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Sevrage anxiolytique (Prazepam)

Par Profil supprimé

62 réponses


Sebseb01 - 23/02/2023 à 09h41

Bonjour Cimox,

Je vois que j'ai des effets très similaire aux tiens...
Juste pour information, tu répartis comment les prises sur la journée ? Une seul?
Et si c'est pas trop Indiscret, tu as toujours un AD en complément ? (Moi je l'ai supprimé et premier et je me demande si j'ai bien fait...).

Je t'avoue être rassuré de voir que quelqu'un vit quelque chose de similaire. Mais je me pose beaucoup de questions à savoir si ces ressentis sont liés à cette drogue ou pas.
J'ai l'impression de devenir fou à force avec tout ça...

Bon courage à toi tu gères bien ta diminution à priori et j'aimerai beaucoup qu'on puisse échanger durant nos sevrages.
Bonne journée

Cimox - 23/02/2023 à 19h40

Sebseb01 bonjour,
Le plus dur à stopper c'est l anxiolytique et non le AD. Tous les médecins que j'ai vu me disaient de reprendre le AD pour pouvoir arrêter l anxiolytique. Ensuite arrêter l'AD plus facilement car il n'a pas trop d'effet de sevrage.
Moi j'ai fais la même erreur j'ai arrêté l'AD du jour au lendemain et je suis resté avec l anxiolytique. Concernant la prise du médicament (drogue) je prends en deux prise matin et soir. actuellement je fais 5 gouttes le matin et 2 gouttes le soir. Après je vais le faire en 3 prises pour pouvoir supprimer celle du milieu. Car mon corps tolére plus ce produit.
Il faut être patient car c'est très très délicat.
Courage ça ne peut pas être pire.

Sebseb01 - 24/02/2023 à 10h24

Bonjour Cimox,

Actuellement je prends en deux prises mais aujourd'hui j'ai décidé de changer et de passer à trois. Je n'y arrive pas sinon, l'après-midi c'est un cauchemar les angoisses, la transpiration etc sont insupportables.
Je n'arrive plus à diminuer mes doses même doucement.
J'en suis à 30 gouttes de Lysanxia par jour.

Profil supprimé - 24/02/2023 à 12h09

Coucou.
Ça peut être plus ou moins long pour arrêter.
De mon côté j'ai juste vu un généraliste qui m'a conseillé de prendre un anti histamine pour compenser plutôt que des AD. (ATARAX) Il m'avait expliqué que ça m'aiderait et que c'était nettement plus facile à arrêter.
Alors en quelques semaines, j'ai réussi à arrêté le promazepam, après des décennies d'utilisation. J'avais commencé vers 20 ans, donc c'était une accoutumance totale et je me suis rendue compte en arrêtant que ça ne servait en réalité à rien du tout ces trucs. C'était juste une addiction physique. Le sevrage fut assez violent, surtout qu'au départ j'avais essayé d'arrêter cold turkey... L'horreur absolue. Alors après la descente pogressice, était plus gerable. Pour moi tant que j'étais relativement fonctionnelle, je gérais.
J'ai pu arrêter assez vite en remplaçant par un ou deux anti histamine qui en fait s'endormait un peu.
Aujourd'hui, après environ une année d'arrêt de tout, j'ai développé une réaction allergique à tout ça.
C'est la bonne nouvelle !
Une fois le corps débarrassé des substances qui engourdissent énormément, il n'en veut plus.
J'ai essayé à deux ou trois reprise, en cas d'énorme crise de stress, notemment un epidode de de réalisation, de m'aider juste provisoirement à l'aide de promazepam... Et si, en effet, l'effet de détente fut immédiat et plutôt agréable, le lendemain mon corps me faisait mal de partout. Des courbatures atroces... Depuis, je n'ai pas réessayé mais je garde toujours une boîte dans ma pharmacie juste au cas où.
Ça fait trois ans que j'ai arrêté les anxiolitiques et deux ans que j'ai arrêté aussi les antihistamines que maintenant je choisis sans effets endormissant...

Sebseb01 - 24/02/2023 à 12h49

Merci Cécilie pour ton partage.

Honnêtement on se sent très seul dans le servage et de voir que d'autres vivent où on vécu la même chose ça rassure.
J'ai des douleurs physiques importantes tout les jours depuis plusieurs mois que je diminue progressivement pourtant...
Je me dit exactement la même chose, mon corps rejette je penses ces drogues...
J'aimerai tellement m'en débarrasser du jour au lendemain pour me sentir mieux, mais je crois qu'il faut apprendre à être patient...

