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Sonja - 22/10/2024 12:05:22

Bonjour à tous
Je viens ici vous faire part de mon expérience avec le Lexomil. Pris anarchiquement pendant des années suite à une peur de prendre l'avion j'en prenais de temps en temps très peu également après la naissance de mon fils ou j'avais du mal à dormir... c'était vraiment très peu la boîte m'a fait des années... et je pense avoir subi plusieurs sevrage sans m'en rendre compte avec des fourmillements douleurs musculaires articulaires nuque dos, brûlures d'estomac etc... Mais je ne savais pas que c'était dangereux j'avais une vingtaine d'années... je prenais ça comme un Doliprane
À 33 ans j'accouche de ma fille malheureusement ça se passe mal elle est malade et hospitalisée à Necker à 3 jours de vie... bien sûr j'angoisse je te perds le sommeil et je pense que ça m'a fait revenir des symptômes des précédents sevrages...on m'en represcrit. J'en prends et là Descente aux enfers pendant 6 mois jusqu'à ce qu'un psychiatre me dise que je suis dépendante aux benzo et non dépressive comme tous les autres... j'arrête tout et là tous les symptômes etranges que j'avais eu les 6 derniers mois reviennent en force puissance 10000... mais je tiens bon je m'accroche et au bout de 4 ans je reprends mon travail avec des symptômes mais tellement plus légers au fil des années tellement moins difficile. Un peu de repos et ça repart. Je précise que l'hygiène de vie et la gestion du stress est essentiel. Je vis presque normalement...on me déclare quand même fibromyalgique... je me rends compte que c'est du à ce sevrage prolongé... mais je m'en fou. Et puis en juin 2024 je décide de maigrir de prendre du muscle. Je diminue le sucre et les sucres lents augmente les protéines et finis par arrêter le sucre blanc...et j'ai stressé mon corps qui me le fait payer... symptômes de sevrage puissance 1000 ( pas 10000) mais suffisamment invalidants, 12 ans après mon arrêt brutal....
Je reprends mon régime alimentaire normalement et maintenant j'attends la fin de la vague.... je sais que je ne suis pas malade mais c'est difficile..'
Alors Tenez bon on vit mieux sans benzodiazépines et surtout faites attention à ne pas stresser votre corps car un sevrage est un sevrage pour lui... je déplore que ces molécules soient laissées à la prescription des médecins comme un simple Doliprane et surtout que lorsque l'on souffre d'un sevrage aigu ou prolongé il n'y ait plus personne pour l'analyser le reconnaître et le comprendre car c'est une torture physique et mentale et il faut être forte et avoir les pieds sur terre pour s'en relever... courage ne lâchez rien croyez en vous et surtout faites savoir autour de vous la dangerosité extrême de ces drogues et les souffrances et difficultés qui en découlent.

Sonja mardi 22 octobre 2024 12:05:22