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mon sevrage du Lexomil l'enfer

Par kandil

Symptômes que je subis, c’est l’enfer : importantes douleurs musculaires,cervicales et lombaires douloureuses,nuque raide,fourmillements douloureux dans corps et membres , vertiges, jambes en coton, très grande fatigue , sommeil 2 à 3 ou 4 h par 24 h et sieste impossible, idées bizarres en flash avec mal être , odeurs curieuses comme si le cerveau les déformarmes,manque de concentration ,vue brouillée, agitation( akathisie?) , impatiences, sensation d'être dans une autre dimension, problèmes de ventre,mal œsophage,irritation peau du visage et front, etc. etc...etc .Les psychiatres et médecins qui me suivaient et celui qui me suit ne sont pas formés pour le sevrage des benzodiazépines, au début un psy me disait d’arrêter le Lexomil d’un seul coup après plus de un an de prise !!,. J ai été traité ,pour polyarthrite, à la prévisone (cortisone) durant un an ce qui a provoqué de fortes contractions musculaires genre crises d’angoisse vers le plexus solaire. Ce qui amené les psychiatres à prescrire Lexomil durant plus de un an
J'ai réduit progressivement Lexomil durant 5 mois (avant cette réduction la dose de1/2 Lexomil je souffrait déjà signifiant qu’il fallait augmenter. D’où la décision du psychiatre vers le sevrage ). Je suis en post sevrage(arrêt du lexomil) depuis 11 mois( je ne peut sortir depuis 16 mois) .Je suis sous Tradaxa pour fluidifier le sang car j’ai eu deux AVC,  losartan (pour hyper tension) ,porte un pacemaker pour trouble rythme cardiaque.Je  suis âgé de 84 anses douleurs sont terribles presque 24h/24. Mais vers 20 h elles disparaissent et, me couchant à 21h, elles me réveillent vers 1h du matin et, c’est de nouveau l’enfer.Je ne déprime pas ayant l’espoir que tout cela disparaîtra . Comment calmer les douleurs ? Le Dafalgan, les plantes, les douches chaudes ou froides, la sophrologie, ça ne fonctionne pas.
Il a t-il des personnes ayant ces symptômes ? Y a-il des personnes débarrassées de ces problèmes ?

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12 réponses


Cymoriel - 19/02/2023 à 19h34

Bonsoir Kandil,

Je rencontre presque exactement le même problème avec l'Alprazolam à l'heure actuelle... il s'agit aussi de benzodiazépines.
Ça faisait depuis plus de 10 ans que les psychiatres m'en faisaient consommer pour calmer mes problèmes d'anxiété et de phobie (émétophobie pour préciser)... je me suis rendue compte qu'ils avaient fait une sacrée boulette, bien trop tard.

Après plus de dix ans de consommation régulière, j'avais décidé une bonne fois pour toutes de commencer un sevrage avec l'accord et surtout le "suivi" de mon médecin généraliste. Il devait être progressif avant tout car les répercussions pouvaient s'avérer graves (un patient qui a tenté de les arrêter en deux semaines a tenté de se défenéstrer en pleine crise...!).

Ma consommation était d'un 0,25mg le matin et un 0,50mg le soir.
J'ai commencé depuis le début de ce mois en m'attaquant à ce lui du matin que je cassais en deux. Ça a été tout d'abord de grosses fatigues à longueur de journée avec du sommeil agité et des rêves sans le moindre sens qui ne faisaient que s'enchaîner, un vrai chaos! Puis la sensation de ne jamais être bien reposée. Même en me couchant plus tôt, je finissais par me réveiller avec une crise d'angoisse à un moment donné. Et même après une nuit complète, toujours fatiguée. Ma responsable au travail est heureusement quelqu'un de compréhensif à qui je pouvais en parler.

