque j'ai dépassé le plafond de l'autorisation de retirer de l'argent aux distributeurs automatiques ). Ce genre de dimanche est difficile à vivre mais avec des somnifères je dors une bonne partie de la journée et en plus je m'accroche à la perspective que le lendemain j'en aurai ). Bref. J'ai trop peur et c'est ça qui m'arrête. Je veux quand même me battre et j'ai prévu d'aller faire un séjour en hôpital psychiatrique le mois prochain mais dans une unité de soins pour dépressifs. Je ne crois pas que me retrouver au milieu d'alcooliques et de toxicomanes va m'aider, bien au contraire. Mon but premier c'est d'être dans l'impossibilité d'être en ville et donc de ne pas pouvoir aller en acheter. J'espère que la phase de désespoir la plus intense qui suit l'arrêt se sera estompée après le premier mois d'abstinence, qui est la durée d'hospitalisation sans pouvoir sortir que je prévois. Et ensuite j'irai voir si je trouve une structure qui peut correspondre à ce dont j'aurai besoin comme aide. En tout cas même si tout n'est pas rassurant dans ton témoignage, je te remercie d'avoir partagé ici ton expérience.