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Vos questions / nos réponsesBonjour / Bonsoir,Jamais je n’aurais pensé écrire un jour ici, mais voilà… aujourd’hui, j’ai besoin d’un avis, d’une orientation, d’un conseil, d’une aide… Comme une bouteille jetée à la mer.Tout a commencé un jour où ma femme, souffrant de maux de dos, m’a proposé un comprimé de tramadol 50 mg, trouvé dans notre boîte à médicaments – notre petite pharmacie familiale. J’ai donc pris ce médicament, et là… c’était comme un soulagement, un bien-être total. Plus de pensées négatives, seulement du positif. J’étais motivé à tout faire, que ce soit au travail ou à la maison. Mes habitudes ont changé, je dormais même très bien la nuit.Je me suis dit : Waouh, ce médicament est incroyable ! Je me sentais bien, motivé, vivant. Mais en voyant ce changement, ma femme m’a dit :« Attention chéri, tu peux devenir accro à ce médicament, n’en prends plus. »Alors j’ai arrêté, pendant un moment… mais l’idée du tramadol restait dans ma tête. Et mes douleurs lombaires sont revenues.Un matin, je me suis retrouvé complètement bloqué du dos. Consultation médicale, 15 jours d’arrêt, et sur l’ordonnance : tramadol.Je me suis dit : Super, ce médicament avait bien marché la dernière fois, je vais guérir vite et me sentir bien.J’ai donc commencé le traitement : tramadol, valium, dafalgan codéiné.50 mg jours, selon la douleur, pendant 15 jours, accompagnés de séances de kiné, en attendant une radio.Mais au bout de deux semaines, le tramadol ne faisait plus autant d’effet. Alors je suis passé à 100 mg, et là j’ai retrouvé la sensation recherchée : bien-être, motivation. Je me suis dit : Génial, on continue.À la fin des 15 jours, j’étais à 150 mg par jour.Je suis retourné voir mon médecin, car j’avais toujours mal. La radio n’était pas encore passée. Il m’a refait une perfusion avec du tramadol pour calmer la douleur. Deuxième arrêt, deuxième perfusion… je me sentais bien à nouveau.Les 15 jours suivants sont passés, j’ai poursuivi les séances de kiné, mais ma dose de tramadol a continué d’augmenter : j’étais à 250 mg. Troisième consultation, troisième perfusion, troisième arrêt… mais les douleurs persistaient, et ma dose a encore augmenté à 350 mg.Là, mon médecin m’a dit clairement que c’était la dernière fois qu’il me prescrivait une perfusion pour mon dos. Il a vu les résultats de la radio : inflammation au niveau des lombaires, L4-L5, plus prononcée sur L4.J’ai alors consulté un autre médecin, plus à l’écoute, qui m’a prescrit une IRM et m’a orienté vers un rhumatologue pour une éventuelle infiltration. Il m’a également redonné du tramadol et du valium, ce qui m’arrangeait… mais j’étais déjà à 400 mg/jour. Et là, je n’en avais plus assez.J’ai repris le travail… impossible de réfléchir, d’être productif. Entre les douleurs, la pression, le manque de médicament, j’ai décidé d’arrêter d’un coup deux jours avant la reprise, pensant pouvoir gérer. J’ai tenu dimanche et lundi, mais mardi, impossible de dormir, je vais au travail dans un état second.Je décide de consulter le médecin militaire.Et là… c’est la douche froide.Elle me répond en se moquant :« On va vous donner du kétoprofène. Pour le tramadol, vous en preniez combien ? »Je réponds : « 400 mg. »Elle se met à rire, main sur la bouche…Je lui explique mes symptômes : sueurs, frissons, nausées, douleurs plus fortes, mal-être profond. Je lui dis que je ne me vois pas continuer à travailler comme ça.Elle me répond :« 400 mg ? C’est énorme, c’est la dose maximale journalière. Vous êtes en sevrage, c’est normal, il faut serrer les dents. Ça va passer en 10 jours. »Elle me prescrit du kétoprofène… et c’est tout.Mais aujourd’hui, je ne dors plus, je me sens mal. Je me surprends même à penser à commander du tramadol sur le Darknet, malgré les risques…Demain, je compte consulter un médecin hors armée – c’est d’ailleurs pour ça que je ne voulais plus retourner là-bas : ils prennent tout à la légère.Je vous tiendrai au courant de la suite.