Là, à l'heure actuelle, j'avais naïvement pensé que mon organisme allait s'habituer au sevrage et que j'allais moins ressentir les crises de manque (crampes au niveau du ventre avec le plexus chargé, dos et cervicales tendus -merci à mon ostéo également d'être là- , des nausées -le PIRE pour moi!- , de la tachycardie accompagnée d'hyperventilation, sueurs froides, tremblements et autres joyeusetés...)
Même avec un entourage présent et compréhensif... eh bien il me manque le soutient MÉDICAL!! Les anxiolytiques, c'est pas grave?! Pourquoi, parce que c'est légalisé par l'état qui touche des thunes dessus!? Il y en a même qui en font un trafic parce que les consommateurs d'autres drogues en prennent pour ne pas avoir de mauvaises redescentes. C'EST UNE DROGUE!! Et ils m'en ont fait bouffer sans rien m'expliquer des potentielles conséquences au long terme pendant une bonne décennie!
Désolée, j'avais besoin de pousser ce coup de gueule...

Résultat, mon compagnon m'a orienté sur cette plate-forme pour me faire aider... si quelqu'un pouvait vraiment répondre à nos questions et nous proposer un véritable accompagnement pour nous sortir de cet enfer.

Donc, je suis désolée d'apprendre tout ce que tu as traversé, Kandil... et j'espère sincèrement que nous trouverons toutes les deux des réponses afin de nous sortir de cette addiction engendrée par le lobby pharmaceutique lui-même.

Tatayaya74 - 15/05/2023 à 12h48

Bonjour
Les symptômes de sevrage sont effectivement un enfer, il faut vraiment diminuer sur des pourcentages très faibles, 5% sur 14 jours et cela est long.
Je suis moi-même même en post sevrage depuis 10 mois et j'ai toujours bcq de symptômes, glossodynie, Vertiges, peau qui brule, fatigue etc.
C'est vraiment une drogue et les médecins vous les prescrivent comme des tics tacs et ensuite il n'y a plus personne pour vous accompagner !
Bon courage

frisbee - 21/08/2023 à 15h18

Bonjour, je vis aussi la même chose que vous j'ai arrêté les benzo il y a 5 mois cependant j'ai toujours d'horribles douleurs cervicales trapèzes omoplates etc.. Ca ne veut pas passer non plus. J'espère que ca n'est pas irréversible car je n'en peux plus je ne peux quasiment plus rien faire car j'ai tout le temps mal même en position de repos. Je pensais que ca passerai avec le temps mais la ca commence a être long surtout que les autres symptômes de sevrage on complétement disparu. Si quelqu'un dans le même cas mais ou les douleurs on fini par passer passe par la pour donner un témoignage ca serait cool merci.

Cymoriel - 21/08/2023 à 16h48

Rebonjour à tous. Je viens faire un nouveau rapport.

Ça fait maintenant bientôt 6 mois que j'ai débuté le sevrage des benzodiazépines.

J'étais un peu trop hardie sur le début en les réduisant tous les mois... le corps ne supportait pas.
Il s'est avéré que je suis capable de réduire d'un demi 0,25mg tous les deux mois. Les crises de manque sont toujours présentes, certes, mais un peu plus gérables.
Pour les symptômes, toujours pareil mais avec une légère amélioration: perception étrange des odeurs (un peu moins qu'au début!), brûlures d'estomac de manière périodique (un gaviscon et c'est réglé) palpitations avec hyperventilation, sueurs froides et transpiration, quelques vertiges, de légères nausées mais qui passent vite, quelques jours ou moments où je peux me montrer quelque peu irritable voire impatiente.
Niveau sommeil, ça se passe aussi par période. Je vais avoir de meilleures nuits qu'avant si je me couche très tôt dans un bon état d'esprit... et je peux parfois faire une nuit blanche. Quand ça ne veut pas...!

Une fois, j'ai eu le malheur d'oublier une dose un matin et ça n'a pas été très joyeux... Je me suis sentie hyper nauséeuse, j'ai commencé à trembler, à hyperventiler et surtout... j'ai fini par terre. Je crois que j'ai convulsé. confused
Mon compagnon m'a énormément aidé et assisté pour que ça puisse passer malgré tout. Bref, ce fût le pire dimanche de toute ma vie!

