Bonjour, Mon fils dépendant à l'héroîne replonge à chaque période de sevrage dont la principale a duré 8 mois. La raison est toute simple, c'est un problème d'environnement où les copains sont encore consommateurs. J'ai regardé dans votre site les différentes possibilités de prise en charge en période après sevrage. De nationalité étrangère,ces centres pourraient-ils être accessibles à mon fils quite à payer les frais de séjour. La seule façon de sortir mon fils de ce pétrin est de l'éloigner de son environnement. Une fois stabilisé, je souhaite qu'il poursuive ses études également,car il est étudiant aux beaux arts, dans une université ou école également en France. Merci d'avance pour votre aide. Je veux sauver mon fils coûte que coûte et le plus rapidement possible. Sincères salutations

Mise en ligne le 08/03/2012

Bonjour,

Nous comprenons votre inquiétude et l’envie que votre fils arrête de consommer de l’héroïne. Cependant, il semble que cette décision soit bien au-delà de votre propre volonté. Votre fils a déjà effectué des sevrages, a été incarcéré par rapport au produit mais cela ne l’a pas arrêté pour autant. Où en est-il maintenant ? A-t-il envie d’arrêter ?

Il serait sans doute bénéfique pour lui de pouvoir rencontrer des professionnels sur le long terme. Nous vous avions transmis les coordonnées d’un centre d’addictologie afin qu’il puisse faire le point sur sa consommation. L’assistante sociale de ce centre pourra répondre à toutes les questions administratives relatives à la post-cure, dans l’éventualité que votre fils souhaite y aller. Les centres en addictologie sont en lien avec les centres de post-cure et peuvent aider à l’admission du dossier. Mais cela doit partir d’une démarche volontaire de compréhension et de changement de votre fils…

Nous comprenons que vous recherchez toutes les solutions possibles, ce qui est parfaitement légitime, mais lui seul à la clé pour sortir de cette situation…

Nous vous conseillons de garder un lien avec lui afin de le soutenir et l’encourager vers un renouveau. En parallèle, essayez de prendre du recul par rapport à sa consommation. Ne faites pas l’impasse sur vos envies personnelles. Si vous ne pouvez pas agir directement sur ses choix, vous pouvez agir sur votre propre bien-être. N’hésitez pas à vous faire soutenir et à être entourée (famille, amis, médecin traitant, thérapeute) dans ces moments difficiles.

En vous souhaitant une bonne continuation,

Cordialement.