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Bonjour, J'ai découvert ce week end que mon frère de 21 ans prend de la MDMA, je pense 2 fois par week end. je suis sa grande soeur (j'ai 31 ans) et je ne sais comment agir face à ce problème. C'est un garçon fragile à tendance dépressive, il a déjà une addiction forte au pétard. Sa vie n'a pas été simple, notre mère est décedée alors qu'il avait 14 ans et la vie est toujours plus dure dans cette situation. Je viens de lire la page Wikipedia, c'est un produit dangereux pour quelqu'un de "normal" alors je me dis sur une personne fragile comme lui... que peut-il se passer? Faut-il en parler à mon père? comment l'aider? lui dire, que nous sommes inquiets? je ne veux pas suivre le cercueil de mon frère et c'est pourtant le chemin qu'il prend. C'est un jeune homme qui a besoin de repos, de beaucoup de sommeil depuis toujours et il s'épuise à se coucher à 6h ou 7h du matin...je pense que sa nouvelle petite amie n'est pas pour rien dans ce changement ni celui qu'il considère comme son meilleur ami aujourd'hui... je ne sais pas comment réagir... avez-vous des conseils sur la réaction à avoir? Faut-il prévenir notre père? merci à vous pour votre aide

Mise en ligne le 18/09/2012

Bonjour,

Une consommation régulière de drogue peut être le résultat d’une personnalité qui n’est pas assez bien structurée ou d’une personne fragilisée. Votre frère, qui a connu un évènement très dur à son adolescence (le décès de votre mère) est resté, peut-être, marqué entre autres, par ce décès. Ce facteur malheureux pourrait expliquer sa fragilité, sa tendance dépressive et sa toxicomanie. L'addiction de votre frère au cannabis semble avérée. Quant à l'Ectasy, sa consommation se retrouve généralement dans les soirées rave, mais il n'est pas rare actuellement de voir apparaître des consommations isolées, entre amis lors de soirées ou des usages solitaires.

Pour pouvoir l'aider, ce qui importe c’est de déterminer avec lui les raisons qui l’amènent à se droguer. Si çela n’a pas été le cas, nous vous suggérons de dialoguer avec votre frère calmement et sereinement, pour faire « tomber le masque » et l'amener à se faire aider. Votre père peut-être mis au courant car votre frère a besoin d’aide. Cependant, vous êtes seule à apprécier de l'opportunité à lui en faire part ou pas. Si vous estimez qu'il ne va pas réagir de façon disproportionnée, une réaction qui ne  risque pas de replier votre frère sur lui-même, alors tenez le au courant.

 Si le dialogue s’instaure et que votre frère accepte de se faire aider, il pourrait s’adresser à des professionnels intervenant en centres d’addictologie. Ce sont des Consultations Jeunes consommateurs ou des  CSAPA (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) dans lesquels des psychologues, addictologues, médecins, travailleurs sociaux, etc. mettent tout en œuvre pour aider la personne concernée à se défaire de sa dépendance. Ces mêmes professionnels peuvent aussi vous aider à aider votre frère. Nous vous avons mis quelques adresses de centres situés dans votre ville. Vous pouvez les contacter. Vous pouvez aussi nous contacter au 0800 23 13 1 3 (Ligne de Drogue Info Service, gratuit et anonyme depuis un poste fixe, tous les jours entre 8h00 et 2h00 du matin) si vous vous souhaitez reprendre le sujet de vive voix et avoir d’autres conseils.

Cordialement.  

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


CSAPA SOS 75 Site : Monceau

7 rue Albert Samain
75017 PARIS

Tél : 01 53 20 11 50
Site web : www.centre-monceau.com
Secrétariat : Du lundi au vendredi de 9h30 à 12H00 et de 13h00 à 17h15
Permanence téléphonique : Du lundi au vendredi de 9h30 à 13H00 et de 14h00 à 20h00 (sauf les 1ers et 3emes jeudi du mois, le matin). Ne pas hésiter à renouveler l’appel en cas de non réponse.
Consultat° jeunes consommateurs : Consultations sur rendez-vous pour les jeunes âgés de 12 à 24 ans et à leur entourage.
COVID -19 : Accueil en présentiel sur rendez-vous avec respect des gestes barrières.

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