À part ce malheureux oubli, dans l'ensemble, je me sens un peu plus détendue sans avoir ce besoin d'en reprendre comme je le faisais à l'époque. J'apprécie beaucoup plus les petits moments positifs de la vie sans être sous l'influence des anxiolytiques qui étaient là pour créer artificiellement des sensations d'être bien, mais qu'on ressentait juste après que ça n'allait pas durer avant d'angoissser à nouveau.
J'attends avec grande impatience la prochaine étape du sevrage, toujours aussi décidée à arrêter définitivement.
Parfois, j'appréhende ce moment, je suis presque sur la fin. Mais je sais que je vais devoir le supporter. Ça ne se passera pas comme l'autre dimanche où la crise de manque avait atteint son paroxysme dans l'intensité. J'y crois.


Merci encore à tous de poster vos expériences et vos impressions sur ce que nous traversons. C'est toujours un plaisir de vous lire et ça aide beaucoup, de ne pas se sentir seul dans cette situation.

Force à vous!

Heracles - 19/11/2023 à 20h10

Bonjour à tous,
Non vous n'êtes pas seul!
Je tente depuis des années de me sevrer du lexomil. J'ai constaté qu'il est possible de diminuer à condition d'y aller très progressivement et de respecter une règle: si les symptômes réapparaissent, toujours revenir à la dose antérieur sans chercher à forcer.
Peu importe, cela prendra le temps que çà prendra!
Il est important conjointement de retrouver un sens à notre existence et de nous aimer et nous accepter tel que nous sommes!
Je vous embrasse tous

Soulbi - 14/02/2024 à 14h57

Bonjour a Kandil, Bonjour a Cymoriel

J'ai passé des moments très difficiles avec le sevrage de LEXOMIL, j'avais les mêmes ressentiments que vous, il m'a paru presque difficile de pouvoir se sevrer. J'avais commencer a prendre en 2019 au début de la COVID, j'ai consommé juste pendant 3 mois, mais c'était l'enfer de se débarrasser, les médecins m'ont très mal conseillé et je me suis retrouvé seul face a mon destin. J'avais des crises d'angoisse, manque d'appétit, manque de concentration, sensation d'être dans une autres dimension, sensations que mon corps s'est détaché, je faisais les vas et vient entre l'hosto et la maison, mais c'était compliqué. Un ami m'a parlé d'une psychiatre en Egypte, j'ai fait le déplacement jusqu'au Caire. Abas les choses commençait a aller pour moi. Elle m'a consulté, elle a diagnostiqué le mal, et a conclu que l'effet du sevrage m'a mis dans une dépression chronique. Elle m' a mis sous anti anti dépresseurs (Quitcool 150mg, et Mirtimash 50mg), je vous avoue qu'en deux semaines je commençait a me sentir mieux. Cela a duré 6 mois et actuelle je suis totalement sevré, je profite pleinement de mes journées loin de tout médicaments.
Contactez des bons psychiatres, capable de vous guérir non pas en diminuant ou prescrivant d'autres anxiolytiques.

Bon Courage a tous

Profil supprimé - 17/02/2024 à 00h03

Je vous remercie beaucoup pour vos témoignages. En sevrage de tabac et cannabis j'ai pris certains soirs pour m'aider dormir des anxiolytiques qu'un médecin m'a prescrit l'année dernière quand j'étais en dépression mais que j'avais pas pris à ce moment là. Ce que vous dites me rappelle à la réalité, c'est pas des tic tac, je vais plus faire ça.

Soulbi - 19/02/2024 à 10h59

Salut Pigeonne,

Je te deconseille de prendre ces anxiolitiques, c'est du poisin tout craché, tu prend pour un soir, et tu finira par prendre tous les soirs.Et pur s'en debarassé crois moi c'est pas chose aisée, mais au contraire cava te provoquer d'autres maux.

Profil supprimé - 19/02/2024 à 23h34

Sûr que j'ai pris ça bien trop à la légère ! Je vais faire comme pour le reste, m'en débarrasser, comme ça je serai pas tentée !

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