Sebseb01 - 17/03/2023 à 13h23

Bonjour,
Je viens donner des nouvelles et chercher un peu de soutien je l'avoue...
Je suis toujours avec mes 15mg de prazepam par jour.
Ma vie est un enfer. J'ai peur de diminuer et que ce soit pire.
J'ai essayé pendant une semaine de remonter à 25mg pensant que j'allai combler le manque, mais non, c'était même pire, je me suis retrouvé dans un état de dépression intense...
Je suis repassé à 15mg et j'ai les effets suivants qui ne diminuent pas :
- maux de tête
- vertige constant
- fatigue intense
- jambe en coton
- douleur cervicale et machoire
- des pleurs
- une anxiété en hausse

Est-ce que ces symptômes se calme avec le temps ou ils resteront présent jusqu'à la fin du sevrage?
Je ne peux plus remonter mon corps rejette la molécule à priori... Et descendre me fait peur, peur que ce soit pire et que je sois encore plus mal et que je disjonctes complètement...

Cimox - 17/03/2023 à 21h57

Salut sebseb01,
Jai commencé le sevrage depuis plus d un an. Je diminue dune seule goutte tout les 3 mois sinon c est l enfer. En ce moment Je viens de diminuer d'une seule goutte depuis 3 semaine. La première semaine c'était bien mais la 2ème semaine le cauchemar commence ( migraine,faiblesse,douleur,vertige,nausée,mal au ventre...). C'est très très dure une simple goutte peut faire autant de dégâts. En général mes symptômes disparaissent au bout de 20 jours voir un mois après la diminution le temps que le corps s'habitue. Je te conseille de prendre en gouttes c'est mieux. Sois patient et lâche pas. Je sais c'est très très dur. Mais va doucement fais du sport... t'enferme pas car c'est un cercle vissieux.
Cooooourage

Sebseb01 - 20/03/2023 à 11h34

Salut Cimox,
Merci pour ta réponse,
Mon problème c'est que je n'ai aucune stabilité.
Même quand je prends le temps, je suis mal. Je n'ai pas de phase mieu.
Je me demande si je ne suis pas retombé en dépression avec ce sevrage.
A moin que ce soit un effet rebond de l'arrêt de l'AD qui a été arrêté assez rapidement ?...

Profil supprimé - 07/04/2023 à 16h46

Bonjour à tous,

Je me permets de partager mon expérience personnelle concernant l'utilisation du Prazépam 10 mg. Depuis une décennie, je prends ce médicament et je tiens à souligner les répercussions néfastes qu'il a eues sur ma vie. Malheureusement, je constate que bon nombre d'entre vous sont également concernés par cette situation.

L'existence sous l'emprise de cette substance devient rapidement insupportable. Les médecins qui prescrivent ce type de médicaments, sans en mesurer pleinement les conséquences, agissent de manière irresponsable. Mon addiction au Prazépam est suivie de près par des neurologues, car son sevrage provoque chez moi une violence extrême. Bien que je n'aie jamais eu de casier judiciaire, j'ai désormais un long dossier et suis actuellement sous surveillance électronique.

Les symptômes que je rencontre sont divers : une excitation nerveuse intense suivie de périodes de répit, des douleurs musculaires sévères, un serrement involontaire des dents et des sensations de brûlure aux mains et pieds. Grâce au médicament, je suis en mesure d'effectuer des randonnées de plus de 20 km, avec une douleur post-activité évaluée à 2 sur une échelle de 10. Cependant, en l'absence du médicament, la douleur augmente à 6 ou 7, persistant toute la journée. Bien que je ne ressente pas d'angoisse, deux psychiatres m'ont confirmé l'absence de trouble mental, me qualifiant même de personne sympathique et cultivée, sous l'influence du médicament.

Au cours des dernières années, j'ai continué à travailler malgré la douleur. Néanmoins, depuis un an, la souffrance est devenue si intense que je suis incapable de conduire. Bien que je ne présente pas d'autres problèmes de santé tels que le diabète, l'hypertension, la polyneuropathie ou la fibromyalgie, les professionnels de santé que je consulte (kinésithérapeutes et ostéopathes) constatent de nombreux nœuds musculaires. J'ai également subi une luxation de la mâchoire, due à l'hypertrophie des muscles ptérygoïdiens latéraux, résultant du serrement des dents provoqué par le manque de Prazépam.

Je tiens à exprimer mon mécontentement à l'égard des praticiens qui prescrivent de tels médicaments sans discernement. Je suis prêt à affronter les conséquences, comme le prouve mon casier judiciaire. Toutefois, je m'interroge sur les sacrifices que ces médecins sont prêts à consentir pour assumer leur part de responsabilité dans cette situation. J'espère que mon témoignage contribuera à informer les personnes concernées par cette problématique et à dénoncer les dangers potentiels liés à la prescription légale de ces substances, souvent sans motif valable.

Cordialement,

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