bonjour, mon conjoint fume du crack depuis 4 ans à très très forte doses. il a absolument tous les symptômes et effets secondaires d'un fumeur de crack (paranoia, hallucinations, problèmes digestifs, céphalées, impatiente dans les jambes, vomissement, sueur, nausées, troubles du comportement, trouble de l'attention, agressivité, violence....) je suis obligée de dormir avec les cartes bleues, cacher l'argent liquide. il a meme volé l'argent de poche de sa fille. il vide régulièrement les comptes, il vole pour revendre, arnaque des gens, s'est fait licencié pour vol à son travail pour 20000euros, pour se faire de l'argent pour pouvoir consommer. nous, son entourage, ne savons plus quoi faire pour l'aider, il est d'accord pour se faire aider mais a peur, n'a pas confiance en lui, a honte.... il a essayé les consultations en addictologie à charles perrens, pole santé arcachon, hopital de jour à haut leveque à bordeaux personne n'a rien de concret à lui proposer!!! il ne s'y sent pas à sa place et pour l'avoir accompagné en effet ses services ne sont pas adapté à ce type d'addiction, il voit un psychiatre tous les 4 à 6 semaines ce qui est trop peu pour etre efficace, pas de traitement pour l'aider, personne ne veut l'hospitaliser pour qu'il ait une coupure, j'ai l'impression que personne ne veut nous aider, personne ne nous écoute nous son entourage il a l'air de quelqu'un de normal car je fais tout pour qu'il garde une vie à peu près normale, je le lève le matin pour qu'il aille travailler, etc... personne n'entend notre désespoir. on veut seulement qu'on nous dise où il peut faire une cure de sevrage car tous les centres que l'on contacte nous disent qu'il doit être sevré avant d'y entrer... que doit on faire il conduit sous l'emprise de stupéfiant, se met en danger, aidez nous svp!!!

Mise en ligne le 23/06/2023

Bonjour,

Nous entendons tout à fait votre détresse et votre souhait commun que votre compagnon puisse trouver une prise en charge plus adaptée à ses besoins, plus complète. Nous pouvons tenter d'imaginer comment la situation est difficile à vivre pour vous ses proches, au quotidien.

Il est vrai que les consultations externes sont parfois espacées au vu du grand nombre de demandes dans les services et que la plupart des lieux de cure demandent à ce que les patients aient effectué un sevrage avant d'y être admis.

Nous tentons de vous donner deux adresses supplémentaires qui pourraient vous aider à avancer dans votre recherche. Ce sont deux lieux de cure au sein desquels il est également possible d'effectuer un sevrage au début de la cure. Nous vous invitons à les contacter par téléphone pour prendre connaissance des modalités d'hospitalisation.

Pour vous en tant que proche, vous pouvez demander du soutien dans les Centres de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) qui proposent les consultations d'addictologie. L'entourage y est reçu en consultation individuelle, gratuitement et dans la confidentialité pour aborder ce qui est difficile à supporter.

Il existe également des associations de soutien entre proches qu ifonctionnent sous forme de groupes de paroles, comme Nar-Anon dont nous vous joignons les coordonées en fin de réponse.

Si vous souhaitez échanger directement avec un.e écoutant.e pour du soutien ou plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter par téléphone ou par tchat. Nous répondons au 0 800 23 13 13 tous les jours de 08h à 02h. Le tchat est ouvert de 08h à 00h du lundi au vendredi et de 14h à 20h le week-end.

Vous pouvez également parler de notre service à votre compagnon, si il souhaitait un espace de parole neutre, sans jugement, pour parler de ses consommations et de sa volonté d'arrêt.

Nous espérons avoir répondu à votre question et vous souhaitons une bonne fin de journée,

Bien à vous,