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Mon meilleur ami vit avec sa copine qui se drogue (elle sniff, elle se pique). Il y a quelques temps, j'ai appris qu'il se piquait également mais m'a juré avoir arrêté. Je ne l'ai pas vu pendant quelques mois et en le revoyant il était très pâle, soit disant " enrhumé", ses yeux sont rouges, son corps tremble. Je sais que sa copine se drogue toujours, mais est-ce possible d'arrêter la drogue quand on vit H24 avec une droguée ? Ils se sont tous les deux coupés du monde. Je lui en ai parlé, il m'assure avoir arrêté, et tient un discours du type " Je ne veux plus retomber là-dedans, le sevrage a été trop difficile je ne veux pas que ça recommence." Pourtant son attitude me dit tout le contraire. Dois-je le croire ? Me ment-il ? Si oui, que dois-je faire ? Je n'ai pas envie de le laisser s'enfoncer. Je ne sais même pas à qui en parler... Merci d'avance

Mise en ligne le 14/10/2015

Bonjour,

Nous n’avons aucun moyen de lever vos doutes quant au fait que votre ami se drogue, nous comprenons ce qui vous fait penser qu’il puisse continuer à consommer sans pour autant pouvoir vous assurer que c’est le cas.

Le fait de partager la vie d’une personne qui prend des drogues n’implique pas obligatoirement de consommer soi même ou d’être dans l’impossibilité de stopper ses propres consommations. On peut supposer que pour certains cela rende la tâche plus difficile mais nous ne pouvons pas savoir ce qu'il en est pour votre ami. En couple ou en solitaire, l’usage problématique de drogues est avant tout une question individuelle. Même si les fins peuvent paraitre similaires, votre ami et sa copine ne sont vraisemblablement pas liés aux produits de la même manière ni pour les même raisons.

Que votre ami vous mente ou non sur ses consommations n’est peut-être pas si essentiel, vous semblez avoir repéré qu’il était en difficulté et avez apparemment envie de le voir aller mieux. Vous pouvez simplement lui faire part de cela, ce n’est peut-être pas grand-chose à vos yeux mais c’est déjà beaucoup de savoir que quelqu’un parmi les proches a pu se rendre compte qu’on était  possiblement en difficulté. N’hésitez pas à lui dire ce qui vous fait penser qu’il ne va pas bien, à lui demander s’il a besoin d’aide et si oui de quel type d’aide. En fonction de ce qu’il pourra vous répondre vous verrez probablement un peu mieux comment vous situer pour la suite. 

Nous avons conscience du sentiment d’impuissance que vous pouvez éprouver, de votre inquiétude, peut-être même de votre colère et il est évident que cela peut être lourd à porter. Si vous n’avez personne à qui en parler dans votre entourage, sachez que la plupart des CSAPA (Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) reçoit les proches (amis, familles…) pour les aider justement à se sentir un peu moins seuls devant ce type de difficultés. Si cette possibilité vous intéresse, vous pourrez retrouver les coordonnées du CSAPA qui vous conviendrait dans la rubrique « Adresses utiles » de notre site, vous y serez reçue de manière individuelle, confidentielle et gratuite.

Vous pouvez bien sûr également revenir vers, qu’il s’agisse de vous aider à trouver l’adresse d’un centre ou pour échanger plus précisément sur la situation de votre ami et toutes ces questions que cela vous pose. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe), au 01 70 23 13 13 (coût d’une communication ordinaire depuis un portable) ou encore par Chat.

Cordialement. 

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