2011 : deux grands changements dans la vie de notre fils Antoine : l'internat car pour sa premiere le lycee etait loin, etben decembre il a eu 18 ans. Avant cela il fumait occasionnellement de l'herbe. Depuis la descente a commencé. Au début lentement, et puis depuis quelques jours tout s'est accéléré. Il a eu accès à ces comptes en banque et entre décembre et février il a dilapidé 1500 euros. Puis 3 jours à Amsterdam pour les vacances de Printemps à nouveau 1000 euros, sans compter qu'il m'envoyait des SMS pour que je lui verse de l'argent sur son compte comme j'avais procuration. Je n'ai pas cédé malgré un chantage manifeste "Maman j'ai faim", c'est dur mais je ne regrette pas. À son retour nous avons clôture son compte courant et il n' à plus de cb. Puis ça a continué. De plus en plus souvent il est rentré les yeux agares, même à des repas de famille. Il se couchait tout habillé, se réveillait vers 14h...il a commencé à sécher le lycée. Iĺm.a vole un bracelet de famille d'une grande valeur, qu'heureusement, mon mari, a recupere inextremiste. On était très inquiet avec mon mari mais à ses épreuves anticipées du bac, il a réussi à avoir 4 points d'avance avec le français et l'histoire géo. Nous sommes partis en vacances en Thaïlande avec notre fille de 11 ans, et de son côté il a trouvé un travail pour les vacances au bord de la mer et a logé chez ses grands parents. Il leur en à fait voir de toutes les couleurs : outre la droguen il y avait en plus l'alcool, vol de voiture à son grand-père. Mais au boulot, aucun problème, la personne veut même léreprendrenl.an prochain. Nous avons consulté et consultons toujours un centre d'accueil en famille. Notre fils n'a jamais voulu venir avec nous, en revanche, il y a un mois, il a bien voulu rencontrer quelqu'un du centre. Ça s'est super bien passé et avons réellement pensé que le pire était derrière nous : il était ouvert, ne s'enfermait plus dans sa chambre, discutait et avit même repris le judo. Depuis une semaine, tout est réparti en vrille. Il est à nouveau rentré complètement "fumé" du lycée (il ne va plus à l'internat et fait le trajet tous les jours, mais compte tenu de tout ce qui s'est passé cela nous soulage). Jeudi dernier il est arrivé en cours complètement fumé. Vendredi il a sèché, a lancé son sac d'école dans le jardin de ses grands parents. Nous nez l'avons revu que le samedi matin toujours fumé. Entre temps le vendredi soir, inquiets, nous avions été au commissariat qui nous a gentillement renvoyé chez nous, car notre fils est majeur. Puis il a à nouveau disparu samedi après-midi, et comme un fait exprès il n'a plus de portable car nous avons changé d'opérateur et il n'a pas récupéré sa carte sim. Ce n'est peut être pas bien, et je m'en fiche d'être jugée mais dans la détresse...nous avons mis la carte sim dans un téléphone et avons ainsi pu avoir des numéros de téléphone car notre fils est très solitaire, et nous ne connaissons aucun de ses copains. Les SMS sont clairs, et si nous avions un doute il n'est plus. Depuis samedi nous ne l'avons pas vu. Jusqu'à hier matin c'était l'angoisse totale, mais mes parents m'ont informé que notre fils avait du dormir dans leur jardin, car il y avait un banc près du barbecue et un grand feu dans le barbecue. Mais il ne l'on pas vu lundi matin au réveil. Hier il n'était à nouveau pas en cours. Mes parents, cette nuit, ont laissé une couverture dehors et un petit mot à l'attention de notre fils. À 5h mon beau père m'a appelé pour le dire qu'il venait de le retrouver dans le jardin, qu'il le mettait au lit, et qu'il était encore complètement fumé. J'attends que mon beau père me rappelle pour que j'aille discuté avec mon fils. On vient de passer un nouveau stade : cette fois on oublie le lycée, et on se concentre sur la reconstruction de notre fils. Voudra-t-il enfin reconnaître qu'il y a un problème , j'ai envi de le serrer très fort dans mes bras même s'il fait plus d'1m80, lui dire que nous avons entendu son message mais il faut que lui aussi nous entende. Il est malade et a besoin de se soigner. C'est notre devoir en tant que parents de l'aider et le soutenir, même si parfois on n'a plus envi car la souffrance est trop forte.